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27è dimanche de l’année B – 2024

‘Quand Dieu se corrige lui-même’… un titre qui en surprendra plusieurs…
Comme si Dieu pouvait faire erreur!

La lecture du texte de la Genèse que nous offre la célébration d’aujourd’hui donne à réfléchir (Genèse 2:18-24).
La scène qui nous est présentée est celle de ce jardin mythique que chacun/e imagine à sa guise.
Tout est beau, et bon, et parfait?… Pas encore!
Il manque quelque chose, il manque quelqu’un!

À toutes les créatures déjà présentes dans cet endroit idyllique, Dieu ajoute un être vivant différent –
un être humain!
Et voilà, c’est mieux! Parfait?
Il semble que Dieu ne soit pas encore… satisfait –
il juge lui-même son œuvre de création… incomplète.
Et oui, Dieu se corrige lui-même:

« Le Seigneur Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. »

Le plan de Dieu depuis toujours: l’homme et la femme seront, non seulement unis, il et elle seront un!
Jésus l’affirme et le confirme clairement dans l’évangile de cette célébration (Marc 10:2-12).

L’idée première de Dieu-Créateur était bien cela – voilà ce qui était, aux yeux de Dieu, non seulement bon, mais TRÈS BON (Genèse 1:31).

L’homme lui-même était du même avis, s’écriant:
« Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair! »

C’est ainsi qu’il en était… « Au commencement… »
Et maintenant?…
Il est évident que ce plan merveilleux connaît parfois des embûches et ne parvient pas toujours à sa réalisation.

Pour bien des gens, l’état des choses ne correspond pas à cet idéal.
La réalité est tout autre pour beaucoup de nos contemporains qui font face à des situations compliquées dans leur relation de couple…
Des problèmes, des obstacles… des tiraillements… des événements qui causent l’éclatement de la relation, la séparation…
Des conflits sérieux conduisent à l’abandon, au rejet de ce qui devait être union intime, communion de deux êtres…

Mais le Dieu de la création originelle est aussi un Dieu toujours à l’oeuvre d’une re-création.
Il est le Dieu miséricordieux qui dispense son pardon encore et toujours.

« Lui qui pardonne toutes (nos) offences…
Il ne nous traite pas selon nos fautes…
Il sait de quoi nous sommes pétris,
Il se souvient que poussière nous sommes… » (Psaume 103:3,10,14)

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ if Latter-Day Saints

27è dimanche de l’année B – 2021

La 1ère lecture de ce dimanche (Genèse 2:18-24) s’exprime dans le langage imagé des auteurs du premier livre de la Bible: la Genèse.
Elle nous décrit d’abord le « sommeil mystérieux » de l’homme qui n’a pas encore de compagne qui lui ressemble.

À ce « sommeil mystérieux » de l’homme s’ajoute le rêve de Dieu, un plan tout aussi mystérieux.
Et un Dieu… qui ne l’est pas moins.

Ce Dieu projette pour ses nouvelles créatures que, lui et elle, lui ressemblent : qu’ils reflètent son image.
Qu’en les voyant, lui et elle, on pense à celui qui leur a donné le souffle de vie.

Ce Dieu semble tout ignorer des mathématiques auxquelles nous nous fions, celles où: un et un font deux!
Ce qu’il désire, lui, c’est que… un et une fassent… UN – un couple uni à un point tel que:

« L’homme… sa femme… tous deux ne feront plus qu’un. » 

Le mois dernier, le Pape François visitait la Slovaquie. Aux jeunes venus le rencontrer à Kosice dans l’est de la Slovaquie, le 14 septembre, le Pape a dit:

« Mes amis, ne banalisons pas l’amour, car l’amour n’est pas seulement émotion et sentiment, cela, c’est plutôt le commencement. »
Il ajoutait qu’il faut « aimer pour toute la vie et de tout son être… L’amour est fidélité, don, responsabilité. »
 
Le sommeil de l’homme, le rêve de Dieu…
qu’en est-il de la réalité en ce temps qui est le nôtre?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: The Stick Kit