Douze ans à attendre une guérison –
c’est long, terriblement long.
Surtout quand son état se détériore malgré tous ses efforts,
Cette femme est à la fois astucieuse et audacieuse
et elle sera récompensée au-delà de son attente!
Douze ans à attendre une guérison –
c’est long, terriblement long.
Surtout quand son état se détériore malgré tous ses efforts,
Cette femme est à la fois astucieuse et audacieuse
et elle sera récompensée au-delà de son attente!
Par hasard, on rencontre une personne…
Par hasard, on retrouve un objet disparu depuis longtemps…
Par hasard, on entend à la radio une mélodie oubliée…
Par hasard, j’ai reçu un texte qui m’a immédiatement amenée à aujourd’hui, ce jour du Vendredi-Saint.
Je vous le partage, sans réflexion ou commentaire personnel.
Seule une question surgira naturellement…
Puisse ce texte vous être une inspiration, comme il l’a été pour moi.
SAUVÉE
Une petite orpheline vivait avec sa grand-mère et dormait à l’étage. Une nuit, la maison prit feu et la grand-mère mourut en essayant de sauver sa petite-fille. L’incendie se propagea rapidement et le rez-de-chaussée fut vite envahi par les flammes.
Des voisin appelèrent les pompiers, puis attendirent sans pouvoir aider, incapables d’entrer dans la maison à cause des flammes qui bloquaient toutes les entrées. Juste au moment où la rumeur circulait que les pompiers arriveraient avec quelques minutes de retard, parce qu’ils étaient tous occupés à éteindre un autre incendie, la petite fille apparut à une des fenêtres de l’étage, pleurant et criant à l’aide.
Soudain un homme apparut avec une échelle et disparut à l’intérieur. Lorsqu’il réapparut, il tenait dans ses bras la petite fille. Il la remit aux gens qui attendaient en bas de l’échelle et disparut dans la nuit. L’enquête qui fut menée révéla que l’enfant n’avait aucun parent vivant. Quelques semaines plus tard, les autorités municipales tinrent séance pour déterminer qui prendrait charge de l’enfant pour l’élever.
Une enseignante proposa de prendre la petite fille chez elle en disant qu’elle pourrait lui donner une bonne éducation. Puis un fermier offrit d’élever l’enfant sur sa ferme. Il affirma que la vie de ferme était saine et bonne. D’autres encore se proposèrent en expliquant ce qu’ils avaient à offrir à la petite fille.
Finalement, l’homme le plus riche de la ville se leva et dit : « Je peux donner à cette enfant tout ce que vous venez de mentionner, plus de l’argent et tout ce que cet argent peut acheter. »
Durant toute cette discussion la petite fille était demeurée silencieuse, les yeux baissés.
« Y-a-t-il quelqu’un d’autre qui veut prendre la parole », demanda le président de la séance. Du fond de la salle un homme s’approcha. Il marchait lentement et paraissait souffrir. Lorsqu’il arriva en avant, il s’arrêta devant la petite fille et tendit les bras. La foule fut stupéfaite. Ses bras et se mains portaient de terribles cicatrices.
L’enfant s’écria alors : « C’est l’homme qui m’a sauvée! » Spontanément elle sauta dans ses bras, le tenant comme elle l’avait tenu la nuit de l’incendie, comme pour s’accrocher à la vie. Elle enfouit son visage dans le cou de l’homme et sanglota un moment. Puis elle le regarda et lui sourit.
« La séance est levée », annonça le président.
La petit fille reconnut celui qui l’avait sauvée et… elle s’en est remise à lui.
Et nous?…
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-b/
Certaines méthodes de prière nous invitent à utiliser notre imagination tout spécialement pour la méditation de l’évangile,
Aujourd’hui, je me mêle à la foule qui écoute Jésus enseigner (Jn.6 :51-58 – fête du Corps et du Sang du Christ, année A) .
Je l’entends affirmer :
« Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous. »
Si je n’avais jamais entendu d’homélie sur ces paroles, si je n’étais pas baptisée,
si je ne connaissais pas de théologie et n’avais jamais étudié les évangiles –
bref, si ces paroles me rejoignaient pour la toute première fois,
quelle serait ma réaction ?…
Je dirais sans doute en moi-même : ‘Pas possible, manger la chair de cet homme ;
il ne veut sûrement pas dire cela, je dois mal comprendre…’
Et voilà qu’il insiste :
« Ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson. »
Ma voix intérieure insisterait sans doute elle aussi :
‘Mais ça n’a pas de sens !
On ne va quand même pas le tailler en pièces et laisser couler son sang –
LE manger, LE boire, LUI !…’
Pas étonnant que je comprenne si bien cette foule entourant Jésus et qui s’exclame avec indignation:
« Ce langage-là est trop fort !
Qui peut l’écouter ? » (Jn.6 :60)
Seulement celui, celle, qui acceptent Son Esprit à Lui et reçoivent le don de Lui-même…
À sa manière…