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12è dimanche de l’année A – 2020

On peut penser que quelqu’un fera quelque chose.
On peut espérer que quelqu’un interviendra.
On peut croire que quelqu’un s’engagera.
On peut être convaincu/e que quelqu’un agira.

Chaque attitude représente une étape de croissance dans la FOI.
Évidemment, tout dépend du… quelqu’un!

Le prophète Jérémie, dans la 1ère lecture de ce dimanche (Jér.20:10-13),
s’en remet à quelqu’Un, le Dieu qui, il en est certain, ne peut l’abandonner:

“C’est à toi que j’ai remis ma cause.”
 
C’est la même FOI à laquelle Jésus invite (Mt.10:26-33)
quand il dit à ses auditeurs avec une expression typique du Moyen-Orient:

“Même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte.”

CROIRE sans hésitation, sans délai, sans doute, sans retour –
s’en remettre à quelqu’Un au point de pouvoir dire avec l’apôtre Paul:

“Je sais en qui j’ai mis ma foi.” (2 Tim.1:12) 

Tout est dit… ou presque!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/12th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: Geo

 

 

Fête de l’Ascension, année A – 2020

Nous vivons une période inédite en ce temps de pandémie.
Tous et toutes, nous savons ce qu’elle signifie et ce qu’elle exige de nous.

Quelque temps après le début de ces jours de confinement et de distanciation,
j’ai reçu un courriel d’une personne qui disait:
‘Le bon vieux dicton: “Loin des yeux, loin du coeur”, je l’ai changé pour:
“Loin des yeux, PRÈS du coeur”.

Ces paroles me sont revenues à l’esprit en lisant les textes de cette fête de l’Ascension. (Acts 1:1-11) (Mt.28:16-20)
Pendant trois ans, les apôtres avaient partagé le quotidien de Jésus, leur Maître.
Ils l’avaient vu assoiffé, fatigué, angoissé.
Ils avaient observé ses habitudes et ses manières de faire –

sa façon de marcher, de parler, et même de prier.

Lui, l’homme de Nazareth, avait parcouru avec eux les chemins de Palestine,
et on devine qu’ensemble ils discutaient de sujets divers en Araméen.
Les coutumes juives lui étaient bien connues et les Écritures de son peuple lui étaient familières.

Et voila que tout change soudainement!
Jésus quitte les apôtres – c’est du moins ce qui apparaît à leurs yeux et aux nôtres.
Il s’agit d’une disparition… ou est-ce une transformation?
La transformation d’un mode de présence…

C’est une transformation qui exige… un apprentissage pour en conprendre la signification.
Alors qu’il apparaissait aux gens après sa résurrection, le Jésus de Galilée n’est plus reconnaissable.
Un moment il est là au milieu du groupe et, soudain, il a disparu.
Il se manifeste à certains d’entre eux, puis c’est l’absence de nouveau.

Loin des yeux, mais PLUS PRÈS d’eux…
Sa présence est devenue intangible mais non moins réelle.
Invisible il demeure d’une proximité éternelle.

Il les assure:
Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.

Des siècles plus tôt, Dieu avait promis à l’un de ses messagers:
“Prends courage. Ne t’effaie point, ne t’épouvante point,
car l’Éternel ton Dieu est avec toi dans tout ce que tu entreprendras.” (Jos.1:9) 

Jésus de Nazareth, devenu le Christ ressuscité, réalise cette promesse… jusqu’à la fin des temps.
Le reconnaître demande un apprentissage,
un apprentissage de FOI qui doit être le nôtre aussi… au fil du temps…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-ascension-year-a-2020/

 

Source: Image: Lincoln Cathedral

À mon réveil…

« Après mon éveil, il me dressera près de lui,
et, de ma chair, je verrai Dieu.

Celui que je verrai sera pour moi,
celui que mes yeux regarderont ne sera pas un étranger. »    Job 19:26-27

Quelle perspective!
Quelle vision!
L’audace de la FOI l’envisage…

 

Source: Image: pxhere.com

 

 

5è dimanche du Carême, Année A – 2020

 En cette période où le Coronavirus (Covid-19) fait rage, on nous répète avec raison qu’il faut se protéger:
“C’est une question de vie ou de mort”, nous assure-t-on.

En lisant l’évangile de ce 5è dimanche du Carême (Jn.11:1-45),
je pense que le thème pourrait être exprimé ainsi:
‘Question de mort ET de vie.’

C’est bien ce qui se déroule dans la scène qui nous est proposée.
Marthe et Marie pleurent la mort de leur frère mais, après avoir retardé délibérément son arrivée,
Jésus ramène Lazare à la vie.
Un retour à la vie, certains la nomment: résurrection.

Pourtant, ce n’est pas la conclusion du récit dans la pensée de Jésus – si on peut ainsi parler.
Lazare est revenu à la vie, oui, mais sa ‘résurrection’ est temporaire,
il mourra de nouveau, comme tous les humains.
Sa résurrection, la VRAIE – sera différente.

Bien des livres ont été publiés ayant pour sujet: La vie après la vie.
Mais ils ne traitent pas de cette vie après la vie dont Jésus parle.
Il affirme:

“Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.”

Il demande alors à Martha à qui il a adressé ces paroles: 
“Crois-tu cela ?

 
C’est la question qui nous est adressée – individuellement, directement…
Et, il nous faut… inévitablement… y répondre: une réponse personnelle, définitive –
c’est vraiment une ‘Question de mort ET de vie.’
 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Images: Following Jesus Daily   Prayer of Salvation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Pape et… la crèche

Le Pape se rend à Greccio…

Dans la crèche, les fidèles peuvent contempler le “grand mystère” de la foi, manifesté dans ce signe “simple et merveilleux” de la scène de la Nativité, a déclaré le pape François le 1er décembre 2019 à Greccio (Italie).

Après s’être recueilli un moment dans la grotte où saint François d’Assise a constitué ce qui est considéré comme la première crèche vivante de l’histoire, le pontife a officiellement signé sa lettre apostolique – intitulée Admirabile signum – sur le sens de la crèche.

Représentée sur les murs de la grotte de Greccio, la crèche exprime la « sagesse » nécessaire pour « saisir l’essentiel ». Le « grand  mystère » de la foi se manifeste dans ce signe « simple et merveilleux » de la scène de la Nativité transmis par la piété populaire, a-t-il ajouté.

 

Source : Texte (abrégé) aleteia.org Images : aleteia.org   Luminosity Italia

32è dimanche de l’année C – 2019

Les grands titres des journaux – papier ou en ligne – et les manchettes des bulletins de nouvelles
nous présentent de multiples exemples de tant de gens qui ont perdu la vie…

Un enfant, atteint d’une maladie rare, meurt dans les bras de ses parents.
Un jeune homme s’écrase d’un édifice en construction.
Une femme est vaincue pas un cancer sans remède connu.
Un accident spectaculaire coûte la vie à une douzaine de touristes.
Une fusillade prive de vie la personne ciblée et trois autres qui passaient…

Et la liste s’allonge quotidiennement…
Tous et toutes ont été rejoint/es par… la mort.
Un mot que l’on hésite à prononcer, une réalité à laquelle on tente d’échapper.
On s’efforce de la fuir, cachant son nom au creux de notre subconscient.
On fuit cet ennemi et on s’accroche désespérément à la vie…

Mais il arrive que le nom de l’ennemi qu’on fuyait s’affiche soudain en lettre MAJUSCULES…
lors du verdict que prononce le médecin, pour soi-même ou pour un être cher.
La mort semble s’approcher à grands pas.

La 1ère lecture (2 M 7:1-2,9-14) et l’évangile (Lc.20:27-38) de ce dimanche
nous présentent justement des scènes où la mort semble avoir le dernier mot.
D’abord, pour les sept jeunes gens surnommés ‘martyrs d’Israël’.
Puis dans le cas fictif présenté à Jésus par les Sadducéens pour le prendre au piège,
« ceux qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection », précise le texte.

La réponse de Jésus nous donne le message qui s’adresse à nous avec force :
« (Dieu) n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Tous, en effet, vivent pour lui. »

La condition humaine qui est la nôtre ne nous permet pas d’échapper à la mort.
Juste avant sa mort, le grand roi David le disait à son fils :
« Je m’en vais par le chemin de tout le monde. » (1 R 2:2)
 
Mais il nous est possible de nous accrocher à la VIE en lettre MAJUSCULES !
Celle-là même que Jésus partage avec nous, lui qui a vaincu la mort.
C’est lui qui nous assure que Dieu, notre Dieu, nous donne cette vie qui va au-delà de la mort.

Il suffit… de l’accepter dans une attitude de foi… ce que refusaient les Sadducéens.
Le « chemin de tout le monde » devient alors… chemin de résurrection.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Images : Blog Chrétien – Centerblog     rainbowtoken.com

 

 

27è dimanche de l’année C – 2019

Bien des gens prient chaque jour – prière du matin, prière du soir, prière pour ceci et pour cela.
Il se peut que nous soyons du nombre…

Nous adressons à Dieu des requêtes de toutes sortes.
Nous le supplions pour nous-mêmes et pour nos proches.
Nous l’implorons pour ceux qui sont dans le besoin, ceux qui souffrent.

Il est vrai que nous reconnaissons aussi ses merveilles et nous lui offrons nos louanges.
Nous souvenant de tout ce qu’il a fait pour nous, notre prière exprime alors notre gratitude.
Mais… bien souvent nos besoins se font si urgents que nous en revenons à la demande –
demande pressante, insistante.

En ce dimanche, le texte de l’évangile suggère un questionnement (Lc.17:5-10).
Parmi ces nombreuses prières que nous ‘faisons’, que nous disons et répétons,
celle des apôtres a-t-elle sa place?

« En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur :
’Augmente en nous la foi’ ! »

Comment en sont-ils venus à faire cette demande, soudainement ?
Le texte ne nous donne aucune précision sur le contexte de leur requête,
on ignore tout de la situation qui l’a provoqué.

Une prière dont Jésus décrie tout le potentiel !
Elle a littéralement le pouvoir de déraciner notre indifférence, notre apathie, notre égoïsme.
Et quoi encore ?

Prière audacieuse… dangereuse?
Peut-être… dangereusement prometteuse!

Note : Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : sedifop.com