Oui, c’est Noël!
Noël d’enfants, Noël d’antan…
Noël d’autrefois, Noël de Foi…
Noël ce soir, Noël d’Espoir…
Noël dans l’obscurité, Noël de Luminosité!
Oui, c’est Noël!
Noël d’enfants, Noël d’antan…
Noël d’autrefois, Noël de Foi…
Noël ce soir, Noël d’Espoir…
Noël dans l’obscurité, Noël de Luminosité!
Au fil des jours, au gré des événements et des situations, on se pose parfois des questions…
Des questions vraiment fondamentales parce qu’elles touchent la vie –
la vie d’ici maintenant et… la vie d’après la mort.
Qu’est-ce qui donne un sens à ma vie et… qu’est-ce qui peut donner un sens à ma mort?
Tout est là.
Pourquoi se lever le matin, vaquer à ses occupations, faire face au quotidien avec ses engagements multiples, s’abandonner finalement au sommeil en fin de journée et… recommencer la même chose le lendemain?
POURQUOI?
Et… JUSQUES À QUAND?
Chacun/e tente de trouver sa réponse… LA réponse…
La 1ère lecture de ce dimanche (2 Maccabées 7 :1-2,9-14) nous présente une scène – cruelle, il faut l’avouer –
mais qui n’en est pas moins inspirante.
On y rencontre les quatre premiers d’un groupe de jeunes gens qui, malgré la torture, demeurent fidèles à la loi de leurs ancêtres qu’ils reconnaissent comme la loi de Dieu.
L’un après l’autre témoigne de sa foi avec une conviction inébranlable.
« Le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. »
« Mieux vaut mourir par la main des hommes,
quand on attend la résurrection promise par Dieu. »
Le texte dit :
« Le roi et sa suite furent frappés de la grandeur d’âme… qui comptait pour rien les souffrances. »
Ces jeunes gens avaient trouvé leur réponse… LA réponse!
La réponse suscitée par une FOI profonde et imprégnée de l’ESPÉRANCE qui ne déçoit pas.
FOI et ESPÉRANCE qui font naître la FIDÉLITÉ… jusqu’au bout!
Peut-être certain/es d’entre nous sont-ils/elles encore en recherche…
Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-c-2022/
Il se peut que nous lisions la Bible régulièrement et que nous connaissions certains textes de mémoire.
Cela peut être utile, mais cela peut aussi présenter un piège, ou du moins, un défi:
celui de ne pas toujours porter une attention soutenue à la lecture.
Et pourtant, ces textes ont parfois matière à… nous secouer, littéralement!
C’est le cas pour la 1ère lecture de ce dimanche (Actes 15:1-2,22-29).
On y voit un groupe des premiers Chrétiens rassemblés autour de Paul et Barnabé et quelques autres Anciens.
On doit résoudre un problème qui a surgi dans une communauté chrétienne.
Les délégués adressent l’assemblée et ils utilisent une expression tout à fait hors de l’ordinaire.
Avec conviction, ils disent :
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… »
Une autre traduction exprime leur pensée ainsi :
« Il nous a semblé bon, au Saint-Esprit et à nous-mêmes… »
Quelle foi, quelle audace!
Être à ce point à l’écoute de Dieu…
Être totalement imprégné de l’inspiration de l’Esprit…
Être envahi dans tout son être par la présence de Dieu…
Être absolument convaincu que l’on traduit la parole de Dieu lui-même…
Pourrions-nous en dire autant?…
Avons-nous une telle foi?…
Une foi aussi audacieuse?…
Évidemment, cela implique que:
tout cela est fait… en consultation avec lui, l’Esprit de Dieu…
« L’esprit Saint et nous… »
Évidemment, cette complicité change la perspective de la vie au quotidien!…
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-c-2022/
Le dimanche de ceux qui sont présents et… de celui qui est absent –
c’est ce que le texte de l’évangile nous présente (Jean 20:19-31).
Le dimanche de ceux qui ont vu et ont cru et… de celui qui n’a pas pu voir et refuse de croire.
On est porté à réfléchir à cette scène et à en tirer un message approprié.
Personnellement, je m’attarde à ce que je nomme : ‘La béatitude manquante’!
Oui, celle qui ne fait pas partie de la liste des huit béatitudes que l’on connaît bien.
Celles que l’on retrouve dans le texte de Matthieu où Jésus proclame ‘Bienheureux’ huit groupes de personnes (Matthieu 5:3-9).
‘La béatitude manquante’ que nous offre le texte d’aujourd’hui affirme:
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
C’est la béatitude de tous ceux, toutes celles – de nous tous et toutes qui pouvons nous l’approprier…
si seulement nous en décidons ainsi…
La FOI… CROIRE… certain/es diront : ‘C’est toute une aventure!’
Oui, et quelle aventure!
À mes yeux, la foi est un cheminement, un ‘pas-à-pas’ quotidien…
Il est plutôt rare qu’il s’agisse d’un moment lumineux et exaltant comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul.
Les chemins de Damas – comme celui de son expérience – ne sont pas la norme.
On observe plutôt un lent pèlerinage… on avance parfois allègrement, parfois péniblement…
On poursuivait le chemin et voilà qu’on s’arrête, on se questionne, on doute, on hésite…
Le parcours connaît de nouveaux départs, des détours…
On se résout à reprendre le chemin, et voilà que la joie s’empare de nous comme au premier jour…
Il y a les jours lumineux et les autres où le brouillard justement embrouille tout!
Les certitudes lentement acquises semblent avoir disparu…
Mais d’autres convictions, plus profondes encore, surgissent avec force!
Et soudain se révèle… une présence – celle de Celui qui marchait avec nous depuis le tout début –
le Seigneur Ressuscité.
C’est lui qui a guidé nos pas, inspiré notre marche et l’a conduite à ce moment de… reconnaissance,
qui est à la foi connaissance nouvelle et gratitude!
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-c-2022/
L’évangile de… la hâte!
C’est ainsi que je qualifie le texte de ce dimanche (Jean 20:1-9) – tout le monde s’empresse!
Marie-Madeleine part avant l’aube, il est dit clairement:
« de grand matin ; c’était encore les ténèbres. »
Elle se met en route pour se rendre à l’endroit où l’on a déposé le corps de Jésus.
En arrivant, elle trouve la pierre enlevée de l’entrée et le corps a disparu.
Sans tarder – je l’imagine, à la course – elle va trouver Pierre et Jean pour les informer.
Partageant sa hâte, ils partent sans délai et l’évangile précise :
« Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. »
On court, on s’empresse, on fait vite, on ne peut attendre…
En Afrique, on répète des paroles de sagesse qui affirment :
« Haraka, haraka, haina baraka. » (Swahili, Tanzania)
« La hâte n’apporte pas de bénédiction. »
Mais… il y a hâte et… hâte.
La hâte intense et empreinte d’anxiété,
la hâte inspirée par la crainte et générée par la compulsion,
cette crainte-là ne peut pas produire de résultat positif – pas de bénédiction!
Mais la hâte de Marie-Madeleine, de Pierre et de Jean –
la hâte d’une découverte, celle-là même qui débouche sur la rencontre…
Cette hâte est bénie, abondamment!
Elle peut conduire à la foi qui ouvre à…
– L’intuition d’une découverte…
– L’anticipation d’une rencontre…
– La révélation d’une présence…
Cette présence peut demeurer invisible mais elle demeure bien réelle –
C’est celle de Jésus ressuscité à jamais présent avec nous
dans la réalité de notre quotidien… si prosaïque ou déconcertant soit-il!
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-c-2022/
Lors de la 1ère journée de la vie consacrée en 1997, Jean-Paul II soulignait les trois buts de cette journée.
Une journée placée en premier lieu sous le signe de l’action de grâce « parce qu’il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères ».
L’objectif de cette journée est aussi de mieux connaître et apprécier la vie consacrée. « En contemplant le don de la vie consacrée, l’Église contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II.
La vie consacrée a pour mission prioritaire de garder vivante dans l’Église la forme historique de vie assumée par le Fils de Dieu quand il est venu sur cette terre ».
Cette journée est enfin une invitation pour toutes les personnes consacrées « à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles.
Pour cela elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusé par l’Esprit dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l’Église pour la vie du monde ».
La journée de la vie consacrée est célébrée en la fête de la Présentation du Seigneur au temple.
La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix.
Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.
Le dimanche de la Parole de Dieu a été institué par un motu proprio du Pape François, le 30 Septembre 2019. Célébré chaque 3e dimanche du temps ordinaire, ce temps veut encourager les croyants à une plus grande familiarité avec les Ecritures. Car la Parole de Dieu veut demeurer en nous pour combler nos attentes, guérir nos blessures, et venir renouveler notre foi, a d’emblée expliqué le Saint-Père dans son homélie.
C’est à travers les Ecritures Saintes et la vie de Jésus que nous pouvons découvrir quel est le vrai visage de Dieu. «Il n’est pas un observateur froid, détaché et impassible, mais le Dieu-avec-nous, qui se passionne pour notre vie et s’implique jusqu’à pleurer de nos larmes», explique François. Cette Parole nous permet d’entrer en relation avec un Dieu ni neutre ni indifférent, mais qui au contraire «nous défend, nous conseille, prend position en notre faveur, s’implique et se laisse affecter par notre douleur.», souligne le Pape.
En nous racontant l’histoire de l’amour de Dieu pour l’humanité, la Parole de Dieu nous libère également des peurs et des idées préconçues à son sujet, pouvant parfois éteindre la joie de notre foi. «La Parole brise les fausses idoles, démasque nos projections, détruit les représentations trop humaines de Dieu et nous ramène à son vrai visage, à sa miséricorde», a expliqué François. «La Parole de Dieu nourrit et renouvelle la foi : remettons-la au centre de la prière et de la vie spirituelle !»
«Frères et sœurs, demandons-nous: portons-nous dans notre cœur cette image libératrice de Dieu ou bien le considérons-nous comme un juge rigoureux de notre vie, un douanier rigide ? Notre foi est-elle porteuse d’espoir et de joie ou bien est-elle encore travaillée par la peur ?»
Il arrive bien souvent que les textes de l’évangile aient ce que je nommerais: ‘l’effet miroir’.
Telle ou telle scène nous présente Jésus avec un groupe de personnes et celles-ci pourraient tout aussi bien être nos contemporains,
nous-mêmes, en fait!
C’est ce qui me vient à l’idée en lisant le texte de ce dimanche (Jn.6:24-35).
La veille, Jésus a multiplié 5 pains et 2 poissons et plus de cinq mille personnes ont mangé à satiété.
Le lendemain, les gens sont de nouveau à la recherche de Jésus –
qui ne voudrait pas bénéficier encore une fois d’une telle largesse?!
Jésus devine leur intention et oriente leur recherche dans une autre direction:
une nourriture durable et combien plus satisfaisante!
Il leur offre cette nourriture et l’identifie comme étant lui-même.
Mais voilà que ses auditeurs répondent par le doute et exigent des preuves – des miracles, rien de moins.
Alors que Jésus a déjà guéri nombre de malades, d’infirmes, de gens affligés de toutes sortes de conditions incapacitantes et qu’il a même ressuscité des morts,
voilà qu’on réclame de lui d’autres signes!
C’est ici que je nous retrouve – ayant déjà bénéficié de tant de dons, de pardons, de guérisons, il nous arrive pourtant de ‘négocier’ notre foi en Jésus!
Comblés, nous demeurons insatisfaits et incrédules!
À notre doute persistant et notre incrédulité, quelle réponse Dieu peut-il encore donner?
Il nous a déjà promis :
« Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
Peut-il nous manquer encore quelque chose?…
Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b-2021/
« Il n’y a pas un âge de retraite pour la mission d’annoncer l’Évangile, de transmettre les traditions aux petits-enfants », a déclaré le pape François à l’occasion de la première Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées qui se tient ce dimanche 25 juillet.
Le pape François leur adresse un message qui veut les rejoindre personnellement:
Chers grands-pères, Chères grands-mères !
“Je suis avec toi tous les jours” (cf. Mt 28, 20) ! Telle est la promesse que le Seigneur a faite à ses disciples avant de monter au ciel et c’est la même promesse qu’il te répète aussi aujourd’hui, cher grand-père et chère grand-mère. À toi. “Je suis avec toi tous les jours” sont aussi les paroles qu’en tant qu’Evêque de Rome, et en tant que personne âgée comme toi, je voudrais t’adresser à l’occasion de cette première Journée Mondiale des Grands-parents et des Personnes âgées. Toute l’Eglise est proche de toi – disons-le mieux, elle nous est proche – : elle a souci de toi, elle t’aime et ne veut pas te laisser seul !
Je sais bien que ce message te parvient à un moment difficile : la pandémie a été une tempête inattendue et furieuse, une dure épreuve qui s’est abattue sur la vie de tout le monde, mais qui a réservé un traitement spécial, un traitement encore plus rude à nous, les personnes âgées. »
Le pape François les a enjoint à être ouverts aux « nouvelles invitations » que leur offre la vie. « Je peux moi-même témoigner avoir reçu l’appel à devenir évêque de Rome au moment où j’avais atteint, pour ainsi dire, l’âge de la retraite et ne pensais plus pouvoir faire grand-chose de nouveau », a-t-il déclaré. Pour le successeur de Pierre, la vocation de la personne âgée est de « conserver les racines, de transmettre la foi aux jeunes et de prendre soin des plus petits ».