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2è dimanche de l’Avent, année A – 2019

Il y a des personnes que l’on qualifierait d’indomptables optimistes!
Difficultés, déboires, désastres, pourraient en décourager bien d’autres mais…
Ces gens continuent de… ‘rêver en couleur’, comme certains disent.

Se pourrait-il que Dieu soit, lui aussi, un… ‘Indomptable optimiste’?!
L’expression ne se trouve pas dans la Bible mais… la réalité y est bien présente.

Les messagers de Dieu – les prophètes – en témoignent avec force.
Certes, les prophètes proclament parfois un message qui annonce destruction et désolation.
Mais il arrive que Dieu les envoie nous rejoindre avec des paroles qui font rêver.

C’est le cas de la 1ère lecture de ce 2è dimanche de l’Avent (Is 11:1-10).
Isaïe annonce un temps où la nature et l’humanité connaîtront une situation de sérénité exceptionnelle.
Dans un langage poétique, Isaïe affirme qu’il n’y aura plus ni mal, ni corruption.
La violence aura disparu et la paix règnera autant chez les animaux que chez les humains.

On est tenté de dire : ‘C’est un rêve, un beau rêve mais…’
On a peine a y croire – le quotidien nous offre une image tellement autre.
Et ce que nous qualifions de ‘réalité’ est tellement différente.

Oui, c’est un rêve – celui-là même de Dieu qui nous partage son plan pour notre vie.
Si seulement nous pouvions accepter d’être, nous aussi, guidés par l’Esprit de sagesse et de discernement –
Lui qui nous aidera à nous ajuster à ce plan de Dieu et… à rêver comme lui !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-a-2019-2/

 

Source : Image : youtube.com

 

 

 

 

14è dimanche de l’année, A

Des enfants théologiens? Ça n’existe pas! Vraiment?
Mais… les enfants ont peut-être ce que les théologiens désirent :
Une compréhension spontanée, non théorique mais qui leur vient tout naturellement.

L’ouverture à tout – au possible et… au rêve, au présent et… à tout ce qui n’est pas encore.
Est-ce ce à quoi Jésus fait allusion dans l’évangile de ce dimanche ? (14è de l’année A – Mt.11 :25-30).
Il dit ouvertement :

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. »

Nicodème, le sage Pharisien s’était exclamé :
« Comment étant vieux peut-on entrer dans le sein de sa mère et naître ? » (Jn.3 :4).
Évidemment ce n’est pas ce que Dieu attend de nous.

Ce qu’il nous faut chercher c’est une compréhension par l’intérieur, pour ainsi dire.
La com-préhension, à sa racine, peut exprimer : Prendre avec soi.
Prendre avec soi tous les aspects du réel et surtout – selon l’expression folklorique : ‘Ne pas couper un cheveu en quatre !’

Il y a les sages et les savants authentiques, oui, ce sont ceux qui sont imprégnés de la mentalité d’un enfant.
Ils sont sans préjugés, sans parti pris, sans entêtement à défendre leur position.
Et surtout ils savent – et combien ! – qu’ils ne savent pas tout.
Ils sont conscients de leurs limites et acceptent volontiers d’écouter, d’apprendre, de s’approprier de nouveaux aspects d’une réalité qui dépassera toujours l’intelligence humaine.

Pourrions-nous faire partie de ce groupe de ‘sages’ ?…
Ce sont ceux dont la théologie – la réflexion et la conversation sur Dieu – est celle que l’Esprit de sagesse inspire.
Puisse-t-il nous guider dans toutes nos explorations !
 

Source: Images: twitrer.com, commons.wikimedia.org

Ascension du Seigneur, année A

Je me souviens d’un livre de psychologie que l’éditeur présentait en affirmant que le voyage au plus profond de nous-mêmes est plus extraordinaire que les expéditions spatiales vers les planètes de notre galaxie. Affirmation audacieuse et pourtant…

Ce texte me revient à la mémoire en cette célébration de la fête de l’Ascension de Jésus.
Une phrase – c’est en fait une question – de la 1ère lecture (Actes 1 :1-11) en a réveillé en moi le souvenir.

« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? »

Jésus vient de disparaître aux yeux des apôtres comme s’il avait été ‘englouti’ par les nuages.
Ils ne peuvent cesser de regarder là-haut. Fascinés ? Intrigués ? Anxieux ?

C’est alors qu’ils reçoivent un message sans équivoque : ils cherchent ce qu’ils désirent là où ils ne peuvent le trouver.
Ce qu’ils désirent, évidemment, c’est la présence réelle, visible, tangible, de Jésus telle qu’ils en font fait l’expérience pendant trois ans.
Cette présence est devenue invisible, intangible mais non moins réelle.

Il leur faut en faire l’expérience autrement, dans un ‘ailleurs’, ou un ‘autrement’, avec lequel ils doivent devenir familiers.
Dans sa lettre aux Éphésiens (2è lecture: Éphésiens 1:17-23), Paul l’exprime ainsi :

« Que le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse
qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître.
Qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur. »

‘Les yeux du coeur’ : Voilà comment rejoindre ‘l’ailleurs’ ou ‘l’autrement’ de ce nouveau mode de présence du Christ.
Et, faut-il le dire, il est plus profond que les profondeurs auxquelles faisait allusion l’éditeur du livre de psychologie !
Pendant son dernier repas avec ses apôtres, la veille de sa mort, Jésus en avait parlé :

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole,
et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui.
et nous ferons notre demeure chez lui. »   (Jn.14 :23)
 
Le temps est venu mais… il faut se laisser ‘apprivoiser’ pour le reconnaître et… s’ajuster à cette présence différente mais indéfectible!…

Source: Image: christianitymy.com