Denis Mukwege et Nadia Murad, prix Nobel de la Paix
Le prix Nobel de la Paix a été attribué vendredi 5 octobre à deux personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes.
Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense.
Le choix s’inscrit sans doute dans le sillage du mouvement de libération de la parole des femmes qui agite, depuis des mois, la planète entière avec le hashtag #MeToo. Décerné vendredi 5 octobre, le prix Nobel de la Paix récompense cette année deux grandes personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes, notamment sur les théâtres de guerre.
Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense.
Deux voix pour défendre la cause des femmes
Nadia Murad Basee Taha, née en 1993 à Kocho, un village près de Sinjar en Irak, est une activiste irakienne des droits de l’homme issue de la communauté yézidie. Depuis septembre 2016, la jeune femme de 25 ans, déjà lauréate du prix Sakharov, est aussi ambassadrice de bonne volonté des Nations unies pour la dignité des victimes du trafic d’êtres humains.
Nadia Murad, porte-voix des femmes yézidies et prix Nobel de la Paix
Né en mars 1955, à Bukavu dans le Sud-Kivu en République démocratique du Congo, Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits humains congolais. Il est surnommé « L’homme qui répare les femmes », pour avoir notamment soigné les femmes violées et victimes d’excisions du Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), depuis 1999. Il est aussi pasteur chrétien évangélique de courant pentecôtiste dans une église de Bukavu.
Source : Texte : Malo Tresca , le 05/10/2018 publié dans LA CROIX Image : BBC