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Pâque juive, Pessah 2018

Vendredi 30 mars 2018 au coucher du soleil commence Pessah, ou la Pâque juive. Le premier véritable jour de fête sera donc le jour suivant, le samedi 31 mars 2018. Les festivités prendront fin au soir du samedi 7 avril 2018.

Les rites associés à Pessah :
– L’interdiction de manger toute nourriture contenant de la levure (’Hametz) pendant la fête (on ne mange pas de pain, pâtes…)
– Le commandement de manger des matzot, c’est à dire du pain n’ayant pas levé (azyme)
– Le récit de la sortie d’Égypte et l’évocation des miracles qui s’y sont déroulés (Haggada)

Le Séder est le repas rituel pris les deux premiers soirs de la fête juive de Pâque (seulement le premier soir en Israël). Au cours de ce dîner, on lit la Haggada qui retrace l’histoire de l’Exode des Hébreux hors d’Égypte où ils étaient réduits en esclavage, d’après la tradition biblique.
Le Séder répond au commandement religieux que tous les Israélites doivent rappeler et transmettre dans leurs familles le souvenir de la libération divine.

La composition du Séder
Les Juifs utilisent un plateau spécifique à l’occasion du Séder ; celui-ci doit comporter les sept éléments suivants :
– Trois Matsoth, du pain azyme, disposées l’une au-dessus de l’autre, chacune couverte séparément ;
– du Karpass, des herbes vertes (céleri, persil, radis…) ;
– de l’eau salée pour rappeler le goût des larmes des enfants d’Israël pendant leur esclavage ;
– du Maror, des herbes amères, pour rappeler l’amertume de la vie en Égypte (romaine, laitue, endives, raifort…) ;
– de la ’Harosset, un mélange fait à base de pommes, noix et cannelle dans du vin, symbole du mortier utilisé par les esclaves hébreux pour la fabrication des briques ;
– Zeroa : un os avec un peu de viande, grillé sur des braises pour rappeler le sacrifice de l’agneau Pascal à l’époque du Temple de Jérusalem ;
– Beytsa : un œuf dur, en souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem.

Tout au long du récit de l’Exode, ces aliments sont utilisés comme symboles pour rappeler différents aspects de l’histoire rapportée par la Torah. Quatre coupes de vin (ou jus de raisin) sont bues par chaque convive à des moments spécifiques du Séder.

Un dîner est également servi pendant le Séder. On dresse la table la plus belle possible, en signe de liberté. A chaque origine un plat différent : les juifs ashkénazes mangent de la carpe à la juive, une soupe chaude contenant des boulettes de farine de matsa : « les kneidlers » ; les juifs tunisiens se régalent avec le « msoki », sorte de ragoût de légumes, et le « fadd » d’agneau ; chez les Algérois, on sert un mets semblable, la « sqiya », plat de légumes et viande et matsot brisées…

Source: Texte: www.evous.fr/Pessah-ou-la-Paque juive/  Images: Lamed.fr  Askideas.com

 

Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale – 21mars

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid.

En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale [résolution 2142 (XXI)].

A l’occasion de la journée 2004, Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, a eu l’occasion de diffuser le message suivant:

Le 21 mars 1960, une manifestation non violente de protestation contre la loi sur les laissez-passer – une des institutions les plus honnies de l’apartheid – eut lieu à Sharpville, en Afrique du Sud. Bilan : 69 morts parmi les manifestants. Le massacre de Sharpville fut un moment décisif dans la lutte contre l’apartheid. Il amena aussi l’Assemblée générale [des Nations unies] à instituer cette journée annuelle, dont l’objet est d’appeler l’attention sur la lutte contre le racisme, où qu’il se manifeste et quelle que soit l’époque.

Cette année (2004) est celle du dixième anniversaire du génocide rwandais, ce qui nous rappelle les horreurs que peut entraîner la haine ethnique et raciale. C’est aussi celle du bicentenaire de la révolution à Haïti, grâce à laquelle les peuples des Caraïbes et d’Amérique latine furent libérés de l’esclavage. Et 2004 est enfin, comme l’a décidé l’Assemblée générale, l’Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition. A travers ces trois événements, nous devons non seulement honorer la mémoire des victimes de tragédies passées, mais aussi manifester notre ferme volonté d’éviter que d’autres ne subissent un sort semblable à l’avenir.

Cela veut dire que nous devons mettre fin aux conséquences, qui persistent à ce jour, de l’esclavage et du commerce des esclaves. Ces injustices historiques sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de la marginalisation, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup souffrent aujourd’hui dans différentes parties du monde, en particulier dans les pays en développement.

Le racisme est aussi une des racines du génocide. Les pratiques racistes, les idéologies racistes, et les discours déshumanisants qui nient la dignité et les droits de groupes entiers doivent être condamnés. La tolérance, le dialogue interculturel et le respect de la diversité sont plus indispensables que jamais dans un monde où les peuples sont plus interconnectés que jamais.

Un site à visiter : www.stop-discrimination.info     Source: Texte, résumé & Image: : http://www.journee-mondiale.com       Nations unies, New York, 17 mars 2004

 

De la nouveauté…

Ce lundi de la 4è semaine du Carême (Is.65:17-21) parle de choses nouvelles.
En général, les gens aiment la nouveauté.
Ce qui est nouveau, inédit, attire et peut même fasciner.
Mais il y a différentes sortes de nouveauté…
Il y a celle que nous inventons et… celle que Dieu crée!
Annie Couture en a fait l’expérience et nous en parle ouvertement.

 

2è dimanche de l’Avent, année B

À quelqu’un qui décrit l’avenir comme offrant des possibilités positives et réjouissantes, on dira parfois :
« Tu rêves en couleur! »
Le beau tableau de santé et succès, de chaleur et de bonheur nous laisse incrédule – allons donc, dans la ‘vraie vie’ les choses ne sont pas comme ça!

En parcourant l’une après l’autre les lectures de ce 2è dimanche de l’Avent, je me dis que ces textes nous font… rêver en couleur!
On dirait que c’est le monde… à l’envers!
Pas étonnant car on nous promet « un ciel nouveau et une terre nouvelle », rien de moins !
Ce sera un univers où les choses sont… AUTREMENT – oui, autrement que ce dont nous faisons l’expérience trop souvent dans la réalité quotidienne.

Peut-être la période de l’Avent est-elle le moment de… nous ajuster à Dieu et à sa manière de faire, plus encore à sa manière d’être!
Pas facile, vous pensez… et vous avez raison.
Ses promesses, ses dons, vont tellement au-delà de ce que nous osons imaginer.

C’est un Dieu qui ‘parle au cœur’, un Dieu qui parle de consolation.
Il fait paître son troupeau, porte sur son cœur les brebis qui allaitent. (Is 40:1-5.9-11)
Ce qu’il dit, c’est la paix…

Son salut est proche.
Le Seigneur donnera ses bienfaits. (Psaume 85)
Il prend patience… il veut que tous parviennent à la conversion. » (2è lecture – 2 P 3:8-14)

Je me répète ces paroles et j’essaie de me convaincre qu’elles se réaliseront.
Et voilà qu’une petite voix intérieure se fait entendre qui dit : ‘Elles se réaliseront si…

Si nous nous mettons à la tâche, celle-là même que décrit Isaïe dans la 1ère lecture et que répète le début de l’évangile de Marc (Mc.1:1-8).
Évidemment, il faut adapter les concepts et le vocabulaire à notre époque.
Mais la réalité demeure : Dieu fait des merveilles… avec notre collaboration.

Oui, l’Avent c’est le moment de s’ajuster à Dieu.
S’ajuster à Dieu et collaborer avec lui pour aplanir, élever, redresser… les montagnes de nos difficultés, les vallées de nos découragements, les chemins tordus de nos esclavages.

Source : Image : Pixabay

Note: Une autre réflexion sur des thèmes différents est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-b/

Une présentation vidéo est aussi disponible à: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-lavent-ghislaine-parle/

 

 

Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains – 30 juillet

« Cette première Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains est un appel à l’action pour faire cesser ce crime et donner de l’espoir aux victimes, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort. Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs. J’exhorte tous les pays à ratifier et à appliquer intégralement la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel relatif à la traite d’êtres humains ».    Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Une urgence planétaire
L’ONU nous invite à nous interroger sur la question de l’esclavage moderne et il est vrai que cette question concerne au moins 2,5 millions de personnes réparties sur la planète. Il s’agit aussi bien d’hommes, de femmes que d’enfants qui tombent aux mains de trafiquants dans leur pays et à l’étranger. L’esclavage dit « moderne » n’a rien à envier à ce que l’humanité a pu connaître par le passé et il est non seulement honteux dans son principe que par les maltraitances qu’il engendre.

L’escalavage, quelle que soit sa forme, n’a pas sa place dans ce monde !

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

 

Journée Mondiale contre l’esclavage des enfants – 16 avril

Parallèlement à la journée de lutte pour l’abolition de l’esclavage (2 décembre)  on « célèbre » aussi une Journée de lutte contre l’esclavage des enfants.Cette journée a été instituée en 1995 après la mort d’un jeune pakistanais de 12 ans qui avait tenté de dénoncer les mauvais traitements subis depuis qu’il avait été vendu pour rembourser une dette familiale. Ce n’est pas une coquille, vous avez bien lu « vendu » !

10 % de la main d’oeuvre potentielle

Les enfants représenteraient plus de 10% du potentiel de la main-d’œuvre mondiale, c’est dire les enjeux. Les enfants esclaves contribuent chaque année pour plus de 13 milliards d’euros au PIB mondial.

Un instrument de guerre commerciale

L’esclavage des enfants est devenu un instrument de la guerre commerciale planétaire qui voit arriver dans nos linéaires habillement, chaussures de sports et autres objects manufacturés.

Certaines grosses entreprises, diffusant des marques connues dans le monde entier, exploitent des jeunes filles et jeunes garçons dans les pays les plus pauvres. Les enfants constituent ainsi le groupe de travail le plus vulnérable et le moins protégé.

Fort heureusement, d’autres entreprises s’engagent aussi dans des combats éthiques pour tenter d’éradiquer ce fléau.

Un site à visiter : www.fides.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage – 2 décembre

esclavageSous l’égide du Ministère de la Culture en partenariat avec l’UNESCO, cet événement commémore la date anniversaire de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui, le 02 décembre 1949.

Un combat de tous les jours
La célébration de cette journée, tout en s’inspirant de l’esprit de l’abolition de la traite des noirs, actualise le combat permanent contre toutes les autres formes d’esclavage moderne qui privent à de très nombreux êtres humains, leurs libertés et leurs droits les plus élémentaires à la dignité, au travail libre, à la vie tout simplement.

Kofi Annam, le Secrétaire Général des Nations Unies, dans son message du 02 décembre 2001, en rappelant l’abolition de l’esclavage, ajoutait ceci:  » Bien des gens pensent sans doute que ce traité n’a plus lieu d’être au XXIe siècle. Or il nous faut bien admettre que l’esclavage et la servitude restent encore trop fréquents, cachés sous les noms de travail obligatoire, travail forcé, exploitation de la main d’œuvre enfantine et traite des êtres humains « , marginalisation, exclusion des groupes sociaux.

L’esclavage actuel
Aujourd’hui, le travail forcé et l’exploitation sexuelle dont sont victimes les enfants, la prostitution des femmes. Le traitement discriminatoire des travailleurs migrants, les agressions quotidiennes contre les droits de l’homme la détérioration des termes de l’échange, le poids de la dette inique et injuste ont autant de formes de privation de libertés synonymes d’un esclavage de type moderne.

L’ONU et ses organismes affiliés en collaboration avec la communauté internationale ( ONU, syndicats, société civile…), renforcent leurs instruments internationaux pour l’éradication de toutes ces t’ormes modernes d’esclavage. Il s’agit notamment de l’adoption de nouvelles conventions:

La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille;
La Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée;
La Déclaration de la Conférence mondiale contre le racisme etc…
Approfondir la réflexion sur l’ensemble de ces questions, sensibiliser l’opinion sur cette lutte actuelle contre l’esclavage de type moderne, tels sont les enjeux de la célébration de cette Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage du 02 décembre.

Objectifs
Vulgariser et sensibiliser l’opinion sur les graves violations des libertés individuelles en particulier le trafic des enfants et des femmes;
Développer et partager la réflexion sur la nécessaire mobilisation de tous les secteurs de la société pour combattre ce fléau;
Amener les Etats et les Institutions internationales à faire à appliquer les traités internationaux et les lois nationales.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Mondiale contre le travail des enfants – 12 juin

travail-enfantEn ratifiant la convention n° 182 de l’Organisation Internationale du Travail, les pays signataires se sontengagés à agir immédiatement pour interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants. Cette convention a été la plus rapidement ratifiée de l’histoire de l’OIT depuis sa création en 1919.

Parallèlement, la convention n° 138 de l’OIT a également été ratifiée par un nombre croissant de pays. Son objectif est long terme est d’obtenir l’abolition effective du travail des enfants. Au niveau des signatures, la mobilisation contre le travail des enfants ne cesse donc d’augmenter, mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres et le travail des enfants reste une réalité quotidienne dans de nombreux pays !

On estimait en effet en 2002 que le travail des enfants concernait 246 millions d’enfants entre 5 ans et 17 ans, soit un enfant sur six à l’échelle de la planète, essentiellement dans l’agriculture. Selon un rapport de l’OIT, 73 % de ces jeunes – environ 179 millions, soit un enfant sur 8 – sont soumis aux « pires formes de travail », qui mettent en péril leur bien-être moral, mental ou physique ­ et 8,4 millions sont assujettis à des activités « intrinsèquement condamnables » – esclavage, servitude pour dettes, enrôlement dans des forces armées, prostitution ou pornographie.

Le cri d’alarme de l’Organisation internationale du travail
Les chiffres montrent que l’esclavage n’a pas disparu, puisque quelque 5,7 millions de jeunes sont asservis ou sont forcés de travailler. Ces enfants ont souvent beaucoup de problèmes pour obtenir de l’aide, non seulement parce qu’ils sont jeunes, mais aussi parce qu’ils ne possèdent aucun certificat de naissance ou papiers officiels et qu’ils sont donc « invisibles » aux yeux des autorités.

« Les formes les plus dangereuses de travail des enfants dépassent largement nos estimations précédentes », s’alarme l’OIT. Sept enfants sur dix travaillent dans des exploitations agricoles, souvent pour une production locale destinée à leur propre famille. Mais environ 10 millions d’enfants (en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud) travailleraient pour une activité d’exportation, c’est-à-dire, in fine, pour des entreprises occidentales. Les secteurs les plus exposés à ce genre de pratique sont le textile, la fabrication des tapis, la récolte de tabac ou de cacao à destination des grands groupes internationaux.

Le travail des enfants concerne également les pays développés : 2,5 millions d’enfants y travailleraient. Ce phénomène touche surtout l’agriculture aux Etats-Unis, les services à la personne en Grande-Bretagne et le textile et le bâtiment en Europe du Sud…

Un site à visiter : www.ilo.org       Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale – 21 mars

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid. En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale [résolution 2142 (XXI)].wcar_sm

Le message de Kofi Annan
A l’occasion de la journée 2004, Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, a eu l’occasion de diffuser le message suivant:

Le 21 mars 1960, une manifestation non violente de protestation contre la loi sur les laissez-passer – une des institutions les plus honnies de l’apartheid – eut lieu à Sharpville, en Afrique du Sud. Bilan : 69 morts parmi les manifestants. Le massacre de Sharpville fut un moment décisif dans la lutte contre l’apartheid. Il amena aussi l’Assemblée générale [des Nations unies] à instituer cette journée annuelle, dont l’objet est d’appeler l’attention sur la lutte contre le racisme, où qu’il se manifeste et quelle que soit l’époque.

Cette année (2004) est celle du dixième anniversaire du génocide rwandais, ce qui nous rappelle les horreurs que peut entraîner la haine ethnique et raciale. C’est aussi celle du bicentenaire de la révolution à Haïti, grâce à laquelle les peuples des Caraïbes et d’Amérique latine furent libérés de l’esclavage. Et 2004 est enfin, comme l’a décidé l’Assemblée générale, l’Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition. A travers ces trois événements, nous devons non seulement honorer la mémoire des victimes de tragédies passées, mais aussi manifester notre ferme volonté d’éviter que d’autres ne subissent un sort semblable à l’avenir.

Cela veut dire que nous devons mettre fin aux conséquences, qui persistent à ce jour, de l’esclavage et du commerce des esclaves. Ces injustices historiques sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de la marginalisation, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup souffrent aujourd’hui dans différentes parties du monde, en particulier dans les pays en développement. A la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée qui s’est tenue en 2001, les Etats ont reconnu que l’esclavage et le commerce de l’esclavage avaient été des tragédies effroyables pour l’humanité et figuraient parmi les principales causes du racisme. L’Organisation des Nations Unies demeure fermement déterminée à aider les peuples et les pays à surmonter cet héritage du passé, ainsi qu’à combattre les formes contemporaines de l’esclavage – comme le travail forcé, notamment à des fins d’exploitation sexuelle – qui continuent de peser sur notre conscience collective.

Le racisme est aussi une des racines du génocide. Les pratiques racistes, les idéologies racistes, et les discours déshumanisants qui nient la dignité et les droits de groupes entiers doivent être condamnés. Mais condamner ne suffit pas: nous devons aussi renforcer nos capacités d’alerte rapide et de prévention des génocides, des massacres, des nettoyages ethniques et des autres crimes du même genre et soutenir vraiment les efforts déployés pour que les coupables soient traduits en justice, notamment devant la Cour pénale internationale. Je compte nommer prochainement un conseiller spécial pour la prévention du génocide et faire d’autres propositions visant à renforcer notre action dans ce domaine.

La tolérance, le dialogue interculturel et le respect de la diversité sont plus indispensables que jamais dans un monde où les peuples sont plus interconnectés que jamais. Nous comptons sur les gouvernements, en particulier, pour qu’ils aient la volonté politique nécessaire et agissent résolument. Cette Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est l’occasion pour chacun de nous de repenser au principe fondamental énoncé dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits l’homme, celui de l’égalité de tous les êtres humains, et le mettre en pratique.

Un site à visiter : www.stop-discrimination.info         Source: Texte & Image: Journée mondiale (Illustration:Nations U, New York, 17 mars 2004)

Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage – 2 décembre

esclavageSous l’égide du Ministère de la Culture en partenariat avec l’UNESCO, cet événement commémore la date anniversaire de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui, le 02 décembre 1949.
Un combat de tous les jours
La célébration de cette journée, tout en s’inspirant de l’esprit de l’abolition de la traite des noirs, actualise le combat permanent contre toutes les autres formes d’esclavage moderne qui privent à de très nombreux êtres humains, leurs libertés et leurs droits les plus élémentaires à la dignité, au travail libre, à la vie tout simplement.
Kofi Annam, le Secrétaire Général des Nations Unies, dans son message du 02 décembre 2001, en rappelant l’abolition de l’esclavage, ajoutait ceci:  » Bien des gens pensent sans doute que ce traité n’a plus lieu d’être au XXIe siècle. Or il nous faut bien admettre que l’esclavage et la servitude restent encore trop fréquents, cachés sous les noms de travail obligatoire, travail forcé, exploitation de la main d’œuvre enfantine et traite des êtres humains « , marginalisation, exclusion des groupes sociaux.
L’esclavage actuel
Aujourd’hui, le travail forcé et l’exploitation sexuelle dont sont victimes les enfants, la prostitution des femmes. Le traitement discriminatoire des travailleurs migrants, les agressions quotidiennes contre les droits de l’homme la détérioration des termes de l’échange, le poids de la dette inique et injuste ont autant de formes de privation de libertés synonymes d’un esclavage de type moderne.   (Site internet: Journée mondiale)