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Les contes… féérie… magie…

On dit que les enfants aiment les contes,
mais les grands aussi il faut l’avouer!
La féérie, la magie, l’inconnu, le mystérieux –
tout cela nous intriguent et nous fascinent.

Dans la vidéo qui suit, Carmen Delage nous offre
un conte inédit et riche d’un message bien spécial
qui nous est présenté par…

Mais laissons-les plutôt se présenter!

 

Nativité du Seigneur, année C – 2024-2025

Une célébration différente de toutes les autres…
LA célébration qui suscite toutes les autres, pourrait-on dire.
Et… on a vraiment dit beaucoup sur cette fête connue sous son nom populaire de NOËL.

Les historiens, les exégètes, les théologiens, les écrivains, les poètes – tous en parlent, chacun d’eux selon la perspective qui lui est propre.
Il y a, bien sûr, les auteurs des livres de l’Écriture et leur perspective à eux a quelque chose de particulier – celle de la foi.
C’est celle qu’adoptent les croyant/es qui approchent la scène avec les yeux, le cœur de celui/celle qui contemple.

Je me joins à eux tous alors que je parcours les lectures de cette célébration.
Le dernier verset de la 1ère lecture de la messe du jour retient mon attention (Isaïe 52:7-10).
Des paroles quelque peu étonnantes du prophète Isaïe qui dit:

« Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu ».

On pense aux nations éloignées, aux peuples étrangers, aux tribus de régions peu connues – c’est la signification première qui peut surgir à l’esprit.
Mais il y a les autres « lointains de la terre »…

Les malades en fin de vie luttant contre les regrets, l’anxiété…
Les migrants parcourant péniblement le sol inhospitalier de l’exil dans un pays encore inconnu…
Les prisonniers aux prises à l’isolement, à la honte, à l’amertume…
Les sans-abris qui n’ont ni foyer, ni ‘proche’ pour qui ils comptent  vraiment…

Les gens qui s’efforcent de se libérer de leur dépendance aux opioïdes et autres, et qui se sentent parfois ‘perdus’…

Les personnes que l’on désigne par un acronyme – on les nomme LGBTQ+ – qui subissent insulte et rejet…

Les citoyens de pays qui font l’expérience d’un conflit armé qui n’en finit plus et qui n’ose plus penser à une paix possible…

Il y a aussi… il faut les reconnaître, ceux qui se sentent loin… loin d’eux-mêmes et… loin de Dieu.

Eux qui osent croire (mais ce n’est PAS la foi !) que Dieu est loin d’eux…
Tous sont là… dans leur existence ‘lointaine’ de solitude, de souffrance, de pauvreté humaine…


Que tous et toutes voient enfin « le salut de notre Dieu » et découvrent que:

Si celui que l’on nomme ‘Dieu’ se tenait loin de quiconque…

il ne serait pas le Dieu devenu l’un-de-nous en cet Enfant qui a choisi d’être EMMANUEL, « Dieu avec nous ».

 

 Note: Une vidéo suit qui offre une réflexion sur le sens de ce que nous célébrons en cette fête: https://youtu.be/6RhHjE4cWYw

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/nativity-of-the-lord-year-c-2024-2025/

 

Source: Images: pexels.com (Kuntal Biswas; RDNE Stock project; Anna Shvets) unsplash.com (Zac Durant)
https://in.pinterest.com/pin

4th Sunday of Advent, Year B – 2020

We get used to things that we do often; used also to the words we repeat day after day.
The words we speak during our liturgical celebrations are no exception and…
sad to say, all too often we repeat them with our minds busy with all kinds of other thoughts.

During the Eucharistic celebration (the Mass) more than once, the priest tells us:
“The Lord be with you.”
We respond immediately – or at least, most of us do –
“And also with you.”
 
These 5 words addressed to us by the celebrant sound somehow like a wish,
a prayerful one but still a wish.
I know a few priests who rather say: “The Lord IS with you.”
 
These are the very words with which the angel Gabriel greeted Mary.
We hear them again in today’s gospel text (Luke 1:26-38).
I wonder if Mary was surprised?… Amazed?… Delighted?…
Wondering what would follow this greeting?…
Did she truly believe the message these words expressed?
 
The first time I heard the words repeated during Mass, I was suddenly made aware of what was said… to ME!
And, for some time after, I kept repeating silently to myself: The Lord is with me…
 
Perhaps this is the purpose of the period of Advent: to realize that God is with us –
yes, already with us!
We need not wait for the Nativity scene to make us believe it.

The reproduction of the Holy Family in a stable, or a cave, or any kind of shelter, will not make this more real.
It will only be a reminder of who God is now and for ever: EMMANUEL – GOD-WITH-US.

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/4e-dimanche-de-lavent-annee-b-2020/

 

Source: Image: YouTube

Fête de la Pentecôte, année A – 2020

En ce dimanche de la Pentecôte, la 1ère ligne de la 2è lecture (1 Co.12:3-7,12-13) nous dit,
mieux encore, le texte nous avertit :

« Personne n’est capable de dire : « Jésus est Seigneur »
sinon dans l’Esprit Saint. »

Comment exprimer l’inexprimable?
Par définition, ce n’est pas possible.
Comment parler… de Dieu, oui, DIEU?
Et comment parler… à Dieu?

Les humains que nous sommes ne peuvent que balbutier.
Mais un humain parmi nous – Emmanuel, l’Homme-Dieu – a bien su le faire.
Il a nommé Dieu de son vrai nom : ‘Père’, avec l’accent unique qui était le sien.

Et il nous rend capable de le faire nous aussi.
Il le fait en nous donnant – et sans réserve – SON Esprit.

En écrivant aux premiers chrétiens de Rome, l’apôtre Paul les assure:

« L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut.
L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. » (Rom.8:26)
 
Et si c’était cela le secret de la Pentecôte… permettre à Dieu d’être Dieu en nous?
La SAGESSE de la Pentecôte, l’Esprit de Dieu –
Dieu avec nous, Dien en nous, Dieu pour nous…

Un secret à découvrir… une sagesse à s’approprier…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-a-2020/

 

Source: Image: Pxfuel

Fête de la Sainte Famille, année A – 2019

Quittant l’Égypte, en route vers Nazareth

La Sainte Famille… on la regarde… on les imagine : Jésus, Marie et Joseph.
Imagine, car en réalité on connait bien peu ce qui se passait chez eux à Nazareth.
Mais on sait une chose, LA chose la plus importante : Dieu habitait là!
 
Et de l’image idéale de cette famille, on passe à nos familles… 
De nos jours, on utilise toutes sortes de qualificatifs pour les décrire :

Famille unie – oui, il y en a, bien sûr, et il fait bon les rencontrer.
Famille ‘éclatée’, aussi, et on le déplore…
Famille ‘reconstituée’, on la regarde avec espoir pour ce nouveau départ…
Famille ‘monoparentale’, on devine les difficultés auxquelles fait face une seule personne…

Il y a toutes ces familles et bien d’autres…
Familles dans le besoin, aux prises à des problèmes qui semblent insurmontables…
Familles de parents d’un enfant handicapé, d’un ado en fugue, d’un proche en prison…
Familles de réfugiés, de migrants refusés ici et là…
Familles d’un enfant atteint d’une maladie dite ‘orpheline’…
Et les orphelins en attente… d’une famille d’adoption…

Saintes, ces familles?
La bonne nouvelle c’est que toutes peuvent l’être!
Il suffit que Dieu habite là.
 
On se dit que la situation est trop difficile, trop compliquée, trop… désespérée…
pour que Dieu demeure chez nous.
Mais Jésus, devenu l’un-de-nous (c’est son nom : Emmanuel) a,
par le passé, fait preuve d’un extraordinaire sens d’adaptation!
Pour désigner ce sens d’adaptation on emploie un terme théologique : l’Incarnation.

C’est justement ce que l’on célèbre à Noël.
Lui nous accompagnera, petit pas par petit pas, sur la route de la sainteté…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-a-2019/

 

Source: Image: www.thechurchnews.com

 

 

 

 

 

 

 

5è dimanche de Pâques, année C – 2019

Il arrive que nous disions que nous voulons vraiment obtenir quelque chose.
Mais il se peut que nous ressemblions à cet homme parcourant l’univers à la recherche d’une espèce de fleur très rare alors qu’elle se trouve cachée dans son jardin!
Il nous arrive d’être à la recherche de quelque chose qui, à notre insu, se trouve chez nous, en nous.

C’est la réflexion qui me vient en lisant le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Ap.21:1-5).
L’apôtre Jean nous parle de la Jérusalem céleste et notre imagination offre différentes représentations de cette expression.
Des images que la littérature et l’art peuvent offrir pour décrire cette ville-du-futur que certains s’empressent de qualifier de ‘mythique’.

Mais ne s’agirait-il pas plutôt d’un endroit bien réel et bien… PRÉSENT?
Jean parle au futur mais… il est déjà commencé!
Le texte dit :

 

« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux,
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. »

Larmes, mort, deuil et douleur – tout cela fait encore partie de notre quotidien, c’est vrai.
Mais Dieu est déjà avec nous, il a déjà établi sa demeure parmi nous.
Il a même choisi un nom qui nous le dit bien clairement.
Il se fait connaître à nous comme : EMMANUEL : DIEU-AVEC-NOUS.

C’est ce que nous célébrons à Noël et…
il est bien dommage que nous l’oubliions si tôt terminées les célébrations de cette fête.
Mais au risque de frôler le style publicitaire, une théologie authentique peut affirmer :
‘C’est Noël tous les jours!’

Oui, c’est là la signification profonde de ce que les théologiens nomment ‘le mystère de l’Incarnation’.
Dieu ‘l’un-de-nous’ est avec nous en permanence!
Nul besoin de parcourir l’univers pour le chercher – il est là… si près!…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2019/

Source : Images : fr.wikipedia.org   lds.org

Noël, année C

NOËL – 4 lettres, un mot bien court.

On a dit, écrit, décrit, transcrit, tant de choses sur ce mot. On l’a évoqué, prononcé, crié, chanté… NOËL ! NOËL !

Il y a les légendes et les mythes, les histoires et les contes et, au cœur de tout cela : la RÉALITÉ – la réalité d’un Dieu qui s’est voulu… humain. À la vue de cette expression, vous arrêtez de lire…

Mais c’est cela NOËL : l’extraordinaire – certains oseraient dire – l’extravagante, décision de Dieu de se faire l’un de nous ! Il y a de quoi arrêter de lire et… de considérer… s’émerveiller… adorer…

Certaines personnes décrivent cet événement comme un ‘mystère’ et c’en est un ! Il ne faut surtout pas penser qu’on ne doit pas tenter de comprendre, mais il faut poursuivre l’effort de compréhension tout au long de notre vie !

Qui oserait juxtaposer ces deux mots : DIEU et CHAIR ?! Mais il faut le faire, pas d’autre voie pour com-prendre = prendre avec soi-même cette réalité. Les théologiens, pour le faire, utilisent un terme… respectueux : IN-CARN-ATION = dans la chair.

L’apôtre Jean l’a dit sans hésitation:

 

« Le Verbe s’est fait CHAIR. » (Jn.1:14)

Et, de son côté, Paul écrit aux Philippiens : «De condition divine, il est devenu semblable aux humains. » (Ph.2:6-7)

EMMANUEL, « Dieu-avec-nous », Dieu, l’un de nous !

Si ce n’était pas cela Noël……… ce serait quoi au juste ?!

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/christmas-year-c/

 

Source : Image: YouTube

 

 

 

Un conte de NOËL

Légendes et contes sont associés à Noël.

Ils sont de différentes périodes dans l’histoire

et ils ont leur origine dans différentes cultures.

En voici un, « tout nouveau, tout beau » –

texte et chant réalisés ici, au Québec…

pour votre enchantement!

BON VISIONNEMENT !

 

 

 

 

Célébration de Noël, année B

« Un enfant nous est né… »   (1ère lecture, nuit de Noël – Is.9 :1-6)

Il faut … traduire pour qu’il nous inspire…

 

NOËL : il y a la magie et la féérie,

            Il y a la trève et le rêve,

            Il y a l’historique et le poétique,

            Il y a le pratique et le théologique,

            Il y a le savoir, la mémoire, l’espoir,

            Il y a les désirs, les plaisirs, les sourires,

            Il y a les chansons, les dons, les pardons.

            Il y a le présage, l’image, le message.

            Il y a le présent et… le Présent,

            Il y a l’avènement, l’enfantement, l’enchantement.

            Il y a la vie… la Vie – le divin devenu humain,

                        Le ‘réellement RÉEL’ : L’Emmanuel !

Un jour… pour toujours !

 

Source: Image: YouTube  lds.org