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32è dimanche de l’année B – 2024

Elle était veuve, veuve et pauvre, mais d’une générosité admirable.
A-t-elle vu Jésus qui était là?

Il était « assis dans le Temple en face de la salle du trésor,
et regardait comment la foule y mettait de l’argent ».

Jésus regardait la scène et il remarquait que:
« beaucoup de riches mettaient de grosses sommes » en offrande.
Cette pauvre femme est possiblement passée inaperçue aux yeux des gens présents.

On ignore si cette femme a vu Jésus, mais Jésus, lui, l’a vue.
Il l’a vue et il s’est émerveillé au point de dire à ses disciples:

« Amen, je vous le dis: cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres.
car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence:
elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

Le « plus que tous les autres » était une somme bien modeste:
cette femme n’avait mis que « deux petites pièces de monnaie »,
mais elle avait mis tout ce qu’elle avait.

Cette scène de l’évangile (Marc 1:38-44) a de quoi nous interpeler!
Je me souviens avoir lu une réflexion que cette scène impressionnante illustre bien.
Le texte disait que ce qui caractérise la générosité c’est ce qui nous reste une fois qu’on a fait un don!

Ce qui nous reste… après avoir donné…
Spontanéité… Générosité…
Dieu lui-même qui a suscité un tel geste s’en émerveille!

 

Note: La première partie de la vidéo qui suit – de la série ‘Les Anonymes de l’évangile’ – présente cette scène de l’évangile:  https://youtu.be/q3wwpTDlPPI?si=PRhCNee2AoNLqGrw

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-b-2024/

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

Fête de l’Action de Grâces

Très tôt, les parents apprennent à leurs petits à dire un mot, petit lui aussi, mais si riche de sens: MERCI!
Les grands doivent le dire aussi, évidemment.

Et en cette fête annuelle de l’Action de Grâces, il ne faut surtout pas oublier la gracieuseté inouïe de celui de qui nous viennent tant de dons et bénédictions!
Le Psaume 135 nous aide à exprimer notre reconnaissance (voir texte biblique).

Le poème qui suit fait écho au verset principal du Psaume.

« Rendez grâce au Seigneur car il est bon. »  (Ps.135)

M E R C I

Magnifier, certes, et bénir le Seigneur
Multiples ses bienfaits à toute heure
Mille dons reçus pour notre bonheur.
 

Émerveillement devant sa création
Et l’abondance de ses bénédictions
En tout temps ses bienfaits nous recevons.
 

Regarder et lentement réfléchir
Reconnaissance pour tout le plaisir
Riche moisson de souvenirs.
 

Comment ne pas admirer une telle plénitude?
Comment ne pas être rempli de gratitude?
C‘est un jour de joie, vraie béatitude!
 

Il est beau et bon, c’est certain,
Il convient de rendre grâce soir et matin,
Immense son amour qui n’a pas de fin.

 

Source: Images: WallpapersBrowse  lanimg.com

L’alphabet du Carême – Lettre W

W pour Wow (Wouah)!

On ne trouve pas dans les textes de l’évangile des mots commençant par W –
pas de wagon, de wapiti, ou de watt comme unité de mesure de puissance électrique!
Mais un mot de nos ami/es anglosaxons, accepté dans des dictionnaires français, peut nous servir: le mot WOW, parfois francisé comme Waouh.

Il ne se trouve pas comme tel dans l’évangile, mais sa signification y est bien révélée dans certaines scènes.
Il exprime quelque chose qui suscite l’enthousiasme.
Une situation, une expérience, qui provoque la surprise, l’admiration, l’émerveillement.
On ne peut s’empêcher de s’exclamer: WOW!

Une scène de l’évangile décrit bien une telle réaction.
Il s’agit du retour des disciples que Jésus avait envoyé prêcher et guérir les malades.
Ils reviennent tout heureux du résultat de leurs efforts apostoliques.

« Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant:
« Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom » (Luc 10:17).

Il semble que leur expérience positive ait été au-delà de ce qu’ils avaient anticipé
et ils décrivent à Jésus leur surprise et leur joie.

Jésus lui-même avait eu, un jour, ce que l’on pourrait nommer son moment ‘wow’.
Il exprimait alors à son Père son admiration devant sa révélation privilégiée aux petits:

« Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre,
de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents,
et de ce que tu les as révélées aux enfants.
Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi » (Matthieu 11:25).

Si quelqu’un vous demandait si vous avez déjà eu un ‘moment WOW’…
Pouvez-vous revoir en esprit une situation où, spontanément, vous vous êtes exclamé: ‘Waouh’! ?

Le Carême peut s’avérer une période particulièrement appropriée pour retrouver un esprit d’admiration –
admiration pour ce qui est BIEN, BEAU, et BON…

Et aussi pour rendre grâce à Dieu qui nous donne de vivre de tels moments –
ces moments où nous sommes possédé/es par l’émerveillement, envahi/es par l’enthousiasme!

Le Psalmiste avait goûté à ces moments lorsqu’il affirmait :
« Seigneur, mon Dieu, combien tu as fait de merveilles, de projets pour nous…
Je veux le publier, le redire, il en est trop pour les dénombrer » (Psaume 40:6).

À nous d’en faire une version personnalisée…

Source: Image: pexels.com (Vie Studio)

 

Un conte de Noël pour notre temps

Les contes… les enfants les aiment et… les grands aussi!

Anticipation, fascination…

Émerveillement déjà… dans l’attente de ce qui suivra!

 

En cette période de Noël, voici un conte… avec une différence,

‘Un conte pour notre temps’.

Il offre un message pour chacun et chacune,

un message pour vous!…

 

 

 

 

 

Fête de la Pentecôte, année A – 2023

Nous, les humains, sommes des créatures étranges et plutôt compliquées!
Tant d’éléments contribuent à former notre personnalité!
Des facteurs multiples forgent notre identité respective.

Cette réflexion m’est venue à l’esprit en lisant la 1ère lecture de ce dimanche. (Actes 2:1-11)
Le texte présente la scène de la venue de l’Esprit-Saint chez les apôtres réunis.
On y retrouve ces paroles qui décrivent l’attitude de ceux qui en sont témoins:

« Ils étaient en pleine confusion…
Dans la stupéfaction et l’émerveillement, ils disaient:
« Comment se fait-il…? »

C’est ainsi que réagissent ceux qui deviendront les premiers chrétiens.
Ils perçoivent un bruit insolite,
ils voient des langues de feux se placer au-dessus des apôtres,
ils les entendent prêcher dans un langage que chacun reconnaît comme le sien…
« Comment se fait-il…? »

Se pourrait-il que leur réaction soit la nôtre en présence de Dieu?
Leurs émotions ne sont-elles pas ce que nous éprouvons nous-mêmes en rencontrant Dieu?

Il est tout autre que ce que nous avions envisagé.
Sa présence défie nos concepts et déjoue notre imagination.
Sa proximité nous étonne et provoque peut-être confusion, stupéfaction…
Mais elle éveille aussi… notre émerveillement!

Dieu à la fois si grand et si proche!
Si puissant et si compatissant!
Dieu si autre et pourtant l’un de nous!

La fête de Noël nous l’avait révélé.
La fête de la Pentecôte nous le manifeste d’une manière éclatante!

Seul l’Esprit de Dieu peut faire de nous des « adorateurs en esprit et en vérité »
ceux-là/celles-là mêmes que Dieu désire (Jean 4:23).

 

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Engin Akyurt)   pexels.com (Meruyet Gonullu) 

4è dimanche de l’année C – 2022

Lire les textes de la Bible peut susciter toutes sortes de pensées et… de réactions.
Et, des réactions, il y en a aussi dans les textes eux-mêmes!

Le chemin est parfois court entre l’admiration et… la condamnation –
c’est ce qui me vient à l’esprit à la lecture de l’évangile de ce dimanche (Luc 4:21-30).

À la suite de la lecture du prophète Isaïe, Jésus adresse les gens présents dans la synagogue.
Le texte dit:
« Tous lui rendaient témoignage et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche. »
 
Mais quelques versets plus tard, on peut lire:
« Dans la synagogue, tous devinrent furieux…
Ils poussèrent Jésus hors de la ville, jusqu’à un escarpement… pour le précipiter en bas. »

 
Les gens sont passés de l’émerveillement à la colère, et pourquoi?
Parce qu’ils ont été… interpelés!

Il ne s’agit plus de texte abstrait mais d’un message… personnalisé.
Ce ne sont plus uniquement de belles paroles inspirantes, mais un appel à l’acceptation –
l’acceptation de Jésus comme Messager de Dieu.

Inspirantes, les paroles le demeurent mais elles sont devenues… exigeantes – de l’exigence même de Dieu!
Reconnaître Dieu et accepter ses interpellations, quelle que soit la forme qu’elles prennent…

Être prêt à passer de l’admiration à l’action qu’il désire de nous, ici, maintenant…
Accepter les circonstances que nous n’aurions pas choisies, les situations que nous n’apprécions guère…
Tout simplement parce que c’est précisément là que Dieu nous attend.

Il attend… Il attendra… jusqu’à ce que nous lui prêtions attention et que nous acceptions, sans condition, ce qu’il nous propose.
Évidemment, cela est toujours le mieux qui puisse nous arriver mais…
il nous faut parfois cheminer longuement avant de… nous rendre à l’évidence!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Christ Church Lanark

4è dimanche de l’Avent, année C – 2021

Certains textes de l’évangile nous sont si familiers que nous pouvons les répéter facilement.
Celui de ce dimanche qui nous présente la visite de Marie à sa cousine Élisabeth est l’un de ceux-là (Luc 1:30-45).
La conversation entre les deux femmes nous est bien connue.
Aujourd’hui, seulement les paroles de cette cousine réputée stérile et maintenant enceinte sont offertes à notre réflexion.

Après avoir salué Marie d’une manière assez exceptionnelle, Élisabeth se pose une question, à elle-même, autant qu’à Marie:
« D’où m’est-il donné … »
 
Dans le langage d’aujourd’hui, une femme dirait sans doute:
‘Comment une telle chose peut-elle m’être donnée,
qui peut me faire une telle faveur?’
 
Ce sont ces paroles qui retiennent mon attention.
Non seulement mon attention mais aussi mon intention –
celle de les répéter et de… m’émerveiller moi aussi!

En cette période de l’Avent, alors que nous nous préparons à célébrer de nouveau
la merveille extraordinaire de Dieu-devenu-l’un-de-nous,
il est bon de nous remémorer tant d’autres merveilles qui continuent de se réaliser dans notre propre vie.

Élisabeth était étonnée…
Peut-être nous faut-il réapprendre l’étonnement qui se transforme en émerveillement!…

Tant de choses belles et bonnes nous arrivent, imprévues, inattendues, et pourtant combien bénéfiques!
Trop souvent nous les recevons en tenant un peu pour acquis ce qui nous fait tant de bien!
Nous manquons d’un identifier la source et… d’en remercier leur auteur!

Avant de nous retirer pour le repos de la nuit, il serait bon de répéter la question d’Élisabeth:
« D’où m’est-il donné … »
et de visionner, avec émerveillement, ce qui tout au long de la journée nous a été une… visitation de Dieu.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c-2021/

Et dans une courte vidéo, Ghislaine Deslières nous partage ses pensées en ce 4è dimanche de l’Avent, année C: https://youtu.be/Rgi6z2MpJAM

 

Source: Image: Free Bible Images

4è dimanche du Carême, année B – 2021

« Je ne peux pas le croire! » – il arrive assez souvent que l’on entende cette expression.
Ces paroles sont prononcées dans différentes situations qui, toutes, suscitent l’étonnement.
On a peine à croire que…

  • un tel succès ait pu être obtenu;
  • une telle opportunité se soit présentée;
  • une telle rencontre se soit produite;
  • une telle guérison ait été réalisée;
  • un tel conflit ait été résolu aussi facilement;
  • une telle personne ait changé à ce point, etc.

Chaque fois la surprise fait jaillir les mots: « Je ne peux pas le croire! »
Le résultat que l’on peut observer semblait absolument impossible.
Les circonstances qui sont décrites défient les anticipations et l’imagination des gens.
Et, à l’étonnement se joint l’émerveillement!

Mais, il se peut que l’étonnement se transforme en… incrédulité.
Cela se produit parfois, malheureusement, en ce qui concerne… Dieu.
Il réalise pour nous, oui, pour nous, des choses si extraordinaires, qu’on n’ose y croire…

Le texte de l’évangile de ce dimanche en est un exemple (Jn.3:14-21).
On y retrouve ces paroles :

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. 

Absolument extraordinaire – alors que l’on envisage si souvent Dieu comme un juge sévère.
Impensable, inimaginable, impossible – un Dieu dont l’amour pour nous soit à ce point démesuré, extravagant!…

Si seulement on y croyait…
Et… ces paroles ne sont pas simplement des mots imprimés, publiés, distribués…
C’est Jésus lui-même qui a parlé.
Si seulement on Le croyait, LUI…
 

Note: Une autre réflexion sur un thème semblable est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-b-2021/

Une vidéo est offerte où Nicodème que l’on retrouve dans l’évangile relate sa rencontre avec Jésus:  https://youtu.be/cnL7srXpbok

Source: Image: DailyVerses.net

Les Psaumes… toujours actuels, toujours ponctuels – 10è épisode

Les créatures de toutes sortes suscitent notre admiration.
Mais celle qui devrait provoquer notre émerveillement
avec le plus d’intensité n’est autre que… nous-mêmes!
Et ce qui est le plus merveilleux c’est que…
c’est Dieu lui-même qui en a fait ainsi!
La conclusion de ces présentation sur les Psaumes nous le rappelle.