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3è dimanche de l’année, A

Un renversement de situation… Il y en a de toutes sortes.

La personne qui a du mal à boucler les fins de mois et qui se retrouve soudainement très riche.
La guérison d’une maladie qu’on avait crue en phase terminale.
L’emploi idéal qui semblait hors d’atteinte et qui, tout à coup, nous est offert.
L’enfant de la rue qui devient une étoile de cinéma.
La rencontre inattendue de la personne dont on rêvait pour partager notre existence alourdie par la solitude.

Dans de telles situations, souvent la personne dira : « Je ne peux pas le croire! Je n’osais plus espérer une telle chose… Et dire que ça m’arrive à moi! »

C’est un peu ce genre de retournement que le prophète Isaïe nous présente dans la 1ère lecture de ce dimanche (3è de l’année A : Is.8 :23 – 9 :3) :

« Dans un premier temps, le Seigneur a couvert de honte le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ;
mais ensuite, il a couvert de gloire le pays au-delà du Jourdain… 
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière…    
Tu as prodigué la joie,tu as fait grandir l’allégresse…
Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran, tu les as brisés
 »

La honte est changée en gloire, les ténèbres font place à une grande lumière, la joie fait disparaître la douleur et le poids de l’épreuve a disparu.
On se croirait encore dans l’atmosphère de Noël et, de fait, c’est un texte qui fait partie la liturgie de cette célébration – la célébration de… « Dieu-avec-nous ».

Dieu-avec-nous – c’est lui qui peut opérer de tels renversements de situation.
Et cela, pas seulement dans un passé lointain, pas uniquement pour la petite nation qu’était le peuple d’Israël, mais aujourd’hui, ici, chez nous.

Mais… il faut le dire : Dieu-avec-nous c’est Dieu qui agit en notre faveur, qui collabore avec nous mais qui attend aussi… NOTRE collaboration!
Alors, oui, ce qui en résultera nous fera dire avec émerveillement :
« Je ne peux pas le croire! Je n’osais plus espérer une telle chose… Et dire que ça m’arrive à moi! »

Source: Images: projectavalon.net; Dreamstime.com

 

 

 

 

5è dimanche de Pâques, C

« Tu rêves en couleur! »
On vous l’a peut-être dit, ou vous avez entendu ces mots adressés à quelqu’un de votre entourage.
Une voisine décrivait la soirée anticipée – les ami/es, les activités, la bouffe – tout serait absolument parfait!
Et les paroles furent prononcées : « Tu rêves en couleur! »
Un collègue de travail projetait une excursion en montagne ou rien ne laisserait à désirer. À lui aussi, on a dit : « Tu rêves en couleur! »

Si notre imagination nous présente une situation où tout répond à nos désirs et nos souhaits sont exaucés jusque dans les moindre détails, alors il est peut-être vrai de dire que « nous rêvons en couleur » – car il est rare que la vie s’ajuste aussi fidèlement à nos attentes et… nos caprices!

20-Things-Which-Make-Women-So-Women-9, gloryonbyekere.blogspotEn lisant la 2è lecture de ce 5è dimanche de Pâques (année C) du livre de la Révélation ou Apocalypse (Ap.21 :1-5) cette expression m’est soudainement venue à l’esprit – oui, cette lecture nous invite à… « rêver en couleur! »

« Dieu aura sa demeure avec les humains…
Lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
De mort, il n’y en aura plus;
De pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus… »

Oui, on a l’impression de rêver et toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ne suffisent pas à peindre une telle situation de bonheur intense et durable. Et ici, notre imagination n’est pas coupable d’outrepasser la réalité. Dieu lui-même se porte garant de cet état qui nous comblera au-delà de nos rêves les plus audacieux! Le texte se termine en nous assurant : « Ces paroles sont certaines et vraies. »

Peut-être qu’avec Dieu « rêver en couleur »  c’est tout simplement anticiper ce qu’il a déjà préparé pour nous… C’est là, la nature même de l’ESPÉRANCE !

Source: Image: gloryonyekere.blogspot

Journée Mondiale de la maladie de Parkinson – 11 avril

parkinsons-tulip-570Cette maladie fut décrite pour la première fois par James Parkinson, (1755-1824), médecin Anglais, en 1817; il décrivit celle-ci sous le nom de « Paralysie agitante ». Charcot (1825-1893), médecin Français à l’hôpital de la Salpêtrière, donna le nom définitif à cette maladie : « Maladie de Parkinson ». Le 11 Avril, date anniversaire de la naissance de James Parkinson, est devenue, depuis 1997, la Journée Mondiale du Parkinson, mais suivant les pays, la date varie quelque peu.

L’EPDA (European Parkinson’s Disease Association : Association Européenne du Parkinson) a choisi comme emblème la tulipe, créée par les Néerlandais, de couleur rouge et blanche et baptisée « James Parkinson ».

La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, rare avant 45 ans, touchant 1,5 % de la population de plus de 65 ans, qui atteint autant les hommes que les femmes. La lésion fondamentale est la dégénérescence d’un certain type de neurones : les neurones dopaminergiques. Ces neurones produisent de la dopamine, qui est une des substances neurotransmettrices du système nerveux. Elle intervient notamment au niveau de neurones responsables du contrôle des mouvements du corps. Il y a lors de la maladie de Parkinson un déficit en dopamine dans le cerveau et cela se manifeste par des troubles des mouvements.

Les signes de la maladie
Le début de la maladie est insidieux : réduction de l’activité, fatigabilité anormale, douleurs mal localisées, difficultés d’écriture, tremblement d’une main, raideur fluctuante, etc. Progressivement, les autres signes de la maladie vont apparaître. Ce sont principalement :

Evolution de la maladie
La maladie de Parkinson est une maladie chronique, que les traitements permettent de largement améliorer mais pas de guérir. Initialement, les troubles sont généralement discrets, ne nécessitant pas toujours de traitement. Le début du traitement s’accompagne quasiment toujours d’une grande amélioration voire d’une disparition des signes de la maladie. Cette période de grande efficacité des médicaments, qu’on appelle parfois « lune de miel », dure le plus souvent plusieurs années.

Un site à visiter : www.franceparkinson.fr     Source: Texte: Journée mondiale (extraits);  Image: www.artandaging.com

Je te souhaite…

En cette période où nous échangeons des bons souhaits de toutes sortes, j’ai reçu un texte dont le message est assez spécial. Vous pouvez en juger par vous-mêmes!

28139726-pagina-del-calendario-con-marcata-data-del-31Récemment, j’ai surpris un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble à l’aéroport. On avait annoncé le départ. Debout près de la porte de sécurité, ils se sont serrés et le père a dit « Je t’aime et je te souhaite assez. »

La fille a répondu « Papa, notre vie ensemble a été plus qu’assez. Ton amour a été tout ce dont j’avais besoin. Je te souhaite assez, aussi, papa. »

Ils se sont embrassés et la fille est partie. Le père a marché vers la fenêtre où j’étais assise. Je pouvais voir qu’il avait besoin et qu’il voulait pleurer. J’ai essayé de ne pas m’imposer et respecter son intimité, mais il m’a demandé « Vous est-il déjà arrivé de dire au revoir à quelqu’un en sachant que vous ne vous reverriez jamais ? »

« Oui. » j’ai répondu. « Me permettez-vous de vous demander pourquoi vous croyez que vous ne vous reverrez jamais ? ».

« Je suis vieux et elle vit si loin. J’ai de gros défis devant moi et la réalité est que son prochain voyage sera pour mon enterrement» a-t-il dit.

« Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite assez. » Est-ce que je peux vous demander ce que cela signifie ? »
Il a commencé à sourire. « C’est un souhait qui nous vient de plusieurs générations qui nous ont précédé. Mes parents avaient l’habitude de le dire à chacun. » Il a fait une pause un moment et regarda au plafond, comme s’il essayait de se rappeler en détail, et il a souri encore plus. « Quand nous disons « Je te souhaite assez » nous souhaitons que l’autre personne ait une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour les garder heureux.. » Alors, se tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s’il récitait un texte mémorisé.

Je te souhaite assez de soleil pour maintenir ton attitude lumineuse peu importe que la journée soit grise et moche.

Je te souhaite assez de pluie pour apprécier le soleil encore plus.

Je te souhaite assez de bonheur pour maintenir ton esprit vivant et éternel.

Je te souhaite assez de douleur de sorte que même la plus petite des joies dans la vie puisse te sembler grande.

Je te souhaite assez de gain pour satisfaire tes besoins.

Je te souhaite assez de perte pour apprécier tout ce que tu possèdes.

Je te souhaite assez d’Au revoir pour te permettre de bien te rendre à l’Au revoir final.

Alors, à chacun et chacune de vous, en ce début d’année, la ‘webmaster’ de ce site vous souhaite ‘ASSEZ pour…!’