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Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains – 30 juillet

« Cette première Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains (en 2013) est un appel à l’action pour faire cesser ce crime et donner de l’espoir aux victimes, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort. Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs. J’exhorte tous les pays à ratifier et à appliquer intégralement la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel relatif à la traite d’êtres humains ».
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Une urgence planétaire
L’ONU nous invite à nous interroger sur la question de l’esclavage moderne et il est vrai que cette question concerne au moins 2,5 millions de personnes réparties sur la planète. Il s’agit aussi bien d’hommes, de femmes que d’enfants qui tombent aux mains de trafiquants dans leur pays et à l’étranger. L’esclavage dit « moderne » n’a rien à envier à ce que l’humanité a pu connaître par le passé et il est non seulement honteux dans son principe que par les maltraitances qu’il engendre.

L’escalavage, quelle que soit sa forme, n’a pas sa place dans ce monde !

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Images : Journée mondiale

 

Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées – 23 juillet 2023

Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

En 2021, l’Eglise Catholique a décidé de promulguer une journée mondiale consacrée aux grands-parents et aux personnes âgées. La date choisie, en juillet, le 4ème dimanche de juillet précisément, n’est pas le fruit du hasard puisqu’elle a été choisie juste avant la fête de Sainte Anne et Saint Joachim, qui sont les parents de la Vierge Marie et donc les grands parents du Christ.

Sa miséricorde s’étend d’âge en âge

Le thème choisi par le Saint-Père pour l’édition 2023 est directement tiré de l’évangile selon Saint Luc “Sa miséricorde s’étend d’âge en âge”..

Rendons à César…

Il convient tout de même de noter qu’il existe déjà une autre journée consacrée aux personnes âgées, promulguée elle par les Nations Unies. Elle est célébrée le 1er octobre.

Un site à visiter : www.vaticannews.va     Source: Texte & Image:  Journée mondiale

La Journée des grands-parents est l’occasion de rendre leur dignité aux laissés-pour-compte

«Sa miséricorde s’étend d’âge en âge» est le thème de la troisième édition de l’événement mondial voulu par François, qui sera célébré le 23 juillet par une messe du pape sur la place Saint-Pierre. Il est lié aux JMJ de Lisbonne pour mettre en évidence le dialogue avec les jeunes. La Journée est l’occasion de réfléchir avec et pour les personnes âgées.
Source: Texte & Image: vaticannews.ca

Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture – 26 juin

Les tortionnaires ne doivent jamais être autorisés à échapper aux conséquences de leurs crimes, et les systèmes qui permettent la torture devraient être démantelés ou transformés.

Secrétaire général António Guterres

La torture : un crime contre l’humanité

La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l’être humain. Malgré l’interdiction absolue de la torture en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde. La protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d’autres formes de traitements cruels, inhumains et dégradants. Ses conséquences vont souvent au-delà de l’acte isolé sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence.

L’ONU a toujours condamné la torture comme l’un des actes les plus viles commis par des êtres humains sur leurs semblables.

La torture est un crime en vertu du droit international et fait l’objet d’une interdiction absolue qui ne peut être justifiée en aucune circonstance. Cette interdiction fait partie du droit international et s’applique à tous les membres de la communauté internationale, que l’État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite. La pratique systématique ou généralisée de la torture constitue un crime contre l’humanité.

Par la résolution 52/149 adoptée le 12 décembre 1997, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, en vue d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application effective de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987.

Le 26 juin est l’occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États Membres de l’ONU, la société civile et les individus à travers le monde pour s’unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui ont été (ou sont encore) victimes de torture.

Guérir grâce à la réadaptation

Des programmes de réhabilitation sont nécessaires pour permettre aux victimes une transition de l’horreur à la guérison. Le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture, administré par le Bureau des droits de l’homme, est un mécanisme unique, axé sur les victimes et leur famille afin de leur apporter un soutien financier. Créé en 1981, avec pour mandat de soutenir les victimes de torture et leurs familles, le Fonds fonctionne en acheminant des contributions volontaires vers des organisations de la société civile fournissant des services juridiques, sociaux, humanitaires, psychologiques et médicaux. Les bénéficiaires comprennent les défenseurs des droits de l’homme, les personnes privées de liberté, les enfants et les adolescents, les réfugiés et les migrants, les victimes de disparitions forcées, les peuples autochtones, les victimes de violences sexuelles et sexistes et les personnes LGBTI, entre autres. Vous pouvez soutenir le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture en faisant un don.

Pourquoi le 26 juin ?

Le 26 juin marque le jour où, en 1987, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants est entrée en vigueur. Aujourd’hui, 173 États sont parties à la convention.

Au cours des années 80 et 90, des progrès ont été accomplis aussi bien dans l’élaboration de normes et d’instruments juridiques que dans la mise en œuvre de l’interdiction de la torture.

La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants a été quant à elle adoptée par l’Assemblée générale en 1984 et est entrée en vigueur en 1987. Son application par les États parties est surveillée par un organe d’experts indépendants, le Comité contre la torture.

Le premier Rapporteur spécial sur la torture, qui était un expert indépendant chargé de faire rapport sur la situation de la torture dans le monde, a été nommé par la Commission des droits de l’homme en 1985.

En 2002, le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture a été adopté. Ce traité vise à empêcher la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants en permettant la mise en place d’un système international d’inspection des lieux de détention. Le protocole oblige également les États à mettre en place des mécanismes nationaux de prévention indépendants chargés d’examiner le traitement des personnes en détention, de formuler des recommandations aux autorités gouvernementales afin de renforcer la protection contre la torture et de formuler des observations sur la législation existante ou en projet. Il est administré par le Sous-comité pour la prévention de la torture. À ce jour, 91 États sont parties au protocole.

 

Source: Texte (abrégé): https://www.un.org/fr/observances/torture-victims-day

Image: Le « fil d’unité », fabriqué par les enfants de survivants comme symbole d’unité. À droite : dans ce pot, les participants peuvent placer des symboles de qualités qu’ils souhaitent voir en eux-mêmes.  PHOTO :ONU/Sergii Kharenko

Journée mondiale des soins palliatifs – 7 octobre 2023

En France, depuis juin 1999, la loi « vise à garantir l’accès aux soins palliatifs » à tout un chacun, sans condition de ressource, de milieu social, de lieu de résidence ou encore de maladie.MerciEn pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante sur un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l’économie très longtemps.

Mourir dans la dignité ?

Ne nous trompons pas de débat… il ne s’agit pas ici de proposer une aide à mourir mais bel et bien des soins qui permettent aux personnes en fin de vie de terminer leur parcours dans la dignité, jusqu’à leur mort naturelle.

Nos comités d’éthique, nos églises et nos partis politiques se sont légitimement emparés de cette question et il est intéressant de lire leurs écrits : ils en disent long sur leur vision du respect de la dignité de l’homme.

Faire connaître ses choix

Que dire aussi de la douloureuse « affaire » Vincent Lambert, qui aurait en principe du rester sur un strict terrain médical et est devenue en l’espace de quelques années la cristallisation de points de vues irréconciliables ?

L’action d’associations telles que Le Cercle Bleu nous montre peut-être aujourd’hui une partie du chemin en proposant à tout un chacun de faire connaître ses options personnelles au monde médical… en espérant qu’elles seront respectées !

Un site à visiter : www.sfap.org    Source: Texte: Journée Mondiale

Le thème de la campagne de cette année (2023) est « Les soins palliatifs partout », soulignant l’importance d’assurer des soins palliatifs complets, de qualité et accessibles à toute personne confrontée à une maladie limitant son espérance de vie, en tout du lieu de soin, dans chaque code postal.

Les soins palliatifs sont des soins axés sur la personne qui soulagent la souffrance des personnes confrontées à une maladie limitant leur espérance de vie, y compris le répit pour les aidants naturels et les proches, le soutien en santé mentale et spirituel, et offrent une meilleure qualité de vie pour les personnes recevant ces soins. Ils peuvent être dispensés dans tout cad https://www.cisss-at.gouv.qc.ca/maisons-de-soins-palliatifs/re, d’une maison de soins palliatifs aux soins de longue durée, de l’hôpital au domicile.

Source: Texte & 1ère Image: https://www.cisss-at.gouv.qc.ca/maisons-de-soins-palliatifs/   2è image: https://www.acsp.net/

Journée Mondiale de l’habitat – 2 octobre

Journée Mondiale de l'habitat

Sur la recommandation de la Commission des établissement humains, l’Assemblée générale a décidé, en 1985, que le premier lundi d’octobre de chaque année serait la « Journée mondiale de l’Habitat » (résolution 40/202 A). La journée a été célébrée pour la première fois en 1986 pour marquer le dixième anniversaire de la première conférence internationale sur le sujet. “Nous vivons une ère d’urbanisation rapide où près de la moitié de la population des pays en développement et les trois quarts de la population des pays développés vivent et travaillent dans les villes”, a rappelé Mme Tibaijuka à Nairobi, il y a 15 ans, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’habitat 2004.UN-Habitat, a élaboré un plan modèle visant à combiner des politiques d’urbanisation judicieuses à des initiatives rurales axées sur le développement en vue d’aider à modifier le flux de demandeurs d’emplois vers les centres urbains.

Zéro Expulsion

Depuis 2005, en prolongement de la journée mondiale de l’habitat, l’Alliance Internationale des Habitants a lancé la campagne expulsion zéro ainsi que la journée mondiale expulsion zéro.
Afin de réagir à l’augmentation des expulsions à travers le monde (15% de la population mondiale est menacée) pour les raisons suivantes:

  • investissements étrangers dans les pays endettés.
  • les privatisations du secteur et la libéralisation du marché immobilier.
  • les nettoyages ethniques.
  • les occupations et les guerres
  • les spéculations humaines sur les désastres naturels.

L’idée est de faire réagir l’ONU qui vise l’amélioration des conditions d’habitations de 100 millions de personnes, tandis que le risque de mal logés devrait augmenter lui aussi.

L’Alliance Internationale des Habitants se base sur le droit de vivre en paix, en sécurité, avec dignité et pour un coût supportable.

 

Un site à visiter : unhabitat.org    Source: Texte & Image: Journée mondiale

L’appel du Pape François sur Twitter…

La communication, elle peut se faire de bien des manières. De nos jours, les médias sociaux se présentent comme un moyen que plusieurs privilégient pour rejoindre une audience toujours plus large. ‘Twitter’ est à la mode, c’est le moins que l’on puisse dire.

Et, même le Pape François ne dédaigne pas cet outil pour rejoindre tout un chacun/e qui se retrouve sur Twitter.
Le 12 novembre, en préparation de la Journée Mondiale des Pauvres, le Pape François a publié le texte qui suit sur cette plateforme.
 

« Il est temps que se brise le cercle de l’indifférence pour recommencer à découvrir la beauté de la rencontre et du dialogue. »

« Il est temps que cessent les violences sur les femmes et qu’elles soient respectées, et non pas traitées comme des marchandises. »

« Il est temps que l’on recommence à se scandaliser devant la réalité des enfants affamés, réduits en esclavage, ballottés sur les eaux en proie au naufrage, victimes innocentes de toute sorte de violence. »

 « Il est temps de se retrousser les manches pour rendre de la dignité en créant des postes de travail. »

« Il est temps que s’ouvrent les yeux pour voir l’état d’inégalité dans lequel vivent tant de familles. » 

« Il est temps que la parole soit restituée aux pauvres, parce que leurs demandes sont restées inécoutées pendant trop de temps. »
 

Cet appel urgent sera-t-il entendu ?…

 

Source: Texte: ‘Tweets’: Anita Bourdin  Image: Fortune

Journée mondiale des soins palliatifs – 9 octobre

Journée mondiale des soins palliatifs

En pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante sur un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l’économie très longtemps.

Mourir dans la dignité ?

Ne nous trompons pas de débat… il ne s’agit pas ici de proposer une aide à mourir mais bel et bien des soins qui permettent aux personnes en fin de vie de terminer leur parcours dans la dignité, jusqu’à leur mort naturelle.

Nos comités d’éthique, nos églises et nos partis politiques se sont légitimement emparés de cette question et il est intéressant de lire leurs écrits : ils en disent long sur leur vision du respect de la dignité de l’homme (de l’être humain – note de l’éditrice).

 Améliorer la qualité de la vie

L’intitulé exact du thème 2021 retenu pour la journée est (en anglais dans le tecte) : improving the quality of life for people affected by serious health problems, que l’on traduira approximativement par améliorer la qualité de vie des personnes touchées par de graves problèmes de santé.

Un site à visiter : www.sfap.org   Source: texte (abrégé) & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale de la Paix – 1er janvier 2021

Journée Mondiale de la Paix

L’église catholique propose au monde entier de célèbrer la Journée Mondiale de la Paix le 1er janvier depuis 1968, à l’instigation du Pape de l’époque, Paul VI. Ses successeurs ont poursuivi cette célébration et, aussi bien Jean-Paul II que Benoît XVI, ont tenu à marquer d’une manière solenelle l’entrée dans la nouvelle année. Le Pape François a, avec son style propre, repris le flambeau.

La paix, un chemin d’espérance :
dialogue, réconciliation et conversion écologique

Chaque année un thème différent est proposé et, pour 2021, l’accent est mis sur l’univers des soins… Vaste programme me direz-vous… le texte du Pape (voir lien en bas de page) est riche et dense, nous le reproduirons pas in extenso dans le site, mais nous en avons sélectionné quelques passages choisis.

La culture du soin comme parcours de paix

« L’année 2020 a été marquée par la grande crise sanitaire de la Covid-19 qui est devenue un phénomène multisectoriel et global, aggravant des crises très fortement liées entre elles, comme les crises climatique, alimentaire, économique et migratoire, et provoquant de grands inconvénients et souffrances ».

Dieu créateur, origine de la vocation humaine au soin

Il ne faut pas aller chercher très loin le pourquoi des soins : ce que vous ferez au polus petit d’entre les miens….

Les principes de la doctrine sociale de l’Église comme base de la culture du soin

Au cœur de la doctrine sociale de l’Église qui s’offre à toutes les personnes de bonne volonté comme un précieux patrimoine de principes, critères et indications desquels tirer la “grammaire” du soin, on trouve bien entendu : la promotion de la dignité de toute personne humaine, la solidarité avec les pauvres et les sans défense, la sollicitude pour le bien commun, la sauvegarde de la création.

Il n’y a pas de paix sans la culture du soin

La culture du soin, cet engagement commun, solidaire et participatif pour protéger et promouvoir la dignité et le bien de tous, cette disposition à s’intéresser, à prêter attention, à la compassion, à la réconciliation et à la guérison, au respect mutuel et à l’accueil réciproque, constitue une voie privilégiée pour la construction de la paix. « En bien des endroits dans le monde, des parcours de paix qui conduisent à la cicatrisation des blessures sont nécessaires. Il faut des artisans de paix disposés à élaborer, avec intelligence et audace, des processus pour guérir et pour se retrouver ».

Bonne année 2021, sur le chemin de la paix ! 

Un site à visiter : www.vatican.va

Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains – 30 juillet

« Cette première Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains (en 2013) est un appel à l’action pour faire cesser ce crime et donner de l’espoir aux victimes, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort. Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs. J’exhorte tous les pays à ratifier et à appliquer intégralement la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel relatif à la traite d’êtres humains ».
Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Une urgence planétaire
L’ONU nous invite à nous interroger sur la question de l’esclavage moderne et il est vrai que cette question concerne au moins 2,5 millions de personnes réparties sur la planète. Il s’agit aussi bien d’hommes, de femmes que d’enfants qui tombent aux mains de trafiquants dans leur pays et à l’étranger. L’esclavage dit « moderne » n’a rien à envier à ce que l’humanité a pu connaître par le passé et il est non seulement honteux dans son principe que par les maltraitances qu’il engendre.

L’escalavage, quelle que soit sa forme, n’a pas sa place dans ce monde !

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Images : Journée mondiale

En vue de la Journée mondiale contre la traite des êtres humains, célébrée le 30 juillet prochain, Caritas Internationalis demande aux gouvernements d’intensif-ier leurs efforts pour identifier les victimes de la traite et de l’exploitation. En cette période de pandémie de Covid-19, le nombre de victimes de ce phénomène augmente de façon alarmante.

Caritas Internationalis et Coatnet, un réseau de 46 organisations chrétiennes engagées dans la lutte contre la traite des êtres humains, élèvent la voix à l’approche de la Journée mondiale contre la traite des êtres humains.

«En ce temps de propagation de la Covid-19, déclare le Secrétaire général de Caritas Internationalis Aloysius John dans ce communiqué commun, nous dénonçons une réalité inquiétante pour les personnes vulnérables qui risquent davantage de devenir victimes de la traite». En effet, l’attention portée à la pandémie «ne doit pas nous empêcher de prendre soin des personnes les plus exposées à l’exploitation», en leur fournissant des «filets de sécurité» et un «soutien matériel, médical, juridique et psychologique» pour «les accompagner dans leurs difficultés». Les gouvernements devraient donc davantage tenir compte des «dommages collatéraux de la pandémie mondiale, en particulier sur les migrants et les travailleurs informels, désormais plus vulnérables à la traite».

Source: Texte: Vatican News Service, 28 juillet 2020

 

Journée internationale pour le droit à la vérité – 24 mars

L’intitulé intégral de cette journée proposée par les Nations Unies est : « Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes ».
Les résolutions votées par cet organisation à cette occasion précisent qu’elles concernent essentiellement les guerres déclarées depuis la création de l’ONU, la protection des victimes, la fin de l’impunité pour les crimes commis.
Source: Texte: Journée mondiale

Le droit à la vérité est souvent invoqué dans le contexte de violations flagrantes des droits de l’homme et de violations graves du droit humanitaire. En cas d’exécutions sommaires, de disparitions forcées ou non, d’enlèvements d’enfants, de tortures, les victimes ou leurs proches exigent de savoir ce qui s’est passé. Le droit à la vérité signifie le droit de connaître la vérité absolue et complète quant aux événements qui ont eu lieu, aux circonstances spécifiques qui les ont entourés, et aux individus qui y ont participé, y compris les circonstances dans lesquelles les violations ont été commises et les raisons qui les ont motivées.

Le 21 décembre 2010, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 24 mars Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes.

L’objectif de la Journée est :

  • d’honorer la mémoire des victimes de violations flagrantes et systématiques des droits humains et promouvoir l’importance du droit à la vérité et la justice;
  • de rendre hommage à ceux qui ont consacré leur vie à, et ont perdu la vie dans la lutte pour promouvoir et protéger les droits de l’homme pour tous;
  • de reconnaître, en particulier, l’importance du travail et des valeurs de l’archevêque Oscar Arnulfo Romero, du Salvador, qui a été assassiné le 24 mars 1980, après avoir dénoncé les violations des droits de l’homme des populations les plus vulnérables et défendu les principes de protection de la vie, promotion de la dignité humaine et d’opposition à toutes les formes de violence.

Dans sa résolution l’Assemblée générale invite tous les États Membres, les organisations internationales et organisations de la société civile et les particuliers, à célébrer la Journée internationale de manière appropriée.

 

Source: Texte: http://www.un.org/fr/events/righttotruthday/documents.shtml   Image: Archbishop Romero Trust