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Ps.25, 55, 61: Ça m’dit quelque chose

Quand les choses vont mal,
quand difficultés et problèmes s’amoncellent
et que les obstacles se multiplient sur notre route,
on se plaint parfois, on se lamente…
Le Psalmiste le faisait aussi
et… il prenait parfois Dieu à partie!

Dans la vidéo qui suit, Teresa Penafiel nous en parle.

La leucémie…

Elle le sait… il ne lui reste que peu de temps.
Atteinte de leucémie, Françoise (personnifiée par Diane Dargis)
confie à Judith (Charlotte Franboise)
qu’elle revoit la vidéo de toute sa vie.
C’est alors que Judith lui pose une question qui porte à réfléchir:
En repassant ainsi son vécu, ne se met-elle pas à la place de Dieu?

Écoutons-les…

20è dimanche de l’année A

Les auteurs spirituels, les mystiques spécialement, ont écrit sur ‘Le silence de Dieu’ – des choses profondes, des choses parfois difficiles à comprendre et peut-être… déroutantes.

Et voici que l’évangile d’aujourd’hui (20è dimanche de l’année A – Mt.15 :21-28) nous présente… le silence de Jésus et lui aussi est déroutant.
C’est d’abord la réponse – silencieuse – qu’il donne à une femme païenne (une non-juive, dans le langage du temps) qui l’a approché en lui demandant de guérir sa fille.
« Il ne lui répondit pas un mot. »
 
Déroutant, ça l’est vraiment, et cette attitude nous semble hors-caractère chez Jésus que l’on voit constamment guérir les gens qui viennent à lui.
Plus déconcertante encore est la réponse qu’il adresse ensuite à la femme en disant :
« Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »

Plusieurs jugent ces paroles de Jésus très dures, dénuées de toute compassion pour une mère qui craint pour la vie de son enfant.
Mais la réplique de la femme est si juste et dénote un tel à-propos qu’elle ne peut que susciter notre admiration :
« Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
 
Sa réplique lui a valu de recevoir ce qu’elle désirait si ardemment : la guérison de sa fille.
Mais ce n’est pas surtout la justesse et l’à-propos de sa réponse qui ont obtenu cette faveur mais… sa FOI !
« Grande est ta foi… »

Une FOI capable de faire face à l’apparente distance de Dieu…
Une FOI capable de soutenir un silence qui a goût de rejet…
Une FOI capable de recevoir une rebuffade évidente… 

Une FOI qui sait braver tout ce qui pourrait décourager et ose s’exprimer d’une façon qui interpelle Dieu.
Quelle FOI qui peut émerveiller Dieu lui-même !

Source: Images: LDS.org

On peut voir aussi la vidéo sur ce texte de l’Évangile à: https://youtu.be/QfU0_xapiGA

La Cananéenne…

 

 

 

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Message du Pape au G20 de Hambourg

 

Le Pape François a envoyé un message aux participants du G20 réunis à Hambourg. Dans son message, il fait appel à la communauté internationale pour «la situation tragique du Soudan du Sud, du bassin du lac Tchad, de la Corne de l’Afrique et du Yémen, où il y a 30 millions de personnes qui n’ont pas de nourriture et d’eau pour survivre. L’engagement pour venir de façon à la rencontre de ces situations et donner un soutien immédiat à ces populations sera un signe du sérieux et de la sincérité de l’engagement à moyen-terme pour réformer l’économie mondiale et une garantie de son développement efficace», précise le Saint-Père.

 Il ajoute: «Je prie Dieu pour que le sommet de Hambourg soit illuminé par l’exemple des leaders européens ou mondiaux qui ont toujours privilégié le dialogue et la recherche de solutions communes : Schuman, De Gasperi, Adenauer, Monnet et tant d’autres».

Source: Images: Clean Energy Wire,  baden-baden.de

14è dimanche de l’année, A

Des enfants théologiens? Ça n’existe pas! Vraiment?
Mais… les enfants ont peut-être ce que les théologiens désirent :
Une compréhension spontanée, non théorique mais qui leur vient tout naturellement.

L’ouverture à tout – au possible et… au rêve, au présent et… à tout ce qui n’est pas encore.
Est-ce ce à quoi Jésus fait allusion dans l’évangile de ce dimanche ? (14è de l’année A – Mt.11 :25-30).
Il dit ouvertement :

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. »

Nicodème, le sage Pharisien s’était exclamé :
« Comment étant vieux peut-on entrer dans le sein de sa mère et naître ? » (Jn.3 :4).
Évidemment ce n’est pas ce que Dieu attend de nous.

Ce qu’il nous faut chercher c’est une compréhension par l’intérieur, pour ainsi dire.
La com-préhension, à sa racine, peut exprimer : Prendre avec soi.
Prendre avec soi tous les aspects du réel et surtout – selon l’expression folklorique : ‘Ne pas couper un cheveu en quatre !’

Il y a les sages et les savants authentiques, oui, ce sont ceux qui sont imprégnés de la mentalité d’un enfant.
Ils sont sans préjugés, sans parti pris, sans entêtement à défendre leur position.
Et surtout ils savent – et combien ! – qu’ils ne savent pas tout.
Ils sont conscients de leurs limites et acceptent volontiers d’écouter, d’apprendre, de s’approprier de nouveaux aspects d’une réalité qui dépassera toujours l’intelligence humaine.

Pourrions-nous faire partie de ce groupe de ‘sages’ ?…
Ce sont ceux dont la théologie – la réflexion et la conversation sur Dieu – est celle que l’Esprit de sagesse inspire.
Puisse-t-il nous guider dans toutes nos explorations !
 

Source: Images: twitrer.com, commons.wikimedia.org

Onzième mardi de Lise

Saviez-vous que…

vous avez des ami/es en Amérique Latine?

Aujourd’hui, Lise Massé nous en présente un…

 

 

Fête de la Sainte Trinité, année A

Depuis l’aube de l’humanité consciente d’elle-même, les humains ont aussi pris conscience d’un Être au-delà de leur existence.
Un être qui soit le plus grand, le plus fort, le plus élevé, le meilleur en tout quoi!
Les humains pressentaient que Dieu était tout cela mais ils voulaient que ce pressentiment devienne connaissance – oui, ils voulaient vraiment connaître Dieu. 

Et depuis cette aube si lointaine dans le temps, ce désir est né et… il est toujours avec nous, en nous.
Connaître Dieu ! Est-ce possible?
Il est déjà si difficile de connaître ceux et celles qui nous entourent, partageant la même humanité.
Il est même parfois si compliqué de… se connaître soi-même!
Peut-on oser prétendre connaître Dieu? 

La merveilleuse réalité est qu’il s’est fait connaître, il s’est révélé lui-même nous apprenant qui il est.
Dans la 1ère lecture de cette fête de la Sainte Trinité (Ex 34, 4b-6.8-9), c’est lui qui nous dit :
« Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité. » 

Et l’évangile (Jn.3 :16-18) continue cette révélation en affirmant :
« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. »
 

Que peut-on ajouter à cette révélation de Dieu qui nous introduit à ce point à son être même?!

Source: Image: Pinterest

 

5è dimanche du Carême, année A

Des questions! La vie en est remplie, elles défilent sans arrêt au quotidien…

Où est-il? Quand viendra-t-elle?
Qui a fait cela? Pourquoi ne pas le dire?
Et la liste peut s’allonger indéfiniment…

Questions banales ou… lourdes de conséquence…
Dépendamment de ce sur quoi porte la question et…
De qui pose la question…  Et si c’est Dieu qui pose la question…

Oui, Dieu-l’un-de-nous qui demande : « Crois-tu? »
Il ne dit pas : « Connais-tu le credo? »
Il ne demande pas: « Acceptes-tu les dogmes? »
Il ne s’enquiert pas si j’adhère à la foi traditionnelle – non, rien de cela.

Il dit simplement :
« Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »

 C’est la question qu’il pose à Marthe dans l’évangile de ce 5è dimanche du Carême (année A, Jn.11 :1-45).

Elle et sa sœur, Marie, pleurent le décès de leur frère, Lazare, l’ami de Jésus.
Oui, c’était connu, Lazare était l’ami de Jésus mais lui, Jésus, n’est pas venu à temps.
Il est là maintenant et il pose cette question, une question qui va au cœur de la réalité humaine –
C’est vraiment une question de vie et… de mort.
Et plus encore !…

Je suis consciente que la question s’adresse à moi également.
J’ai souvent prononcé – plus ou moins consciemment : « Je crois à la résurrection des morts… »
Mais est-ce que je crois – VRAIMENT – en LUI ?

Lui qui dit à Marthe :
« Moi, je suis la résurrection et la vie,
Celui qui croit en moi ne mourra jamais. »
 
Et croire en Lui… ça veut dire quoi ?
Ça engage à quoi ?
Et… ça donne quoi ?… La vie pour toujours !
Vraiment ?…

Il faut risquer… le croire… pour le savoir…


On peut aussi voir la vidéo sur ce thème à: http://image-i-nations.com/marthe-de-bethanie-pleure-mort-de-frere/

Source: Image: Fr. Ed Brown OMV