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22è dimanche de l’année B – 2024

Connaître une personne est quelque chose qui ne peut se faire que… dans le temps.
Une relation brève, ou intermittente, ne procure pas une connaissance en profondeur.
On peut détecter certains traits de caractère, des attitudes qui se répètent, des réactions spontanées.
Mais tout cela demeure souvent superficiel.

Et connaître… DIEU? Il en va de même et… davantage!
Le peuple d’Israël en a fait l’expérience.
Au fil des longues années de pérégrination dans le désert, après l’esclavage d’Égypte, ils en sont venus à découvrir celui qui était LEUR Dieu.

Un jour, ils ont pu articuler leur foi d’une manière personnalisée comme la 1ère lecture nous le montre (Deutéronome 4:1-2,6-8):

« Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches
que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ? »

Un Dieu qui se fait proche, une Dieu qui entend la prière de son peuple.
Un Dieu à qui on peut se fier, « chaque fois » qu’on s’adresse à lui, souligne le texte.
Un Dieu à qui avoir recours avec la certitude d’être entendu.
Un Dieu que notre expérience humaine – quelle qu’elle soit – ne laisse pas indifférent…

Cette foi inébranlable habite et inspire des hommes et des femmes de notre époque.
Certain/es cheminent à la recherche d’une telle conviction…
D’autres se questionnent et tentent d’interpréter les événements et leur quotidien pour la découvrir…

Il se peut que notre profession de foi personnelle ait parfois besoin d’être ajustée…
Ajustée à la proximité de Dieu…
Corrigée pour refléter son désir permanent de nous venir en aide…
Rectifiée pour traduire sa disposition permanente à répondre à nos besoins…

Peut-être répondrons-nous ainsi à… SON attente pour notre plus grand bien!

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: unsplash.com (Avel Shuklanov)

2è dimanche du Carême, année B – 2024

Comprendre Dieu? Comme si nous pouvions le faire!
Même les apôtres qui vivaient avec Jésus et partageaient sa vie au quotidien n’y arrivaient pas.
L’évangile de ce dimanche nous offre une scène intéressante à ce sujet (Marc 9:2-10).

Jésus amène avec lui Pierre, Jacques et Jean, sur une montagne pour prier.
Voilà que soudainement leur Maître est littéralement transfiguré et se trouve entouré de Moïse et Élie.
Ces deux personnages leur étaient connus: l’un comme le chef historique de leur peuple et l’autre comme un prophète.

Mais quel message les trois apôtres doivent-ils discerner de cette vision inédite?
Que peuvent-ils comprendre de cette apparition mystérieuse?
Ils sont à la fois fascinés et effrayés:

« Pierre alors prend la parole et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes:
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande ».

Être fascinés et effrayés par Dieu – c’est un peu notre expérience personnelle…
Il sait tout et il peut tout… c’est impressionnant et imposant pour les créatures que nous sommes.
Mais il s’est fait proche au point de devenir l’un de nous… c’est absolument fascinant et réconfortant.

Une ligne du texte de l’évangile ajoute ces mots:
« Survint une nuée qui les couvrit de son ombre… »

Dieu nous accueille dans son intimité!
Dieu s’est fait proche et il le demeure.
Et cette proximité nous transforme, elle nous transfigure nous aussi!
Pas subitement, mais jour après jour…

Si seulement nous écoutons le « Fils bien-aimé » du Père comme il nous dit de le faire,
nous prenons toujours plus réellement le visage de ses enfants bien-aimés.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-b-2024/

 

Source: Image: LiturgyTools.net

3è dimanche de l’année B – 2024

On entend la réflexion: « Déjà deux semaines écoulées dans cette nouvelle année! »
« Le temps s’envole trop vite… »
« Je passe à la hâte, je n’ai pas le temps… »
« Si j’avais plus de temps j’irais… je ferais… »

Toutes ces exclamations nous sont familières.
Il est évident que le temps fait partie de nos conversations quotidiennes.
Et le temps, oui, le temps est au cœur des lectures de la célébration de ce jour.

Dans la 1ère lecture, Jonas appelle les habitants de Ninive à se convertir leur disant qu’il ne leur reste que quarante jours pour le faire! (Jonas 3:1-5.10).
Dans la mentalité de l’époque, le nombre de quarante jours représentait une période qui atteint son accomplissement.

La 2è lecture nous présente Paul écrivant aux Corinthiens et il leur dit :
« Frères, je dois vous le dire: le temps est limité » (1 Corinthiens 7:29-31).

Dans le texte de l’évangile, Jésus qui commence sa prédication, parle aussi de ce sujet en affirmant:
« Les temps sont accomplis » (Marc 1:14-20).

Le temps est vraiment la trame sur laquelle se déroule les événements de notre vie.
Notre quotidien devient réel au fil du temps qui passe.
Les minutes, les heures, les jours, les années, sont la mesure du temps qui façonne notre vie.

La question se pose: Comment gérons-nous le temps qui nous est donné… jour après jour?…
Que faisons-nous de ce que nous nommons ‘notre temps’?

Il semble que nous soyons toujours à la course, notre tempo dépassant notre réserve d’énergie.
Nous sommes souvent à court de souffle… épuisé/es déjà avant la fin du jour…

Il faudrait porter attention à ce que Jésus ajoute après nous avoir dit:
« Les temps sont accomplis »

Il poursuit avec ces mots:
« Le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Se convertir cela signifie changer son style de vie, ni plus ni moins!
Dieu se fait proche pour que nous puissions faire de ses priorités les nôtres…
Un programme approprié au début d’une nouvelle année.

Pour le mettre en œuvre, notre prière peut devenir celle qu’exprime le Psaume 90:
« Fais-nous savoir comment compter nos jours,
que nous venions de cœur à la sagesse » (Psaume 90:12).

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Ekklesia

3è dimanche de l’Avent, année C – 2021

Pousse des cris de joie…
Réjouis-toi de tout ton cœur! »
 
C’est le message que nous adresse le prophète Sophonie en ce 3è dimanche de l’Avent (Sophonie 3:14-18).

Je devine facilement qu’en lisant ces paroles, certain/es seront tenté/es de murmurer :
« La joie – ça ne se commande pas…
Il faut quand même avoir… de quoi se réjouir, non? »

Il est vrai que la joie ne se commande pas mais…
elle peut se recevoir!
Et elle nous est offerte par… Dieu lui-même.

Alors que nous nous préparons à commémorer sa venue chez nous dans la personne de son Fils,
nous savons déjà que son arrivée sera annoncée comme « une grande joie » (Luc 2:10).

Et le soir de son dernier repas avec ses apôtres avant sa Passion, c’est exactement le don que Jésus a fait:
« Que ma joie soit en vous, que votre joie soit parfaite » (Jean 15:11). 

Évidemment, on peut penser que tout cela date d’il y a longtemps, c’est certain.
Mais en écrivant aux Philippiens, l’apôtre Paul affirme pourtant:

« Soyez toujours dans la joie… le Seigneur est proche » (Ph.4:4-7).

Proche, vraiment?
Invisible mais proche.

Infiniment proche, bien qu’il semble loin, absent, intouchable.
Infiniment proche dans les situations les plus improbables.
Infiniment proche dans les événements les plus déconcertants.
Infiniment proche malgré le doute qui nous assaille alors que nous sommes la proie

des perturbations quotidiennes de notre vie,
des conflits renouvelés de notre société,
des traumatismes écologiques de notre planète…

La proximité constante, infaillible de Dieu… source inimaginable de JOIE!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-c-2021/

Et dans une courte vidéo, Ghislaine Deslières nous partage ses pensées en ce 3è dimanche de l’Avent, année C: https://youtu.be/bEtz8IfMSOA

 

Source: Images: Wikipedia    bible.com

33è dimanche de l’année B – 2021

La Bible nous offre des textes de différentes sortes dont nous retrouvons des extraits dans les lectures de chaque dimanche de l’année.
Les paroles interpellantes de Jésus nous rejoignent par l’évangile.
Les épitres de l’apôtre Paul nous adressent des injonctions souvent exigeantes.
Alors que les livres de l’Ancien Testament nous livrent les visions des prophètes ainsi que des messages de sagesse.

Mais on y trouve également des phrases qui, à prime abord, peuvent paraître banales et sans conséquence.
Et pourtant…

C’est le cas de l’évangile de ce dimanche (Marc 13:24-32) où nous pouvons lire:
« Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier… » 
 
Au pays de Jésus, cet arbre était bien connu – sa nature, la période de sa floraison et celle de l’apparition de ses fruits n’avaient rien de mystérieux.
Cet arbre pouvait-il réserver un enseignement quelconque?
C’est ce que Jésus affirme.

Mais Jésus ne donne pas ici une leçon de botanique.
Non, ce qu’il nous donne c’est une leçon de vie!
Et cette leçon consiste à pratiquer l’art de trouver des messages dans les choses ordinaires du quotidien.
C’est aussi simple que cela mais combien exigeant!

Chaque jour, nous faisons l’expérience d’un contact avec des gens, des situations, des événements, qui peuvent changer bien des choses dans notre vie…
si seulement nous prêtons attention aux messages qu’ils nous réservent.

  • Un appel téléphonique d’un ami.
  • Un panneau publicitaire.
  • Un texte reçu par courriel.
  • Une nouvelle entendue à la télévision.
  • Une visite inattendue d’une collègue.
  • Une lecture enrichissante.
  • La vue d’un paysage apaisant.
  • Et tant d’autres…

« Laissez-vous instruire… »  nous dit l’évangile.

Et l’un des messages qui peut alors nous parvenir est celui que ce même évangile nous livre:
« Sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte… »
 
Est-il message plus important, plus urgent… et plus encourageant?!
 

Note: Une  2è réflexion sur un autre thème de cet évangile est présenté à: https://image-i-nations.com/33e-dimanche-de-lannee-b/

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: iStock

Les Psaumes… toujours actuels, toujours, ponctuels – 4è épisode

Quand on va rencontrer quelqu’un, on s’habille…
pour la circonstance!
Et quand on va rencontrer Dieu?
Teresa Penafiel nous dit ce qu’elle en pense et…
ce que Dieu en pense!

Mercredi des Cendres, année A – 2020

C’est le Carême: on nous le dit, on le répète, on nous le rappelle.
Mais c’est quoi… pourquoi, le Carême?
On nous dit que c’est une période pour se rapprocher de Dieu.

Et… si l’inverse était vrai?
Si Dieu, lui, se faisait proche ?…
Il l’a fait, depuis le tout premier Noël et il n’a jamais changé son approche!

Donc, cette période de 40 jours – ce ‘moment favorable’, car c’en est vraiment un –
c’est peut-être le moment privilégié pour reconnaitre – ENFIN – que Dieu est proche.

Oui, mais… quel Dieu?
Notre imagination lui prête de nombreux visages et peut aussi, malheureusement, faire des caricatures de lui.
Dieu, le vrai Dieu, c’est celui que la 1ère lecture (Joël 2:12-18) décrit:

“Il est tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour,
renonçant au châtiment.”
“Le Seigneur s’est ému…
il a eu pitié de son peuple.”
 
Un Dieu qui aime au point de… s’émouvoir!
Mais…il est si souvent méconnu…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème semblable à: https://image-i-nations.com/ash-wednesday-year-a-2020/

Un blogue sur ‘Les Cendres’ est aussi offert  à: https://image-i-nations.com/des-cendres/

 

Source: Image: Écoute, Partage, Parole

Ps.91: Ça m’dit quelque chose

Les semaines passent,
les mercredis se succèdent,
et Teresa Penafiel est toujours là
pour nous aider à découvrir des richesses:
ces richesses bien précieuses des Psaumes.

Le Psaume de cette semaine est spécial –
vraiment unique parmi les 150 que nous offre la Bible!

Ps.31,86,18,116: Ça m’dit quelque chose

Quand vous priez les Psaumes, pensez-vous à…

vous ‘habiller le coeur’?

L’expression vous fait sourire !

Teresa Penafiel nous en parle au début de

la présentation des Psaumes de cette semaine.