Il y a chez nous, les humains, des sentiments – leur nombre presqu’infini – ils se manifestent dans bien des situations!
Nombreuses sont nos actions et nos réactions qui démontrent ce qui nous habite et nous motive dans bien des situations.
Mais il y en a une qui semble profondément inscrite dans notre… ADN psychologique !
C’est ce désir inné, chez la plupart d’entre nous, pour le ‘plus que’…
Vouloir être le plus grand que… le plus riche que… la plus belle que… la plus habile que…
Avoir plus de d’intelligence que… plus de renommée que… plus de succès que…
Et cette disposition est visible dans bien des domaines – les trophées de toutes sortes en témoignent!
Cette réflexion m’est suggérée par le texte de l’évangile d’aujourd’hui (25è dimanche de l’année B – Mc.9:30-37)
« Une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand. »
La voilà, la tendance spontanée, la tentation toujours présente :
se comparer pour se voir, et se faire accepter, évidemment, comme étant…
au-dessus et au devant des autres !
Et cette tentation a ses propres tentacules manifestes dans le désir
d’être apprécié davantage,
d’être respecté davantage,
d’être jugé supérieur et donc… d’être servi par d’autres qui le sont moins !
Les images ci-dessus illustrent cette situation dans le monde du sport et du divertissement.
La compétition dans le sport, ou autres domaines, peut stimuler la discipline personnelle,
mais le but devrait être justement de donner le meilleur de soi-même,
de performer au maximum de nos capacités et nos talents,
et non de surpasser, pire même d’éliminer, les autres.
Mais il serait bien naïf de croire que seuls ces domaines sont touchés par cette attitude…
La vie familiale en est souvent la proie…
Qui niera que la sphère politique l’est souvent aussi ?…
Les mouvements sociaux en montrent les signes…
On en retrouve des exemples dans les organismes d’aide humanitaire…
Même les communautés ecclésiales n’y échappent pas…
Être ‘serviteur’ n’a rien d’enviable dans le monde d’aujourd’hui…
Notre société est plutôt avare d’appréciation pour ceux qui se mettent justement au service des autres –
des petits, des démunis, des oubliés, des laissés pour compte…
Nous nous présentons comme les disciples d’un Dieu qui s’est fait enfant, puis serviteur…
Mais notre admiration ne va pas toujours jusqu’à l’imitation!
Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-b/
Source : Images : lesdepisteurs.com eBay.com.au onefm.ch