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Cela se produit parfois… par hasard

Récemment, une amie m’invitait à me joindre à elle pour un repas au restaurant.
Comment refuser une telle invitation?!

À l’heure convenue, elle est venue me prendre et nous étions bientôt dans l’un de ses petits bistros préférés.
Nous y avons passé des moments bien agréables et nous nous sommes rassasiées des spécialités de la maison.
Nous avons échangé des souvenirs des dernières années et des activités qui nous tiennent toutes deux bien occupées au jour le jour.

En sortant du restaurant, je l’ai regardée avec un air un peu espiègle et lui ai dit :
« Tu avais choisi un endroit bien original; depuis que nous nous connaissons, tu ne laisses vraiment rien… au hasard. »

Elle a éclaté de rire – elle comprenait bien mon allusion : nous avions fait connaissance il y a quelques années,
vraiment… par hasard, lors d’une activité de bénévolat.

Peu de temps après, je me trouvais dans un petit village où j’ai découvert avec surprise une librairie –
ce genre de boutique qui offre les choses les plus inattendues.
En entrant, j’ai vite aperçu le mur à ma gauche recouvert de petites bannières chacune avec un message inspirant.

Et voilà que le texte de l’une d’elles m’a sauté aux yeux, littéralement!  
On pouvait lire : « Le hasard c’est DIEU en habit de travail! »

N’est-ce pas que : « Le hasard fait bien les choses »?!
 

Source : Images : vecteezy.com Freepik   Pngtree.com

3è dimanche de Pâques, année B -2024

DIEU – dès que le mot est prononcé, l’image surgit à l’esprit d’un être grand et tout-puissant.
Celui qui voit tout et peut tout, nous a-t-on enseigné dans notre enfance.

Mais il nous faut apprendre à le connaître – à le reconnaître – comme le Dieu qui se met… à notre niveau!
Un Dieu qui s’est fait humain pour nous rejoindre là où nous sommes.
Étonnant? Vraiment surprenant et surtout… tellement encourageant!

C’est le message qui apparaît clairement dans la scène de l’évangile d’aujourd’hui (Luc 24:35-48).
Cette scène, présentée aussi par l’évangéliste Jean, nous a révélé:

« Les portes étant closes, là où se trouvaient les disciples, par peur des Juifs,
Jésus vint et se tint au milieu… » (Jean 20:19).

Les disciples ne se sentent pas en sécurité.
Leur Maître à été mis à mort et ils craignent sans doute qu’on peut maintenant s’en prendre à eux.
Et voilà que, soudain, Jésus est présent au milieu d’eux!

On croirait qu’ils vont se réjouir mais… le texte de Luc mentionne:
« Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit ».

Jésus leur demande alors:
« Pourquoi êtes-vous bouleversés ?
Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? »

Jésus leur donne les signes concrets qui leur parleront autant que ses paroles:
« Voyez mes mains et mes pieds: c’est bien moi !
Touchez-moi, regardez:
un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »

Mais il semble que cela ne suffise pas à rassurer le groupe :
« Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement ».

La joie se manifeste mais… l’incrédulité persiste.
Jésus fait un autre geste, encore plus significatif peut-être, en leur demandant:
« Avez-vous ici quelque chose à manger ? »

Toucher, regarder, manger… peut-on mieux cerner l’humain qui s’en remet à ses sens… pour croire?!
Notre humanité assumée par Dieu jusque là!

La Résurrection: notre humanité investie d’une gloire promise –
déjà réalisée dans le Christ… et en devenir dans chacun/e de nous…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b-2024/

 

Source: Images: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

Discuter avec… Dieu, c’est audacieux…

Le Carême est un temps de réflexion – on le sait.
Toutes sortes de sujets se présentent à notre esprit à différents moments.

En ce jeudi de la 4è semaine, la 1ère lecture est celle du livre de l’Exode: Exode 32:7-14.
Ce texte m’a rappelé une scène gravée dans ma mémoire depuis longtemps.
Elle m’est venue d’un film que je ne peux oublier.
Je vous partage les détails qui me sont familiers…

Des films, il y en a de toutes sortes; certains nous intéressent, d’autres nous laissent indifférents.
D’autres encore nous procurent détente et divertissement.

Il y en a, par contre, qui nous posent question…
Quelque-uns restent dans notre mémoire pendant longtemps.
Notre imagination fait reparaître certaines scènes… en boucle!
C’est un peu comme si nous revivions le moment encore… et encore…

Le message nous a accroché/es et… nous interpelle! On ne peut y échapper…
C’est ce qui s’est produit pour moi il y a quelques jours avec le film:

EXODE: DIEUX ET ROIS (réalisation de Ridley Scott, long métrage de 150 minutes).

Dans une scène qui reste gravée dans mon esprit, on voit Moïse qui a fait sortir son peuple d’Égypte.
Ils sont parvenus à la Mer des Roseaux et… les flots n’ont rien de rassurant.
C’est alors que Moïre réalise – il réalise ce à quoi il fait face…

Seul devant la mer, il lève la tête vers le ciel et dit: “Il faut que tu m’aides.”
Et baissant la tête vers le sol, il ajoute: “Je ne suis pas l’homme que je croyais être.”
Le moment de… vérité!

Dans le livre de l’Exode, qui est la source principale du récit, on retrouve ce verset:
“L’Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami.”  (Ex.33:11)
 
Et cette scène démontre à l’évidence que Moïse en faisait autant!
Il ose réclamer l’assistance de Dieu d’une manière audacieuse!
Il s’adresse à Dieu – l’Éternel – sans ambages, sans hésitation, sans douter qu’il sera entendu.
Il fait preuve d’une familiarité déconcertante… à laquelle Dieu accédera de bonne grâce!

Mais ce moment de vérité évoqué plus haut présente un deuxième volet.
C’est l’admission de Moïse qui reconnaît: “Je ne suis pas l’homme que je croyais être.”

Une confession si simple… vérédique, authentique.
Une admission vraie de ses limites et de son besoin.
Comment Dieu pourrait-il y être indifférent?

Il ne serait pas le Dieu de Moïse.
Il ne serait pas non plus NOTRE Dieu!

 

Source: Images: Best HD Wallpaper   Fandime Filmu
 

 

 

De belles histoires… on ose à peine y croire…

Qui n’aime pas les histoires et les contes?
Les enfants les adorent, les adultes les inventent!
On aime tous entendre les mots magiques : « Il était une fois… »

 

« Il était une fois… »
Des contes de fée…
Des fables fantastiques…
Des récits d’aventure…

Il y a même des épisodes intitulés : « il était une fois… la vie. »
Et moi je dis : « Il était une fois… MA vie… avec… »

Ses secrets, ses succès, ses excès…
Ses questions, ses suggestions, ses tentations…
Ses ambitions, ses aspirations, ses dévotions…
Ses sentiments, ses pressentiments, ses assentiments…
Ses effrois, ses joies, ses émois…
Ses quêtes, ses requêtes, ses enquêtes…
Ses peurs, ses ardeurs, ses petits et grands bonheurs…
Ses attentes et ses ententes…
Ses déboires, ses espoirs, ses ‘Aurevoirs’…

Innocence… Patience… Silence…

Mon Dieu! Une vie humaine, est-ce tout cela?
Tout cela et… tellement plus encore!…

Se pourrait-il alors que chaque situation, chaque sensation, devienne à son tour le chapitre d’une histoire sainte où chaque moment façonne l’image de la personne que Dieu anticipe de voir paraître devant lui?…

Et… si ce n’était pas un conte ?!

 

Source: Image: Unsplash

                                  

24è dimanche de l’année C, 2022

Un PÈRE comme nul autre père…

 Ce pourrait être le titre du texte de l’Évangile de ce dimanche (2è partie – Luc 15:11-32).
Quelle image nous est donnée dans ce texte!
Quel père nous est présenté et par Jésus lui-même…
Et il s’y connaissait en termes d’humanité! (Jean 2:25).

Un père qui regrette de voir son fils réclamer ce qu’il considère son dû mais qui accepte son choix…
Un père qui se désole de voir son fils qui veut le quitter mais qui respecte sa liberté…
Un père qui ne peut cesser d’être père même si la relation est refusée, brisée…
Un père qui ne peut abandonner celui qui est parti sans regarder en arrière…
Un père qui s’acharner à aimer même si son amour est méprisé…
Un père qui s’entête à espérer malgré tout le retour de celui qui est parti sans regret…
Un père qui ne peut croire que c’est inutile d’attendre le fils qui a fugué…
Un père qui n’en peut plus de ne pas être père…

Jésus parsemait son enseignement de récits, mais toujours dans le but d’expliquer clairement ce qu’il désirait que les gens comprennent.
Il utilisait des paraboles explorant des faits et présentant des personnages qui illustraient ce que Lui voulait que son auditoire découvre.

Et il nous a donné cette parabole unique en son genre –
elle est un écho des deux paraboles plus courtes de la brebis égarée et de la pièce de monnaie perdue elle aussi.
Il voulait nous parler – à nous comme aux gens de son temps – de ce qui lui tenait le plus à cœur, lui, le fils du Père…
Il voulait parler de…

Un DIEU comme nul autre Dieu…
Un Dieu qui n’insiste pas sur ses droits… comme s’il croyait en avoir!
Un Dieu qui ne requiert pas des prostrations mais de l’affection…
Un Dieu qui ne désire avec nous qu’une relation de réciprocité…
Un Dieu qui se plaît à oublier nos manquements de toutes sortes…
Un Dieu qui ignore les dons qu’il ne cesse de nous prodiguer jour après jour…
Un Dieu qui ne sait pas compter les pardons qu’il nous accorde sans cesse…
Un Dieu qui ne désire pas les formules compliquées que nous utilisons pour nous adresser à lui…
Un Dieu qui semble étonné qu’on l’interpelle ‘Dieu éternel et tout-puissant’ alors que son Fils nous a enseigné à l’appeler ‘Père’…

Pourquoi n’osons-nous pas l’approcher avec la confiance absolue, la témérité audacieuse, la spontanéité sans retenue de l’enfant qui ose se croire aimé?
Pourquoi ne pas le nommer tout simplement avec l’accent familier de Jésus: ABBA, PÈRE!

 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/24th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: freebibleimages.org

Les Psaumes… toujours actuels, toujours ponctuels – 5è épisode

La pandémie, elle est encore là… On voudrait bien que
toutes les consignes et les contraintes soient chose du passé;
mais, il faut bien l’admettre, on n’en est pas encore là.
On se répète: « Ça va bien aller » mais, présentement, ce n’est pas le cas.

Le Psalmiste a connu, lui aussi, des moments où ça ne va pas du tout!
Il est bon d’emprunter ses paroles.

 

 

 

 « À tout hasard…  »                 

Récemment, une amie m’invitait à me joindre à elle pour un repas au restaurant.
Comment refuser une telle invitation?!

À l’heure convenue, elle est venue me prendre et nous étions bientôt dans l’un de ses petits bistros préférés.
Nous y avons passé des moments bien agréables et nous nous sommes rassasiées des spécialités de la maison.
Nous avons échangé des souvenirs des dernières années et des activités qui nous tiennent toutes deux bien occupées au jour le jour.

En sortant du restaurant, je l’ai regardée avec un air un peu espiègle et lui ai dit :
« Tu avais choisi un endroit bien original; depuis que nous nous connaissons, tu ne laisses vraiment rien… au hasard. »

Elle a éclaté de rire – elle comprenait bien mon allusion : nous avions fait connaissance il y a quelques années,
vraiment… par hasard, lors d’une activité de bénévolat.

Peu de temps après, je me trouvais dans un petit village où j’ai découvert avec surprise une librairie –
ce genre de boutique qui offre les choses les plus inattendues.
En entrant, j’ai vite aperçu le mur à ma gauche recouvert de petites bannières chacune avec un message inspirant.

Et voilà que le texte de l’une d’elles m’a sauté aux yeux, littéralement!  
On pouvait lire : « Le hasard c’est DIEU en habit de travail! »

N’est-ce pas que : « Le hasard fait bien les choses »?!
 

Source : Images : vecteezy.com Freepik   Pngtree.com

Le jour où Dieu a invité Abraham à faire de l’astronomie!

On célèbre aujourd’hui – 12 mars 2019 – un anniversaire peu commun:
Le 30è anniversaire de l’origine de la Grande Toile!
L’enseigne WWW (World Wide Web) est familière à des milliards de résident/es de cette planète.
Quotidiennement, et à chaque moment, ce sont des millions d’internautes qui s’y retrouvent!

Et, on peut le dire sans crainte d’erreur : ‘Sur le ‘Net’ on trouve de tout’.
De tout, oui, et même… DIEU!
En fait, elles sont innombrables les références à l’être suprême que l’on nomme ‘Dieu’.

Alors que je préparais une réflexion pour le 2è dimanche du Carême, année C,
j’y ai trouvé en lien à la 1ère lecture de ce dimanche : Gn.15:5-12,17-18 – un titre débordant d’humour :
Dieu invite Abraham à faire de l’astronomie rien de moins!

Et le titre pourrait devenir Dieu invite Abraham à faire de l’astronomie et de la géologie,
si l’on considère le verset 17 du chapitre 22 de ce même livre de la Genèse où Dieu parle de nouveau avec Abraham et, cette fois, l’invite à compter, non seulement les étoiles mais aussi les grains de sable!
J’ai souri à cet effort d’adaptation à la Génération du WWW !

Mais nos efforts d’adaptation sont un peu… en retard sur Dieu!
C’est lui qui, il y a plus de 2000 ans, a décidé de ‘s’adapter’ à nous en devenant l’un de nous!
C’est cela Noël, non?
Dieu qui, comme tous les petits des humains, doit apprendre à parler, à marcher, et à se comporter… humainement, quoi!

Une théologie adaptée, ‘incarnée’, qui parler d’un Dieu qui est devenu humain et… le demeure éternellement!
Si la Grande Toile nous le rappelle… bénie soit-elle!

Source : Image : Intoxicated on Life

Noël… en parler autrement

C’est bientôt Noël !
On en parle, tout le monde en parle.
Mais pourrait-on en parler… autrement?
Quatre voisines se sont rencontrées et ont échangé sur ce sujet.
Écoutons-les et… nous serons peut-être étonné/es
de ce que nous découvrirons…