En cette Journée Internationale de la prévention de surdose (31 août),
l’expérience de cette mère désespérée (personnifiée par Johanne Laliberté) invite à la réflexion…
Elle peut aussi inciter à une action effective, qui sait?…
En cette Journée Internationale de la prévention de surdose (31 août),
l’expérience de cette mère désespérée (personnifiée par Johanne Laliberté) invite à la réflexion…
Elle peut aussi inciter à une action effective, qui sait?…
En marchant sur la rue, on peut parfois être frappé – frappé par l’apparence de certaines personnes.
Ce qui retient notre attention n’est pas leur âge ou leurs vêtements,
mais plutôt… leur attitude: les épaules tombantes, le regard anxieux, ou dépourvu de toute expression.
Tristesse? Regret? Anxiété? Désespoir?
On n’oserait mettre l’accent sur l’un au l’autre sentiment qui peut habiter ces personnes.
Pour moi, elles évoquent celles mentionnées dans l’évangile d’aujourd’hui (Matthieu 9:36 – 10:8).
Le texte nous dit :
« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues… »
Désemparées et abattues – il n’y a pas que les personnes du temps de Jésus qui l’étaient…
Notre société n’en manque pas…
L’évangile précise que Jésus les voyait « comme des brebis sans berger. »
Des gens qui ont perdu un sens de direction…
Ils ont perdu le sens de la vie, ils n’ont plus le goût de vivre, tout simplement.
L’un d’eux s’exprimait ainsi : « Y’a plus rien qui m’dit rien… »
Pour les foules de sa génération, Jésus a choisi de leur envoyer des messagers –
des messagers avec un message… en action.
La compassion qui s’exprime en guérison et libération –
c’est ce que ces envoyés doivent apporter à tous ceux et toutes celles qu’ils rencontrent.
Ne serait-ce pas la même mission qui nous est confiée à nous, envoyé/es dans le monde d’aujourd’hui?
Envoyé/es tout simplement parce que nous sommes disciples du Christ,
lui dont la compassion demeure la même en ce 21è siècle, identique à celle du 1er siècle…
Note: Dans la courte vidéo qui suit, Mario Falardeau nous offre sa réflexion sur ce sujet à: https://youtu.be/PpWeulhMf-s
Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/11th-sunday-of-year-a-2023/
Chacun/e de nous a sa propre conception de ce qu’est la prière.
Si on nous le demande, nous pouvons en donner une définition que nous avons faite nôtre au fil des ans.
Elle s’est sans doute développée se basant sur les enseignements que nous avons reçus et les réflexions que nous avons faites.
En lisant le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Mc.4:35-41), je me demande combien d’entre nous oserions qualifier l’exclamation des apôtres de… prière ?!
« Maître, nous sommes perdus; cela ne te fait rien? »
Peu d’entre nous auraient, je pense, l’audace de s’adresser à Dieu avec une telle véhémence!
Et pourtant, la prière des disciples, d’un ton qui n’est pas loin du reproche, leur a obtenu une intervention assez spectaculaire.
L’approche des disciples est sans détour, ils expriment avec impatience la peur qui les habite.
Sans doute, ils connaissent d’expérience une mer en furie, mais cette fois la situation est désespérée – ils se sentent « perdus ».
Mais Jésus est là, endormi – étonnamment dans un tel déchaînement de la nature, il dort – mais il est présent.
Je quitte un moment la scène de l’évangile et je revois mes propres situations de tempête intérieure…
L’impuissance, l’angoisse, le désespoir – cela ne m’est pas inconnu.
Mais je me demande: la prière audacieuse, même jaillie d’une foi tremblante, m’est-elle aussi familière?
J’ose croire que si Jésus a réussi à calmer la tempête sur la mer de Galilée, il ne sera pas vaincu par les tempêtes qui font rage en moi…
Même s’il semble profondément endormi…
Même s’il me faut… élever la voix et… peut-être répéter ma demande avec insistance…
Il est toujours présent – c’est tout ce qui importe.
Note: Dans la vidéo qui suit, Teresa Penafiel nous partage son expérience personnelle et sa réflexion sur ce texte de l’évangile.
Et une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/12th-sunday-of-year-b-2021/
Se pourrait-il que le Vendredi Saint nous pose problème?…
Il m’arrive de penser que nous y sommes peut-être trop habitué/es…
Trop habitué/es au texte que nous connaissons bien.
Et nous connaissons trop bien aussi qu’à la suite du texte des souffrances et de la mort de Jésus,
sur la page suivante de notre Bible, il y a le texte de sa résurrection!
Le long texte de l’évangile proposé pour la liturgie de ce jour est celui de Jean 18:1–19:42.
Les scènes du récit défilent une à une devant nos yeux.
Dans la 1è lecture, des siècles auparavant, le prophète Isaïe en avait anticipé la terrible réalité (Is.52:13–53:12).
« Défiguré, méprisé, abandonné, frappé par Dieu, humilié, transpercé, broyé,
maltraité, arrêté, jugé, supprimé, frappé à mort, compté avec les pécheurs. »
Un défilé de termes descriptifs d’une expérience, terrible, horrible, pour un être humain…
Et voilà qu’ils se rapportent à… l’Homme-Dieu!
Certains se hâtent de demander: POURQUOI?
Pour ma part, je préfère proposer la question: POUR QUI?
C’est alors que la perspective prend toute son envergure et sa signification profonde.
« C’étaient nos souffrances qu’il portait,
nos douleurs dont il était chargé…
C’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé…
à cause de nos fautes qu’il a été broyé.
Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui. »
Il ne s’agit plus seulement d’un texte imprimé mais d’un message personnalisé.
Non plus une description neutre ou simplement littéraire, mais des paroles –
non, le VERBE fait chair qui dans sa chair meurtrie rejoint la nôtre, souffrante, elle aussi, de bien des manières.
L’abandon indicible dont il fait l’expérience est justement celui qui nous délivre,
nous, si souvent en proie à l’amertume, au désespoir, au sentiment de rejet.
Mais si Dieu nous a pris à ce point avec lui, en lui, comment pourrait-on encore nous croire abandonné/es?…
Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-b-2021/
Les lectures de chaque dimanche ont beaucoup à offrir pour notre réflexion.
Les textes de l’Ancien Testament et du Nouveau nous interpellent de différentes manières.
En ce 3è dimanche du Carême, ce qui retient mon attention ce n’est pas la scène présentant Jésus qui chasse les vendeurs du Temple.
Nul doute, il s’agit là d’une intervention qui suscite l’étonnement et possiblement un certain questionnement.
Les commentaires ne manquent pas dans les homélies et sur l’internet.
Mais ce à quoi je me suis attardée, ce sont les toutes dernières lignes de l’évangile (Jn.2:13-25).
« Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme;
lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. »
(Lire : ‘dans l’être humain’, ou mieux encore : ‘dans chacun de nous’).
Dieu nous connaît!
Il connaît tout de nous, depuis toujours!
Il nous connaît, au plus intime, avant même que… nous nous reconnaissions!
Il y a des gens que cette pensée effraie et qui aimeraient pouvoir se soustraire au regard de Dieu.
Ces personnes croient que Dieu, connaissant leurs secrets les moins positifs, ne peut les accepter telles qu’elles sont et encore moins les aimer!
Et pourtant!
Pourtant, c’est plutôt encourageant que Dieu nous voie purement et simplement tels que nous sommes!
Soyons réalistes : quand nous découvrons en nous-mêmes quelque chose de négatif, Dieu en était conscient bien avant notre découverte!
Il patiente jusqu’à ce que nous en devenions conscients nous-mêmes.
Pourquoi craindre, ou cacher?
Pourquoi vivre dans le déni, ou pire, le désespoir?
Dieu comprend si bien nos efforts, même ceux que nous jugeons infructueux.
Il regarde toujours avec miséricorde notre cheminement boitilleux pour retourner vers lui.
Le carême est une période tout indiquée pour se remettre en route!
Et, bien sûr, Dieu est prêt à nous aider à faire quelque chose pour améliorer la situation, quelle qu’elle soit!
Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-b-2021/
« J’ai l’goût de tout lâcher! »
Vous avez entendu ces paroles à un moment ou un autre…
Un voisin ou une collègue de travail avouait avec dépit, ou désespoir :
« J’en ai assez, j’peux plus continuer! »
Il se peut qu’on soit parfois tenté soi-même de dire la même chose…
Quand une telle situation se présente, un récit me revient à la mémoire.
Il s’agit d’un fait qui a pris place en octobre 1968 au stadium olympique de la ville de Mexico.
Les gens présents avaient vu, une heure plus tôt, l’éthiopien Mamo Wolde gagner la course.
Le soir approchait, il faisait froid et les spectateurs commençaient à quitter le stadium.
Soudain, on entendit la sirène d’une ambulance et les sifflets des policiers sur place.
À l’étonnement de tous, on vit s’avancer sur la piste de course John Stephen Akhwari de la Tanzanie.
Alors qu’il parcourait le circuit de 400 mètres, on pouvait voir qu’il avait une jambe avec un bandage qui ne cachait plus le sang qui s’écoulait.
Il était tombé et s’était blessé pendant la course mais il n’avait pas voulu s’arrêter.
Quand il a finalement franchi la ligne d’arrivée, les gens se sont levés et se sont mis à applaudir.
Alors qu’il boitait pour achever le parcours et n’avait évidemment aucune chance de remporter une médaille,
on a demandé à Akhwari pourquoi il n’avait pas interrompu sa course.
Il a répondu : « Mon pays ne m’a pas envoyé au Mexique pour commencer la course mais pour la compléter! »
Et il avait complété les 42 kilomètres requis d’un marathonien!
Inspirant? Oui, bien sûr.
Et c’est pour moi l’illustration du dernier verset de l’évangile de ce dimanche (33è dimanche de l’année C – Lc.21:5-19).
La parole de Jésus – son affirmation, davantage même sa promesse :
« C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Ne pas lâcher, ne pas abandonner, ne pas s’arrêter en chemin…
Ne pas s’avouer vaincu, aller jusqu’au bout…
C’est ça la persévérance, sur le chemin de la vie, beau temps, mauvais temps, jusqu’au bout!
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-c-2019/
abandonner
jusqu’au bout
chemin
« Réjouis-toi… » (1ère lecture, prophète Sophonie)
« Jubile, crie de joie… » (Répons, Cantique, prophète Isaïe)
« Soyez toujours dans la joie, je le redis : soyez dans la joie. » (2è lecture, Paul aux Philippiens)
Le thème de ce 3è dimanche de l’Avent est plus qu’évident : on nous veut joyeux. L’exultation est au programme et on attend de nous des cris de joie. Et, il faut être toujours dans la joie!
J’imagine sans peine certaines personnes répondre avec un tant soit peut d’irritation peut-être : ‘La joie, ça ne se commande pas !’ Et ces personnes n’ont-elles pas raison ?…
Autour de nous et parmi nous ils sont bien nombreux ceux et celles qui n’ont pas le cœur à la joie. Ils et elles sont aux prises avec de multiples problèmes qui leur enlèvent même… le goût de vivre.
Désillusion, amertume, découragement allant parfois jusqu’au désespoir, c’est leur pain quotidien. Parler de joie à ces gens semble cruel.
La joie ça ne se commande pas mais… ça se demande ! Oui, on peut demander la joie, la demander à celui qui a promis :
« Vous serez dans la peine mais votre peine se changera en joie. » (Jn.16:20-23)
Pas n’importe quelle joie – pas la satisfaction égoïste qui découle de plaisirs passagers, mais une joie profonde, plus profonde que tout ce que la misère humaine peut infliger.
Elle est offerte, elle est donnée à qui la désire et la demande. Donnée par celui qui s’est fait proche – et le demeure à jamais. Et qui – étonnamment – prend sa joie en nous !
« Ne crains pas… Le Seigneur ton Dieu est en toi… c’est lui qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie. »
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-c/
Source: Images: Choix-Realite Catéchèse et Catéchuménat
Quand on parle de Dieu, que dit-on de lui?
Bien des choses, oui.
On lui prête bien des attitudes et on lui attribue bien des qualités.
On dit qu’il est grand, qu’il est puissant.
Il voit tout et il connaît tout.
Il est saint, il est le Très-Haut.
On ajoute qu’il est bon et miséricordieux.
Je n’ai pas de peine à accepter toutes ces affirmations mais…
Il en manque une… au moins une!
C’est Paul qui mentionne ce que je cherche alors qu’il écrit aux chrétiens de Thessalonique.
Dans la 2è lecture d’aujourd’hui (3è dimanche de l’Avent, année B – 1 Th. 5:16-24), il dit :
« Il est fidèle, Celui qui vous appelle. »
Dieu est FIDÈLE !
La fidélité est une qualité assez spéciale… elle requiert la durée !
Elle se manifeste au fil des jours, et des mois et des années.
Etre fidèle un jour… ce n’est que le début, la mise en marche.
Être fidèle pour toujours, c’est ça la fidélité et… c’est Dieu !
Un Dieu qui est là avec nous toujours et partout.
Les jours de succès et les moments de défaite.
Les situations de gloire et les déboires.
Les expériences de joie comblée et celles qui ont le goût amer du désespoir.
Il est avec nous – infailliblement – dans le meilleur et dans le pire, et… au-delà…
La fidélité, ça se prouve et… ça s’éprouve jour après jour, après jour.
Il est toujours temps d’en faire l’expérience… en commençant aujourd’hui!