Des rencontres inattendues peuvent éveiller des souvenirs.
Une parole, prononcée au hasard, peut conduire à une réflexion enrichissante.
Hélène Pilbeam en a fait l’expérience et nous partage ce qu’elle a découvert.
Des rencontres inattendues peuvent éveiller des souvenirs.
Une parole, prononcée au hasard, peut conduire à une réflexion enrichissante.
Hélène Pilbeam en a fait l’expérience et nous partage ce qu’elle a découvert.
Partir en vacances… on en rêve!
De nos jours, on voyage de bien des manières
et on apporte souvent avec soi… sa demeure temporaire.
Diane Dargis en a l’expérience!
Elle nous en parle dans la vidéo qui suit.
Quand quelqu’un répète quelque chose une 2è, et une 3è fois, on comprend que, pour cette personne, la chose est importante.
Quand on répète, quand on insiste, quand on rappelle à l’attention des autres un sujet quelconque,
c’est que ce sujet a une importance particulière à nos yeux.
Il est intéressant – et plus qu’étonnant – de noter que dans l’évangile de ce dimanche (5è dimanche de Pâques, année B – Jn.15:1-8)
on retrouve le mot ‘demeure’ 8 fois.
Oui, vous avez bien lu : 8 fois et ce n’est pas un parent ou ami/e qui prononce le mot mais c’est… Jésus lui-même qui répète!
C’est lui qui nous exprime ce que Dieu désire de nous, ni plus ni moins!
Étonnamment, c’est Dieu qui veut qu’il en soit ainsi : que lui demeure en nous et que nous demeurions en lui!
Une question surgit : Qu’est-ce que cela veut dire en fait?…
Chacun/e trouvera sa réponse personnelle, personnalisée par son expérience quotidienne où Dieu rejoint cette personne et l’accompagne.
Une ébauche de réponse pourrait dire que vivre en Dieu et lui permettre (!) de vivre en nous c’est :
« Je demeure… Il demeure… » Au présent et… en continu!
Note: Voir aussi: https://image-i-nations.com/un-shack-ou-un-chateau/ et https://image-i-nations.com/demeurer-et-porter-du-fruit/
Une autre réflection est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-b/
Je me souviens d’un livre de psychologie que l’éditeur présentait en affirmant que le voyage au plus profond de nous-mêmes est plus extraordinaire que les expéditions spatiales vers les planètes de notre galaxie. Affirmation audacieuse et pourtant…
Ce texte me revient à la mémoire en cette célébration de la fête de l’Ascension de Jésus.
Une phrase – c’est en fait une question – de la 1ère lecture (Actes 1 :1-11) en a réveillé en moi le souvenir.
« Pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? »
Jésus vient de disparaître aux yeux des apôtres comme s’il avait été ‘englouti’ par les nuages.
Ils ne peuvent cesser de regarder là-haut. Fascinés ? Intrigués ? Anxieux ?
C’est alors qu’ils reçoivent un message sans équivoque : ils cherchent ce qu’ils désirent là où ils ne peuvent le trouver.
Ce qu’ils désirent, évidemment, c’est la présence réelle, visible, tangible, de Jésus telle qu’ils en font fait l’expérience pendant trois ans.
Cette présence est devenue invisible, intangible mais non moins réelle.
Il leur faut en faire l’expérience autrement, dans un ‘ailleurs’, ou un ‘autrement’, avec lequel ils doivent devenir familiers.
Dans sa lettre aux Éphésiens (2è lecture: Éphésiens 1:17-23), Paul l’exprime ainsi :
« Que le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse
qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître.
Qu’il ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur. »
‘Les yeux du coeur’ : Voilà comment rejoindre ‘l’ailleurs’ ou ‘l’autrement’ de ce nouveau mode de présence du Christ.
Et, faut-il le dire, il est plus profond que les profondeurs auxquelles faisait allusion l’éditeur du livre de psychologie !
Pendant son dernier repas avec ses apôtres, la veille de sa mort, Jésus en avait parlé :
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole,
et mon Père l’aimera et nous viendrons vers lui.
et nous ferons notre demeure chez lui. » (Jn.14 :23)
Le temps est venu mais… il faut se laisser ‘apprivoiser’ pour le reconnaître et… s’ajuster à cette présence différente mais indéfectible!…