Une femme comme tant d’autres…
Elle se met en chemin – le chemin bien connu,
celui de chaque jour, celui de la tâche répétée,
un chemin poussiéreux, sous le soleil du midi,
le chemin de son quotidien, elle, la Samaritaine.
Le puits de Jacob, c’est bien le sien aussi.
On y puise l’eau depuis les temps anciens.
Les femmes y viennent chercher l’eau précieuse –
le mari, les enfants, les bêtes en dépendent, on le sait.
À cet endroit, on fait parfois des rencontres –
entre femmes, partage et badinage sont agréables.
Mais aujourd’hui, un homme est là, seul, assis près du puits.
Un étranger… Étrange vraiment, pense-t-elle.
Elle a remarqué sa présence mais n’en donne aucun signe.
Mais lui l’interpelle… lui, un Juif s’adresse à elle.
Il ose même lui demander à boire… il s’abaisse à ce point!
La demande fait d’abord jaillir la conversation – comme l’eau profonde –
mais… tout y passera!
Tâches familières, situation maritale, dévotion au temple,
attente d’un « Messie, celui qu’on appelle Christ », dit la femme.
Et la manifestation de celui qui révèle sans hésitation:
« Je le suis, moi qui te parle. »
La cruche abandonnée, d’un pas empressé,
la Samaritaine va proclamer la rencontre de cet
« homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ». (Jean:4:5-42)
Une rencontre imprévue… une demande inattendue…
Une présence reconnue… le SALUT…
Au cœur de son quotidien à elle, la Samaritaine…
Et tout cela peut se retrouver au cœur du mien, à moi, qui que je sois…
Note: Dans la vidéo qui suit, Annie Couture personnifie la Samaritaine qui parle de sa rencontre au puits de Jacob. https://youtu.be/FMqM5c6dLKs
Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-a-2023/
Source: Image: True Worshipers – Kim Balogh