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L’alphabet du Carême – Lettre Q

Q pour Questions

Les questions – elles font partie de notre vie sous bien des formes.
Dès notre enfance, nous apprenons à les décliner dans toutes sortes de situations:
Où, Quand, Comment, Qui, Quoi, Pourquoi?

Nous désirons savoir, connaître, comprendre.
Nous adressons des questions aux gens qui nous entourent, et ils/elles en font autant!
Mais vous-est-il déjà arrivé de penser aux questions que… Dieu nous adresse?…

Les premiers chapitres de la Bible nous présente l’homme soumit au questionnement de Dieu:
« Dieu appela l’homme: ‘Où es-tu’? » (Genèse 3:9) – question existentielle s’il en est…

Dans l’évangile nous voyons Jésus utiliser ce mode de communication qui interpelle son entourage:

« Qui d’entre vous, si son âne ou son bœuf tombe dans la fosse,
ne l’en retire pas aussitôt le jour même du sabbat? »
Et ils ne pouvaient rien répondre à cela ». (Luc 14:5-6).

« Une fois à la maison, Jésus demanda à ses disciples: « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand » (Marc 9:33).

À une autre occasion, Jésus interpelle ses apôtres en les interrogeant à son sujet:
« Et vous, qui dites-vous que je suis? » (Matthieu 16:15).

Ces questions représentent à la fois:
un défi,
un appel à la prise de conscience,
une interrogation qui invite à la relation…

Puis, un jour, à ceux qui partagent sa vie au quotidien, Jésus adresse une série de questions
qui les appellent à se reconnaître eux-mêmes:

« Ayant des yeux, ne voyez-vous pas?
Ayant des oreilles, n’entendez-vous pas? » (Marc 8:18).

Vous y voyez peut-être un élément de thérapie de choc!
Jésus voyait sans doute que ses apôtres en avaient besoin…
Se pourrait-il que nous en ayons besoin, nous aussi parfois?…

Et la méthode de Dieu qui questionne peut nous ramener à nous-mêmes… et à lui!

 

Source: Image: pexels.com (Leeloo the first)

Une différence… un sens nouveau…

Les textes de l’évangile de cette période pascale nous présentent des scènes qui ont un élément en commun:
Jésus, présent dans les différentes situations, n’est plus le Jésus que ses disciples et ami/es ont connu!
Chacun/e à son tour, se méprend sur l’identité de la personne devant eux.
Cela m’a inspiré une réflexion que je vous partage… une réflexion sur les mots.

Aux kiosques de journaux on ne manque pas de remarquer ceux et celles qui aiment s’adonner aux ‘Jeux de mots’.

Il y en a pour tous les goûts: les mots croisés, les mots fléchés, les mots codés, les mots casés, les mots mêlés, et, bien sûr, le sudoku.
On peut aussi trouver, sur le net, des dizaines d’autres ‘Jeux de mots’.
De mon côté, j’ai mon propre ‘Jeu de mots’, différent de tous les autres, qui me procure détente, oui, et inspiration.
Je suis prête à vous le partager.Le premier mot qui me vient à l’esprit est connaître – une expérience importante dans la vie.
Elle nous ouvre à de multiples découvertes et détermine notre croissance au fil des ans.
Connaître suppose une attitude d’ouverture aux situations, aux événements, aux gens – à la vie quoi.Une autre expérience enrichissante est celle de reconnaître.
Quelque chose nous paraît familier, la situation ou la personne a un aspect de ‘déjà vu’.
Soudain un ‘déclic’ se fait qui révèle la connaissance ancienne: on a reconnu ce qui est de nouveau présent.L’expérience de reconnaître prend parfois une autre ‘texture’, pourrait-on dire.
On peut avoir connu une personne pendant un certain temps mais une relation qui se prolonge permet alors une connaissance plus en profondeur:
on découvre de nouvelles qualités, des talents insoupçonnés.
On reconnaît une personne généreuse et dévouée – alors qu’on avait vu simplement un collègue, ou une voisine.C’est ce qu’ont vécu les apôtres de Jésus qui l’ont d’abord connu comme l’Homme de Nazareth, l’ancien charpentier.
Peu à peu, ils l’ont reconnu comme leur Maître, le Messager de Dieu au milieu d’eux (Matthieu 16:16).

On peut, malheureusement, méconnaître les bonnes intentions d’autrui, les qualités cachées.
Les gestes peuvent alors être mal interprétés – cela fait parfois partie des relations humaines sujettes à de nombreuses limitations.

La méconnaissance des scribes et des Pharisiens envers Jésus est bien connue.
Ils s’enferment dans leur conviction qu’il est un imposteur.
Jusqu’à la fin, ils refuseront de le reconnaître pour ce qu’il est –
une méconnaissance monstrueuse si évidente (Marc 14:61-64).

La connaissance authentique et la reconnaissance véritable peuvent conduire à… naître de nouveau – une naissance absolument unique.
C’est celle dont Jésus parlait à Nicodème, un soir, lors d’une rencontre discrète.
C’est la naissance qui jaillit de l’Esprit (Jean 3:1-21).

Elle est offerte à toute personne de bonne volonté.
Cette expérience, absolument personnelle, introduit chacun, chacune, à la proximité avec Dieu.

Vous en avez peut-être fait l’expérience…

Source: Images: fr.dreamstime.com    Pinterest   fsspx.uk    churchofjesuschrist.org

Dimanche de Pâques, année A – 2023

Sous les traits d’un jardinier, il rejoint Marie-Madeleine près de la tombe  (Jean 20:11-18).

Il s’invite en convive au repas du soir de ses apôtres (Luc 24:36-49).

Il se fait compagnon de route de deux disciples qui se rendent à Emmaüs (Luc 24:13-35).
Sur la rive, il a déjà préparé le déjeuner pour ses amis pêcheurs (Jean 21:1-14).

C’est lui, vraiment?

 

 

 

C’est lui-même, en vérité, et pourtant… si différent, dit-on.
On l’a connu mais… il faut maintenant le reconnaître.
 
On le pense mort, lui le Vivant.
On le croit absent, mais il est là – présence réelle dans l’absence présumée…
Il ne faut se fier ni à ses yeux, ni encore à ses souvenirs.
Il faut s’en remettre à ce qu’il dit: « C’est bien moi… ».

Révélation d’il y a bien longtemps, révélation de maintenant.
Chacun/e de nous doit faire le ‘passage’ du ‘connu’ à la ‘re-connaissance’.
Faire le cheminement qui le fait découvrir déjà là, à nos côtés, au fil des jours.
Accepter, à travers tout, une manifestation de lui-même qui va au-delà de nos suppositions.

Ne rien tenir pour acquis mais s’ouvrir à ce qu’il offre, ici et maintenant, et…
jusqu’à un maintenant qui n’en finit plus… au-delà de nos présomptions les plus audacieuses!

 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-a-2023/

 

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org

Jeux de mots…

 Aux kiosques de journaux on ne manque pas de remarquer ceux et celles qui aiment s’adonner aux ‘Jeux de mots’.
Il y en a pour tous les goûts: les mots croisés, les mots fléchés, les mots codés, les mots casés, les mots mêlés, et, bien sûr, le sudoku.
On peut aussi trouver, sur le net, des dizaines d’autres ‘Jeux de mots’.

De mon côté, j’ai mon propre ‘Jeu de mots’, différent de tous les autres, qui me procure détente, oui, et inspiration.
Je suis prête à vous le partager.

Le premier mot qui me vient à l’esprit est connaître – une expérience importante dans la vie.
Elle nous ouvre à de multiples découvertes et détermine notre croissance au fil des ans.
Connaître suppose une attitude d’ouverture aux situations, aux événements, aux gens – à la vie quoi.

Une autre expérience enrichissante est celle de reconnaître.
Quelque chose nous paraît familier, la situation ou la personne a un aspect de ‘déjà vu’.
Soudain un ‘déclic’ se fait qui révèle la connaissance ancienne: on a reconnu ce qui est de nouveau présent.

L’expérience de reconnaître prend parfois une autre ‘texture’, pourrait-on dire.
On peut avoir connu une personne pendant un certain temps mais une relation qui se prolonge permet alors une connaissance plus en profondeur:
on découvre de nouvelles qualités, des talents insoupçonnés.
On reconnaît une personne généreuse et dévouée – alors qu’on avait vu simplement un collègue, ou une voisine.

C’est ce qu’ont vécu les apôtres de Jésus qui l’ont d’abord connu comme l’Homme de Nazareth, l’ancien charpentier.
Peu à peu, ils l’ont reconnu comme leur Maître, le Messager de Dieu au milieu d’eux (Matthieu 16:16).

On peut, malheureusement, méconnaître les bonnes intentions d’autrui, les qualités cachées.
Les gestes peuvent alors être mal interprétés – cela fait parfois partie des relations humaines sujettes à de nombreuses limitations.

La méconnaissance des scribes et des Pharisiens envers Jésus est bien connue.
Ils s’enferment dans leur conviction qu’il est un imposteur.
Jusqu’à la fin, ils refuseront de le reconnaître pour ce qu’il est –
une méconnaissance monstrueuse si évidente (Marc 14:61-64).

La connaissance authentique et la reconnaissance véritable peuvent conduire à… naître de nouveau – une naissance absolument unique.
C’est celle dont Jésus parlait à Nicodème, un soir, lors d’une rencontre discrète.
C’est la naissance qui jaillit de l’Esprit (Jean 3:1-21).

Elle est offerte à toute personne de bonne volonté.
Cette expérience, absolument personnelle, introduit chacun, chacune, à la proximité avec Dieu.

Vous en avez peut-être fait l’expérience…

Source: Images: fr.dreamstime.com    Pinterest   fsspx.uk    churchofjesuschrist.org

4è dimanche du Carême, année C – 2022

Des critiques venimeuses qui font jaillir une révélation merveilleuse!
C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’évangile de ce 4è dimanche du Carême (Luc 15:1-3,11-32).

Le texte commence avec ces mots :
« Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. »
 
Évidemment, les scribes et les Pharisiens présents à la même table ne voient pas cela d’un bon œil, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ils ne cachent pas leur mécontentement et critiquent ouvertement l’attitude de Jésus qui partage le repas avec ces gens.

Jésus répond avec la parabole peut-être la mieux connue de l’évangile – celle de L’enfant prodigue.
Mais la révélation que Jésus donne est celle du PÈRE prodigue
un Père outrageusement généreux et miséricordieux!
Un Père que nous, les humains, n’aurions pas pu ‘inventer’!

En présentant les dieux, les mythes de l’antiquité décrivaient les déités toujours puissantes, perspicaces, parfois sages mais…
la miséricorde ne paraît pas dans la liste des attributs qu’on leur assigne.
Aux yeux des anciens – et de nos jours encore, peut-être – la miséricorde semble une faiblesse…
Quelqu’un de miséricordieux ne se laisse-t-il pas dominer pas une émotion, par la compassion envers ceux qui sont dans le besoin?

Le Père que Jésus présente est celui qui connaît, comprend, et compatit.
Il connaît le cœur même des êtres qu’il a créés.
Il comprend leurs limites, leurs faiblesses, leurs échecs.
Il soutient leurs efforts et se réjouit de constater leur bonne volonté et leur désir de lui plaire.

Et surtout, il les accueille – comme lui seul sait le faire – quand l’un/e ou l’autre revient à lui après des errances multiples… parfois prolongées.
Jésus décrit ce mouvement d’une manière touchante en disant:

« Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion;
il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. »

C’est le père qui prend l’initiative.
Les fugues des humains n’ont rien d’étrange aux yeux du Père et son pardon est toujours offert.
Un pardon d’une générosité inouïe qui anticipe nos confessions maladroites!

La parabole de L’enfant prodiguenous croyons la connaître
Mais nous sommes toujours en besoin de reconnaître le PÈRE prodigue!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-c-2022/

 

Source: Images: Eating.with.sinners – WordPress.com   National Catholic Register

Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph, année C – 2021

La fête d’une famille assez exceptionnelle…
Des lectures pour inspirer une réflexion sur ces personnes…
Plusieurs thèmes se présentent…

Mon esprit s’arrête sur une pensée qui se démarque entre les autres.
En parlant de ‘famille’ on pense immédiatement à l’amour qui doit exister entre les membres de cette famille.
Il me semble que… pour bien aimer – pour aimer comme il faut – il faut… bien connaître.
Bien connaître et reconnaître!

Connaître le caractère de chacun/e, les choses qui plaisent et celles qui déplaisent.
Connaître ce qui suscite du bien-être et ce qui occasionne de l’inconfort.
Connaître ce qui fait naître de la satisfaction et ce qui cause de la rancune.

Et reconnaître, oui, reconnaître chaque personne pour ce qu’il, ou elle, est;
pour ce qu’il, ou elle, s’efforce d’accomplir et de devenir.

Le texte de l’évangile est intéressant à ce sujet (Luc 2:41-52).
Jésus ne s’est pas joint au groupe des pèlerins avec lesquels Marie et Joseph s’en retournent chez eux.
reste à JérusIl reste à Jerusalem et discute avec les Maîtres dans le Temple
Et il y a plus ici qu’un ado qui s‘affirme!

Oui, la scène pourrait suggérer cette interprétation.
Mais i y a davantage, bien davantage.
Ce jeune homme précoce dans les questions religieuses est le Messager de Dieu.
Il se révélera ainsi petit à petit.
Mais c’est d’abord Marie et Joseph qui doivent découvrir en lui plus que leur fils.

Et lui-même, ce Jésus de Nazareth, apprend à se connaître la présence humaine de Dieu parmi nous.
Et cette fête de la Sainte Famille nous invite à faire de même: nous reconnaître
dans le texte de la 2è lecture: (1 Jean 3:1-2,21-24).

« Nous sommes appelés enfants de Dieu – et nous le sommes…
Dès maintenant nous sommes enfants de Dieu. »

Il y a vraiment là quelque chose à célébrer!
La naissance de « Dieu-avec- nous » et la famille humaine qui a été la sienne.
Et ce que ce Dieu a fait de nous et ce qu’il vit avec nous au sein de nos familles humaines.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-family-of-jesus-mary-and-joseph-year-c-2021/

 

 

Source: Images: Free Bible Images

3è dimanche de Pâques, année B – 2021  

Nous, les humains, sommes parfois des êtres bien étranges.
Il nous arrive de souhaiter obtenir quelque chose.
Nous le désirons, nous l’espérons, nous en rêvons.
Nous l’attendons avec anticipation… même en craignant que not désir ne se réalise pas…

Et quand, enfin, notre rêve devient réalité, nous n’osons pas y croire.
Nous pensons être l’objet d’une illusion.

C’est une telle situation que nous présente le texte de l’évangile de ce 3è dimanche de Pâques (Lc.24:35-48).
Les apôtres réunis écoutent le récit des deux disciples d’Emmaüs.
Ceux-ci assurent les apôtres présents qu’ils ont rencontré Jésus ressuscité.
Et voilà que Jésus lui-même se tient au milieu d’eux.
L’évangélise Luc qui rapporte la scène nous dit :

« Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire. »
 
La description qui est faite des apôtres est révélatrice…
« Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Bouleversés…
Saisis d’étonnement… »
 
Je me demande s’il m’arrive d’avoir une réaction semblable à la présence de Dieu dans mon quotidien…
Parce qu’il est présent – aucun doute à ce sujet.
Mais… est-ce que, devant lui, je ressens parfois crainte, bouleversement, étonnement?…

Dieu… je le connais… mais peut-être me faut-il le re-connaître?
Le re-connaître sous les déguisements qu’il emprunte…

  • Pour Marie-Madeleine… c’était un jardinier…
  • Pour les disciples d’Emmaüs… un compagnon de route…
  • Pour les apôtres revenant de la pêche… un inconnu sur le rivage…

Et pour moi?… Comment se manifestera-t-il?…
Quel aspect de mon quotidien me révélera sa présence?…

C’est la découverte à laquelle il m’invite.
C’est l’itinéraire de la saison pascale!

  

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b-2021/

 

Source: Image: www.churchofjesuschrist.org  

 

 

Fête de la Sainte Famille, année B – 2020

En lisant les textes de cette fête, les mots d’une même ‘famille’ me sont venus à l’esprit :
Connaître et reconnaître.

Notre société en est une où la connaissance est une valeur des plus importantes.
La science y occupe une place primordiale et, d’ordinaire, les scientifiques sont respectés pour ce qu’ils et elles contribuent à notre civilisation.

Mais je me pose la question :
notre connaissance dans de multiples domaines ne nous empêche-t-elle pas, parfois,
de reconnaître des situations, des messages, des personnes?

Les deux premières lectures de cette fête nous présentent deux aînés
(comme on les nomme aujourd’hui) –
sans doute les qualifierait-on de peu instruits – mais qui ont su reconnaître Dieu lui-même.

Et pourtant le message que Dieu leur adressait était plus que déroutant.

Mais…  

« Abram eut foi dans le Seigneur… » (1ère lecture: (Gn.15:1-6; 21:1-3)

« Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance… »
(2è lecture :
(He.11:8.11-12,17-19)

 

Et l’évangile nous met en présence d’un autre couple de personnes âgées – Syméon et Anna –
qui ont également su reconnaître la présence divine… et cela dans un nouveau-né.
Syméon affirme : 

« Maintenant, ô Maître souverain, 
tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais… »

Pour sa part, Anna « proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. »
(Évangile: Lc.2:22-40)

 
Chaque fois, ce qui se déroule devant nos yeux semble quelque chose de bien ordinaire –
une situation familière, des acteurs humains comme nous tous et toutes.
Mais les personnages savent voir au-delà et percevoir un message plus que terrestre.

Ils auraient pu s’y méprendre, mal interpréter le message, méconnaître celui qui les interpelait…
Leur foi les a fait reconnaître et faire confiance…

Ne pouvons-nous pas en faire autant?…
 
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-b-2020/
 

Source: Images: Bibleword.net   The Jesus Bible   Free Bible Images

21è dimanche de l’année A – 2020

Connaître quelqu’un… c’est toute une science, c’est plutôt une expérience!
On peut connaître des choses – des faits divers, des événements de l’histoire, les secrets de la science.
Mais le secret d’un être humain, c’est autre chose!
Ce qui fait l’identité, ce qui est au cœur de la personnalité de quelqu’un, c’est une connaissance particulière, vraiment.

L’évangile d’aujourd’hui (Mt.16:13-20) nous présente la scène où, justement, Jésus questionne ses apôtres sur son identité à lui.
Et, il le fait par étape, dirait-on.
Il demande d’abord ce que les gens pensent de lui.
Que dit-on dit de lui parmi ceux et celles qui écoutent son enseignement et le voient agir.

Différentes personnes ont des opinions différentes sur le sujet – on le voit comme un prophète, il fait des choses extraordinaires; pourtant on sait d’où il vient, on connaît sa famille, son village.

Mais, Jésus devient plus personnel et s’adresse directement aux apôtres, ses proches, ceux qui partagent sa vie au quotidien.
Eux, comment le connaissent-ils, ou plus exactement qui est-il pour eux?

Comme à l’ordinaire, Pierre parle au nom du groupe.
Il fait ce que nous considérons aujourd’hui une profession de foi.
Il affirme que l’identité de Jésus va bien au-delà de ce que les yeux peuvent apercevoir.
Au-delà aussi de ce qu’on perçoit en le côtoyant.

Et il y a une autre étape… celle-là n’est pas dans le texte de l’évangile –
c’est celle où Jésus nous demande, à chacun/e de nous qui il est pour nous personnellement.

Cela est au cœur, non seulement de SON identité à lui, mais de la nôtre comme chrétiens.
La réponse – personnalisée – ne peut venir que… de vous et de moi…
Elle doit s’exprimer au fil des jours, tout au long de notre expérience humaine.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: Third Hour