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Journée mondiale contre la faim – 15 juin 2024

Instaurée par la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), la Journée mondiale contre la faim est célébrée le 15 juin de chaque année.

La lutte contre la faim fait partie des Objectifs de développement durable adoptés en 2015 par les 193 pays membres de l’ONU.

Dans de nombreuses régions du monde, les conflits, les multiples crises, le manque d’infrastructures adéquates et la pauvreté privent des millions de familles d’un accès à l’alimentation de base.

Partout où le droit à l’alimentation est menacé, l’UNICEF fournit des services de nutrition aux enfants les plus vulnérables.

Les chiffres clés de la faim dans le monde

181 millions d’enfants de moins de 5 ans vivent dans une situation de pauvreté alimentaire*

*On parle de pauvreté alimentaire lorsqu’une personne ne parvient pas à se nourrir convenablement en termes de qualité et de quantité pour des raisons financières.

20 pays concentrent à eux seuls, 65% des enfants en situation de pauvreté alimentaire.

46 % des enfants en situation de pauvreté alimentaire sont issus de ménages à revenus faibles.

Comprendre les causes de la faim

En 2022, on estimait que 735 millions de personnes souffraient de la faim dans le monde, un chiffre en hausse depuis 2014. Parmi les causes principales :

  • Les conflits armés
  • Les crises économiques
  • Les multiples chocs climatiques

Crises économiques

Dans plusieurs régions du monde, les agriculteurs sont soumis aux règles d’un marché agroalimentaire de plus en plus concurrentiel. Ils voient leurs moyens de subsistance réduire et peinent à se nourrir convenablement au quotidien.

ussi, les nombreux conflits, dont la guerre en Ukraine, ont eu des répercussions mondiales sur les denrées alimentaires et le coût des matières premières. La flambée des prix et les difficultés d’approvisionnement ont enlisé des millions de familles qui vivaient déjà dans la précarité alimentaire.

Conflits armés

République démocratique du Congo, Soudan, Somalie, Gaza…

Les conflits armés sont responsables de plus de la moitié des crises alimentaires aiguës dans le monde.

Au cœur des guerres, l’accès aux ressources vitales telles que l’eau et la nourriture se fait de plus en plus rare. Les champs sont pillés, les prix explosent et peu à peu, les marchés locaux se vident.

L’aide humanitaire, essentielle à la survie des populations, est parfois insuffisante face à l’ampleur des besoins. Le conflit au Soudan en est l’exemple. Plus d’un an après la reprise des combats, 18 millions de personnes souffrent de la faim.  

Chocs climatiques

On ne saurait parler de la faim sans évoquer les chocs climatiques qui ont un impact direct sur l’alimentation des populations touchées.

Dans la Corne de l’Afrique par exemple, les longs épisodes de sécheresse et les inondations ont détruit de nombreuses cultures et poussé des millions de personnes au bord de la famine.

Au Burundi, les récentes inondations ont détruit 10 % des récoltes du pays.  Au total, plus de 230 000 personnes ont été touchées et des milliers de familles ont perdu leur principal moyen de subsistance.

Réduire la faim dans le monde : un objectif ambitieux mais atteignable

Lutter contre le gaspillage alimentaire

Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, les ménages ont gaspillé plus d’un milliard de repas par jour en 2022.

Pourtant, à l’échelle locale ou nationale, chacun pourrait contribuer à réduire la faim dans le monde.

 

Source: Texte: https://www.unicef.fr/convention-droits-enfants/alimentation/journee-mondiale-contre-la-faim/     Image: Santé-dz

Journée internationale contre les enfants soldats – 12 février

Dans le monde entier, des milliers d’enfants sont recrutés de force dans des groupes armés pour servir de combattants, de cuisiniers, de porteurs ou encore de messagers. Ce sont les « enfants soldats ».

Derrière ce terme, se cache une dure réalité. Témoins d’horreurs, de conflits ou forcés d’y prendre part, ces enfants et adolescents sont avant tout des victimes. Réduits à la servitude, abusés sexuellement et exploités, ils sont privés de leurs droits fondamentaux et violemment arrachés à leur enfance.

L’UNICEF se bat pour leur libération et met en place des programmes pour faciliter leur réinsertion. Une fois libérés, ils bénéficient d’un accompagnement psychologique, de soins de santé et de services de protection afin de préparer au mieux leur retour au sein de leurs familles.

Réinsertion

La réinsertion, étape clé dans le parcours de ces enfants, vise à leur trouver une alternative viable à la vie militaire. Dans les centres de transit soutenus par l’UNICEF, ils ont de nouveau accès à l’éducation et bénéficient d’un soutien psychosocial.

En parallèle, nos équipes mènent un travail méticuleux d’identification des familles pour faciliter la réintégration des enfants au sein de leurs communautés.

En 2022, l’UNICEF et ses partenaires ont fourni à plus de 12 460 enfants un soutien à la réintégration ou à la protection.

Libération des enfants soldats, une priorité pour l’UNICEF

Entre 2005 et 2022, le système des Nations Unies a vérifié 315 000 violations graves commises à l’encontre des enfants en zones de conflits. Ce bilan effroyable symbolise à lui seul les effets dévastateurs des guerres et des conflits sur les enfants.

L’UNICEF et ses partenaires ont déployé des plans d’action afin de lutter contre ces violations graves. Nous menons un plaidoyer à l’échelle internationale à travers des actions telles que la conférence internationale « Libérons les enfants de la guerre » qui a permis l’élaboration des Principes de Paris approuvés à ce jour par 105 États membres des Nations unies.

Depuis 2005, l’UNICEF France a fait de la libération et de la réinsertion des enfants soldats l’une de ses priorités. Nous avons soutenu des programmes dans les pays suivants : Népal, Sri Lanka, République Démocratique du Congo, Burundi, Côte d’Ivoire, Libéria, Sierra Leone, Colombie, Soudan, République Centrafricaine, Tchad.

Mais en dépit des avancées réalisées, plusieurs dizaines de milliers d’enfants sont encore impliqués de manière directe ou indirecte dans des conflits armés.

Source: Texte & Image: https://www.unicef.fr/convention-droits-enfants/protection/enfants-soldats/

Journée Internationale des droits de l’enfant – 20 novembre

 

« Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. »
Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

C’est en 1996 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la « Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant » (loi 96/296 du 9 avril 1996). Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989.

Une convention et des droits

La Convention Internationale des Droits de l’Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né. Et aussi qu’il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer. Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s’engager.

Ce texte est très important, mais pas suffisant : il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c’est tout d’abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C’est à ce prix que les droits de l’enfant seront véritablement respectés.

L’UNESCO a toujours accordé une place significative à l’enfant au sein de ses programmes et de ses activités, qui visent notamment au développement optimal de la personnalité dès la petite enfance, au progrès social, moral, culturel et économique de la communauté, à l’appréciation des identités et valeurs culturelles, et à la sensibilisation au respect des droits et des libertés fondamentales.

La situation dans le monde

La promotion et le respect des Droits de l’Enfant ne doit pas rester un simple idéal, mais doit devenir une réalité au quotidien, que soient enfin reconnus les droits essentiels de l’enfant : droit à la protection, droit à la santé, droit au développement harmonieux, droit à la culture, droit à l’éducation.

(…)

L’Unicef, dans son rapport annuel intitulé « Enfants exclus, enfants invisibles » relève qu’il existe de nombreux enfants qui ne sont même pas enregistrés à l’Etat civil. Ce même rapport indique que plus d’un milliard d’enfants sur Terre « souffrent de privations extrêmes liées à la pauvreté, à la guerre et au sida ».

Parmi les nombreuses oeuvres qui agissent pour que soit reconnue la dignité des pauvres et des enfants du monde entier, l’UNICEF est surement l’une des plus connues, c’est pourquoi nous vous conseillons de découvrir ses actions dans son site internet dédié.

Un site à visiter : www.unicef.fr    Source: Texte (abrégé) & Image: Journée mondiale 

Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants – 19 novembre

La Fondation Sommet Mondial des Femmes (www.woman.ch) a lancé en 2000 la Journée Mondiale pour la Prévention des Abus envers les Enfants. Cette journée est célébrée chaque 19 novembre en synergie avec la journée des droits de l’enfant, célébrée – elle – le 20 novembre. Elle a pour objectif de mettre en évidence le problème des abus ainsi que la nécessité d’intervenir de toute urgence par la diffusion de programmes de prévention.

Les abus et l’exploitation des enfants (notamment au niveau sexuel) constituent un problème universel et alarmant. Après une longue tradition du silence, les abus sexuels dont sont victimes les enfants font de plus en plus l’objet de révélations, occupant une place plus grande sur la scène publique et politique.

Les Gouvernements et la société civile doivent jouer un rôle actif dans la promotion et le respect des droits de l’enfant (énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant, articles 19 et 34 *)

  • Art. 19 / Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.
  • Art. 34 / Les Etats parties s’engagent à protéger l’enfant contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et de violence sexuelle. A cette fin, les Etats prennent en particulier toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher (…)

Agir chaque année sur tous les continents

Malgré les nombreux acquis réalisés au profit de l’enfance au cours de ces trente dernières années, les droits de l’enfant continuent de subir des atteintes dans de nombreuses régions, avec la persistance de l’exploitation économique des enfants et tous les préjudices physiques, psychologiques et sociaux qui en découlent, en plus des épreuves et des situations dramatiques dans lesquelles se retrouvent les enfants en période de conflits armés et les diverses formes de désespoir et de souffrance qu’ils éprouvent du fait de la propagation de la pauvreté, de la famine, des fléaux et des endémies.

Faisons oeuvre de pédagogie

De nombreuses associations défendent aujourd’hui la cause des enfants un peu partout dans le monde et nous ne pouvons les citer toutes. Notre attention a cependant été attirée par l’une d’elle, misant sur la pédagogie et la capacité des enfants eux-mêmes à réagir contre les abus : Grandir en sécurité (avec Sima le chien). Savoir / Agir / Aider, tel est le chemin proposé dans leur site, que nous vous invitons à découvrir.

Un site à visiter : www.grandirensecurite.com   Source: Texte & Images: Journée mondiale

Journée Internationale des enfants soldats – 12 février

Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants. Vingt millions d’enfants peut-être ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou sont déplacés dans leur propre pays.

Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont plus de trois fois plus nombreux – au moins 6 millions – à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés. Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8,000 et 10,000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.

300 000 enfants soldats
On estime que 300 000 enfants soldats – des garçons et des filles de moins de 18 ans – sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d’autres s’enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d’actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.

En 2002, le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la participation des enfants aux conflits armés est entré en vigueur. Il interdit la participation d’enfants de moins de 18 ans aux hostilités. Outre qu’il exige des Etats qu’ils portent à 18 ans l’âge du recrutement obligatoire et de la participation directe aux hostilités, le Protocole facultatif leur fait obligation de porter au-delà du minimum actuel de 15 ans l’âge du recrutement volontaire.

Pendant les conflits armés, les filles et les femmes sont menacées de viol, de violence, d’exploitation sexuelle, de traite, et d’humiliation et de mutilation sexuelles. L’utilisation du viol et d’autres formes de violence contre les femmes est devenue une stratégie dont se prévalent toutes les parties aux conflits. Les rapports d’enquête établis à la suite du génocide commis en 1994 au Rwanda ont conclu que presque toutes les femmes de plus de 12 ans ayant survécu au génocide avaient été violées. Pendant le conflit dans l’ex-Yougoslavie, on a calculé que plus de 20,000 femmes avaient été victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les conflits désintègrent les familles, alourdissant encore le fardeau économique et psychologique pesant sur les femmes.

Environ un tiers des 25 pays où vivent la plus forte proportion d’enfants rendus orphelins par le SIDA ont été touchés ces dernières années par des conflits armés. Sept des dix pays à plus fort taux de décès parmi les moins de cinq ans sont touchés par des conflits de ce type.

Les enfants mêlés à des conflits armés sont régulièrement confrontés à des événements émotionnellement et psychologiquement douloureux, tels que la mort violente d’un parent ou d’un proche, la séparation d’avec leur famille, le fait d’avoir vu des êtres chers tués ou torturés, l’éloignement de leur foyer et de leur communauté, l’exposition aux combats, aux bombardements et à d’autres situations mettant leur vie en danger; les mauvais traitements, tels que l’enlèvement, l’arrestation, la détention, le viol ou la torture, la perturbation des études et de la vie communautaire, le dénuement et un avenir incertain. Certains prennent même part à des actions violentes. De plus, les enfants, quel que soit leur âge, sont profondément affectés par le niveau de stress que connaissent les adultes qui s’occupent d’eux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com       Source: Texte: Journée Mondiale  Image: BBC News

Journée Mondiale des orphelins de guerre – 6 janvier

5 jours après la Journée Mondiale de la Paix, on parle des orphelins de guerre. Leur journée mondiale est d’origine Onusienne et c’est d’ailleurs la convention relative aux droits de l’enfant qui affirme que les droits des enfants doivent être respectés même en période de guerre ou de conflit armé.

Les enfants ne sont pas responsables…
… et ne doivent pas devenir les victimes de la bêtise de leurs parents. Les enfants ont le droit d’être protégés dans toutes les circonstances et de vivre dans un environnement pacifique, même si les adultes n’ont pas été capables de régler leurs conflits de façon intelligente.

Orphelins de guerre de par le monde
La situation matérielle des orphelins de guerre dans les zones touchées par les conflits reste extrêmement problématique et l’appel aux états pour remédier à cet état de fait toujours aussi nécessaire…

Une initiative du musée virtuel canadien mérite d’être relayée dans ce site: elle trouve sa source dans le sort d’un groupe d’orphelins juifs de la deuxième guerre mondiale qui a émigré au Canada. Cette histoire (vraie) appartient autant au passé qu’au présent et peut constituer un appel et une mise en garde contre l’indifférence et la passivité de ceux qui ne sont pas touchés par ces questions.

Il y a actuellement de très nombreux réfugiés pour cause de guerre dans le monde; plus de la moitié sont des enfants et parmi eux les orphelins sont très nombreux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com  Source: Texte: Journée Mondiale  Image: kurfarooq3blog.wordpress.com

 

 

Journée Internationale de la montagne – 11 décembre

En 2003, l’ONU a déclaré le 11 décembre Journée internationale de la montagne. Cette journée a contribué à sensibiliser la population et les gouvernements sur l’importance des montagnes.

Les montagnes jouent un rôle très important dans l’alimentation en eau douce de la moitié de la population mondiale. Elles abritent environ 12 % de la population mondiale et un nombre impressionnant d’espèces d’animaux et de végétaux. Elles jouent un rôle essentiel dans les équilibres écologiques de la planète.

Pourtant, que la montagne est belle*

Même si les montagnes semblent fortes et indestructibles, elles sont très vulnérables et, par exemple, le réchauffement planétaire est actuellement une cause de la fonte des glaciers. Les conflits armés qui se déroulent en zone montagneuse perturbent également l’environnement et la population montagnarde. Enfin, le tourisme non réglementé, l’exploitation abusive des ressources naturelles et beaucoup d’autres activités humaines nuisent plus ou moins directement aux montagnes.

* in, Jean Ferrat       Un site à visiter : www.fao.org   Source: Texte: Journée Mondiale   Image: Pixabay

Journée Internationale des enfants soldats – 12 février

Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants.

Vingt millions d’enfants peut-être ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou sont déplacés dans leur propre pays.

Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont plus de trois fois plus nombreux – au moins 6 millions – à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés.

Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8’000 et 10’000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.

300 000 enfants soldats
On estime que 300 000 enfants soldats – des garçons et des filles de moins de 18 ans – sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d’autres s’enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d’actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.

En 2002, le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la participation des enfants aux conflits armés est entré en vigueur. Il interdit la participation d’enfants de moins de 18 ans aux hostilités. Outre qu’il exige des Etats qu’ils portent à 18 ans l’âge du recrutement obligatoire et de la participation directe aux hostilités, le Protocole facultatif leur fait obligation de porter au-delà du minimum actuel de 15 ans l’âge du recrutement volontaire.

Pendant les conflits armés, les filles et les femmes sont menacées de viol, de violence, d’exploitation sexuelle, de traite, et d’humiliation et de mutilation sexuelles. L’utilisation du viol et d’autres formes de violence contre les femmes est devenue une stratégie dont se prévalent toutes les parties aux conflits. Les rapports d’enquête établis à la suite du génocide commis en 1994 au Rwanda ont conclu que presque toutes les femmes de plus de 12 ans ayant survécu au génocide avaient été violées. Pendant le conflit dans l’ex-Yougoslavie, on a calculé que plus de 20’000 femmes avaient été victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les conflits désintègrent les familles, alourdissant encore le fardeau économique et psychologique pesant sur les femmes.

Environ un tiers des 25 pays où vivent la plus forte proportion d’enfants rendus orphelins par le SIDA ont été touchés ces dernières années par des conflits armés. Sept des dix pays à plus fort taux de décés parmi les moins de cinq ans sont touchés par des conflits de ce type.

Les enfants mêlés à des conflits armés sont régulièrement confrontés à des événements émotionnellement et psychologiquement douloureux, tels que la mort violente d’un parent ou d’un proche, la séparation d’avec leur famille, le fait d’avoir vu des êtres chers tués ou torturés, l’éloignement de leur foyer et de leur communauté, l’exposition aux combats, aux bombardements et à d’autres situations mettant leur vie en danger; les mauvais traitements, tels que l’enlèvement, l’arrestation, la détention, le viol ou la torture, la perturbation des études et de la vie communautaire, le dénuement et un avenir incertain. Certains prennent même part à des actions violentes. De plus, les enfants, quel que soit leur âge, sont profondément affectés par le niveau de stress que connaissent les adultes qui s’occupent d’eux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale pour la prévention des abus envers les enfants – 19 novembre

abus-enfantLa Fondation Sommet Mondial des Femmes : Femmes et en enfant d’abord (FSMF) a lancé en 2000 la Journée Mondiale pour la Prévention des Abus envers les Enfants. Cette journée est célébrée chaque 19 novembre en synergie avec la journée des droits de l’enfant (20 novembre), a pour objectif de mettre en évidence le problème des abus ainsi que la nécessité d’intervenir de toute urgence par la diffusion de programmes de prévention.

Les abus et l’exploitation des enfants (notamment au niveau sexuel) constituent un problème universel et alarmant. Une attention accrue ainsi que des mesures efficaces et soutenues de prévention et de protection sont nécessaires, que ce soit au niveau familial, local, national ou international.

Après une longue tradition du silence, les abus sexuels dont sont souvent victimes les enfants font de plus en plus l’objet de révélations, occupant une place éminente sur la scène publique et politique. Les Gouvernements et les organisations de la société civile doivent jouer un rôle actif dans la promotion et le respect des droits de l’enfant (énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant, articles 19 et 34 *)

Art. 19 / Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié.
Art. 34 / Les Etats parties s’engagent à protéger l’enfant contre toutes les formes d’exploitation sexuelle et de violence sexuelle. A cette fin, les Etats prennent en particulier toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher (…)

Agir chaque année
Malgré les nombreux acquis réalisés au profit de l’enfance au cours de ces trente dernières années, les droits de l’enfant continuent de subir des atteintes dans de nombreuses régions, avec la persistance de l’exploitation économique des enfants et tous les préjudices physiques, psychologiques et sociaux qui en découlent, en plus des épreuves et des situations dramatiques dans lesquelles se retrouvent les enfants en période de conflits armés et les diverses formes de désespoir et de souffrance qu’ils éprouvent du fait de la propagation de la pauvreté, de la famine, des fléaux et des endémies.

Sur tous les continents
De nombreuses associations défendent aujourd’hui la cause des enfants, et nous vous invitons à découvrir le site de l’APSEC, qui se propose de fournir une aide à l’enfance cambodgienne et chinoise et milite activement pour la prévention des abus envers les enfants.

Que des enfants ne soient incités ou contraints à se livrer à une activité sexuelle illégale;
Que des enfants ne soient exploités à des fins de prostitution ou autres pratiques sexuelles illégales;
Que des enfants ne soient exploités aux fins de la production de spectacles ou de matériel de caractère pornographique;
plus d’un million d’enfants sont amenés de force sur le marché du sexe.

Presque chaque jour de nouveaux cas d’abus et de maltraitance envers les enfants, auxquels des employés d’institutions internationales respectées se sont également trouvés mêlés. L’augmentation des mesures préventives, l’amélioration des techniques de protection, la sensibilisation de l’opinion publique et l’encouragement des dénonciations nous apparaissent clairement comme la manière la plus intelligente et efficace d’aborder le problème.

250 millions d’enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent
100 millions accomplissent des travaux pénibles et dangereux
3 millions d’enfants, en majorité des filles, sont victimes d’exploitation sexuelle
121 millions d’enfants d’âge scolaire qui restent en dehors de l’école.

Un site à visiter : www.grandirensecurite.com   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale des enfants soldats – 12 février

Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants. Vingt millions d’enfants peut-être ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou sont déplacés dans leur propre pays.

Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont plus de trois fois plus nombreux – au moins 6 millions – à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés. Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8’000 et 10’000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.

soldat-enfantOn estime que 300 000 enfants soldats – des garçons et des filles de moins de 18 ans – sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d’autres s’enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d’actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.

Pendant les conflits armés, les filles et les femmes sont menacées de viol, de violence, d’exploitation sexuelle, de traite, et d’humiliation et de mutilation sexuelles. L’utilisation du viol et d’autres formes de violence contre les femmes est devenue une stratégie dont se prévalent toutes les parties aux conflits. Les rapports d’enquête établis à la suite du génocide commis en 1994 au Rwanda ont conclu que presque toutes les femmes de plus de 12 ans ayant survécu au génocide avaient été violées. Pendant le conflit dans l’ex-Yougoslavie, on a calculé que plus de 20’000 femmes avaient été victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les conflits désintègrent les familles, alourdissant encore le fardeau économique et psychologique pesant sur les femmes.

Environ un tiers des 25 pays où vivent la plus forte proportion d’enfants rendus orphelins par le SIDA ont été touchés ces dernières années par des conflits armés. Sept des dix pays à plus fort taux de décés parmi les moins de cinq ans sont touchés par des conflits de ce type.

Les enfants mêlés à des conflits armés sont régulièrement confrontés à des événements émotionnellement et psychologiquement douloureux, tels que la mort violente d’un parent ou d’un proche, la séparation d’avec leur famille, le fait d’avoir vu des êtres chers tués ou torturés, l’éloignement de leur foyer et de leur communauté, l’exposition aux combats, aux bombardements et à d’autres situations mettant leur vie en danger; les mauvais traitements, tels que l’enlèvement, l’arrestation, la détention, le viol ou la torture, la perturbation des études et de la vie communautaire, le dénuement et un avenir incertain. Certains prennent même part à des actions violentes. De plus, les enfants, quel que soit leur âge, sont profondément affectés par le niveau de stress que connaissent les adultes qui s’occupent d’eux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale