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Journée internationale de la paix – 21 septembre 2024

Thème 2024 : Promouvoir une culture de paix

Cette année marque le 25e anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et du Programme d’action sur une culture de la paix.

Dans cette déclaration, l’organisme le plus inclusif des Nations Unies a reconnu que la paix « n’est pas simplement l’absence de conflits, mais est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération ».

Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes et des conflits prolongés, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour se rappeler comment l’Assemblée générale des Nations Unies s’est réunie en 1999 pour définir les valeurs nécessaires à une culture de paix. Ceux-ci incluent : le respect de la vie, des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; la promotion et le renforcement d’une culture de la non-violence par l’éducation, le dialogue et la coopération ; l’engagement en faveur d’un règlement pacifique des conflits; et l’adhésion aux principes de liberté, de justice, de démocratie, de tolérance, de solidarité, de coopération, du pluralisme, de la diversité culturelle, du dialogue et de la compréhension à tous les niveaux de la société et entre les nations.

Dans les résolutions de suivi, l’Assemblée générale a en outre reconnu l’importance de choisir la négociation plutôt que la confrontation et de travailler ensemble et non les uns contre les autres.

L’Acte constitutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) part de l’idée que les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes, et que c’est donc dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. C’est cette notion qui a servi de base pour la célébration de la Journée internationale de la paix de cette année. Les idées de paix, la culture de la paix, doivent être cultivées dans l’esprit des enfants et des communautés grâce à l’éducation formelle et informelle, à travers les pays et les générations.

La Journée internationale de la paix a toujours été une occasion pour déposer les armes et observer les cessez-le-feu. Mais elle veut notamment encourager les individus à prendre conscience de l’humanité de chacun, car notre survie en tant que communauté mondiale en dépend.

 

Source: Texte: https://www.un.org/fr/observances/international-day-peace          Image: https://survie.org/l-association/mob/article/journee-internationale-de-la-paix

Dans l’espoir… d’une trêve…

À quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques à Paris, le 26 juillet 2024, le Pape François a exprimé son espoir – l’espoir d’une trêve olympique – qu’il a formulé ainsi:

« En cette période troublée ou la paix mondiale se trouve gravement menacée, je souhaite ardamment que chacun ait à coeur de respecter cette trêve dans l’espoir d’une réduction des conflits et de retour à la concorde. »

Source: Texte & Images: Vatican News

La trêve olympique

La Trêve olympique ou ekekheiria est une tradition de la Grèce antique qui remonte au IXe siècle avant. J.-C. La coutume voulait que tous les conflits cessent pendant la durée de la Trêve, du septième jour précédant l’ouverture des Jeux au septième jour suivant leur clôture, pour permettre aux athlètes, aux artistes, à leurs parents et aux pèlerins de se rendre aux Jeux puis de retourner chez eux en toute sécurité.

« Que la Flamme olympique soit un phare dans la nuit pour la solidarité humaine!
Que la Trêve olympique contribue à la diffusion d’une culture de paix! »

(Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Gutteres)

Source: Texte: https://www.un.org/fr/olympictruce

Journée Mondiale de la Paix – 1er janvier 2024

L’église catholique propose au monde entier de célèbrer la Journée Mondiale de la Paix le 1er janvier depuis 1968, à l’instigation du Pape de l’époque, Paul VI. Ses successeurs ont poursuivi cette célébration et, aussi bien Jean-Paul II que Benoît XVI, ont tenu à marquer d’une manière solenelle l’entrée dans la nouvelle année. Le Pape François a, avec son style propre, repris le flambeau.
Source: Texte: Journée mondiale

« Paix » est aussi le premier mot qui résonne en ce début de nouvelle année et dans le message que le Pape a rédigé pour le 1er janvier 2024, 57e Journée mondiale de la paix. Un mot, et en même temps un désir pour un monde déchiré par les conflits.

Le vœu de François pour la nouvelle année adressé à la Reine de la Paix: cesser la guerre «voyage sans fin» qui détruit tout, qui annule l’avenir, la dignité, la beauté, la fraternité. En ce jour où l’Église célèbre la solennité de Marie Mère de Dieu, le Pape implore Marie pour: «ouvrir des fenêtres de lumière dans la nuit des conflits».

Source: Texte: https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2024-01/journee-mondiale-de-la-paix-la-supplique-du-pape-a-marie    Image: https://nationaltoday.com/world-day-of-peace/

Cette année, le Pape François a tenu à nous rappeler le défi que pose l’intelligence artificielle dans notre recherche de la paix mondiale. Ses paroles interpelle tout un chacun.

 

Partager… ou plutôt… tout donner…

Les médias et les plateformes d’information nous parlent quotidiennement des réfugié/es.
Les pays aux prises à des conflits de toutes sortes font souvent face à ce problème –
problème des gens obligés de quitter leur pays et les violence à laquelle ils sont soumis.
Souvent, on refuse de les accueillir dans les pays plus fortunés.

C’est une telle situation qui a interpelé Francine Robillard.
L’interpellation est venue par l’intermédiaire d’une enfant…
l’interpellation devenant… inspiration!

 

 

 

Journée Mondiale des réfugiés – 20 juin 2023

Journée Mondiale des réfugiés

Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons mettre fin à cette pandémie et nous rétablir. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons relancer nos économies. Et alors, ensemble, nous pourrons tous revenir aux choses que nous aimons. »

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres

L’historique de la journée mondiale des réfugiés es, si on peut parler ainsi, africaine. Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés, voire parfois leur semaine. L’une des plus connues était la Journée africaine des réfugiés, qui est célébrée le 20 juin dans plusieurs pays de ce continent.

Solidarité africaine

C’est en témoignage de solidarité avec l’Afrique, que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 55/76 le 4 décembre 2000. Dans cette résolution l’assemblée générale notait que l’année 2001 marquait le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait accepté que la Journée internationale des réfugiés coïncide avec la Journée du réfugié africain du 20 juin.

L’Assemblée générale des Nations Unies a ainsi décidé qu’à compter de 2001, le 20 juin marquerait la Journée mondiale des réfugiés. En 2023, nous célébrons donc la 22 ème édition de cette journée et son actualité reste brûlante avec la multiplication des conflits locaux et leurs corollaires que constituent les déplacements forcés de population.

Une seconde journée est consacrée aux réfugiés : la journée mondiale du migrant et du réfugié, instituée par l’église catholique et célébrée le 17 janvier.

Un record dont on se passerait volontiers…

Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) avait publié le 19 juin 2019 son rapport annuel. Il nous révèlait que le monde comptait fin 2018 un nombre record de 70,8 millions de déracinés ayant fui des guerres ou des persécutions. Il s’agissait d’un niveau jamais atteint depuis la création du HCR, il y a 70 ans.

  • 2 fois plus de personnes déracinées qu’il y a 20 ans
  • 2,3 millions de personnes supplémentaires par rapport à l’année 2017

Le mode de calcul de l’ONU permet de catégoriser le nombre total de « déracinés » dans le monde de la façon suivante :

  • les réfugiés (25,9 millions)
  • les déplacés internes (41,3 millions)
  • les demandeurs d’asile (3,5 millions).
Un site à visiter : www.un.org     Source: texte & Image:  Journée mondiale

Le Pape au Bahreïn – 3-6 novembre 2022

Le Pape au Bahreïn, un signe d’unité et de dialogue en temps d’épreuve

Le Pape sera au Bahreïn du 3 au 6 novembre. Il se rendra dans les villes de Manama et d’Awali, où il participera au « Forum de Bahreïn pour le dialogue: Orient et Occident pour la coexistence humaine ». 

Parmi les principaux événements, la Sainte Messe au stade national de Bahreïn et la rencontre avec les jeunes à l’école du Sacré-Cœur.

Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, dans une interview à L’Osservatore Romano et à Radio-Vatican News, réaffirme que «dans un monde caractérisé par des tensions, des oppositions, des conflits», la visite du Pape et les événements à Bahreïn auxquels il participera sont «un message d’unité, de cohésion et de paix».

 

Source : Texte : Massimiliano Menichetti – Cité du Vatican, 31 octobre    Images : Agenza Fides   Cath.ch

 

Journée de prière pour la Paix en Ukraine – 2 mars 2022

Lors de l’Angélus de dimanche (le 27 février dernier), le pape François a tenu à souligner l’importance de la journée de jeûne et de prière qui se tiendra cette année mercredi le 2 mars avec pour horizon la paix en Ukraine, mais aussi dans le reste du monde. Ce sera « une journée pour être plus proche de toutes ces personnes qui souffrent », a-t-il expliqué.

François a rappelé les autres conflits qui touchent le monde actuellement, évoquant le Yémen, la Syrie et l’Éthiopie. « Qui fait la guerre oublie l’humanité, ne se préoccupe pas de la vie concrète des personnes mais place devant tout le reste des intérêts de pouvoir », a-t-il encore dénoncé. Et martelé: « Dieu est avec les artisans de paix, pas avec ceux qui usent de la violence ».

(…) 

Cette nouvelle initiative du pape François fait suite à une première journée de prière pour l’Ukraine organisée le 26 janvier dernier, et qui avait été fortement appréciée par les chrétiens du pays, catholiques comme orthodoxes.

 

Source : Texte: Aleteia  Images: Mission Network News   Caleb Suko

 

7è dimanche de l’année C – 2022

Il se peut qu’une question posée doive attendre sa réponse.
La personne à qui la question est posée a besoin de réfléchir, de considérer différents aspects.

Mais il y a des questions qui reçoivent une réponse immédiate.
Ce serait le cas si vous me demandiez ce que je trouve le plus difficile dans la vie chrétienne.
Sans hésitation et sans délai, je vous répondrais: AIMER SES ENNEMIS !

Oui, c’est sans contredit ce que je trouve le plus exigeant pour répondre à ce que le Seigneur demande de ses disciples.
Il le fait d’une manière non équivoque dans le texte de l’évangile de ce dimanche (Luc 6:27-38).
Il nous dit précisément :

« Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient. »

Et pourquoi Dieu nous demande-t-il quelque chose qui va à l’encontre de notre inclination naturelle?
Jésus nous en donne la raison :

« Vous serez les fils (les enfants) du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants. »

 
Aimer comme Dieu le fait pour…  être comme Dieu!
C’était la tentation que Satan avait présenté à Adam et Ève : « Vous serez comme des dieux. » (Genèse 3:5)

Mais ce n’est plus une tentation, c’est précisément ce que Dieu lui-même veut pour nous.
Jésus nous montre comment le faire – agir à la manière de Dieu, voilà ce qui nous rendra comme lui.

Les oppositions, les haines, les rancunes, les conflits – toutes ces réalités du quotidien peuvent nous faire croire que cela est impossible.
Laissé/es à nous-mêmes, nous échouons évidemment, mais l’Esprit de Dieu peut nous en rendre capables.

Si seulement… nous le lui permettons!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: témoignagechretien.fr    YouTube

3è dimanche de l’Avent, année C – 2021

Pousse des cris de joie…
Réjouis-toi de tout ton cœur! »
 
C’est le message que nous adresse le prophète Sophonie en ce 3è dimanche de l’Avent (Sophonie 3:14-18).

Je devine facilement qu’en lisant ces paroles, certain/es seront tenté/es de murmurer :
« La joie – ça ne se commande pas…
Il faut quand même avoir… de quoi se réjouir, non? »

Il est vrai que la joie ne se commande pas mais…
elle peut se recevoir!
Et elle nous est offerte par… Dieu lui-même.

Alors que nous nous préparons à commémorer sa venue chez nous dans la personne de son Fils,
nous savons déjà que son arrivée sera annoncée comme « une grande joie » (Luc 2:10).

Et le soir de son dernier repas avec ses apôtres avant sa Passion, c’est exactement le don que Jésus a fait:
« Que ma joie soit en vous, que votre joie soit parfaite » (Jean 15:11). 

Évidemment, on peut penser que tout cela date d’il y a longtemps, c’est certain.
Mais en écrivant aux Philippiens, l’apôtre Paul affirme pourtant:

« Soyez toujours dans la joie… le Seigneur est proche » (Ph.4:4-7).

Proche, vraiment?
Invisible mais proche.

Infiniment proche, bien qu’il semble loin, absent, intouchable.
Infiniment proche dans les situations les plus improbables.
Infiniment proche dans les événements les plus déconcertants.
Infiniment proche malgré le doute qui nous assaille alors que nous sommes la proie

des perturbations quotidiennes de notre vie,
des conflits renouvelés de notre société,
des traumatismes écologiques de notre planète…

La proximité constante, infaillible de Dieu… source inimaginable de JOIE!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-c-2021/

Et dans une courte vidéo, Ghislaine Deslières nous partage ses pensées en ce 3è dimanche de l’Avent, année C: https://youtu.be/bEtz8IfMSOA

 

Source: Images: Wikipedia    bible.com

Journée internationale pour la résolution des conflits – 17 octobre 2024

 Depuis 2005, le troisième jeudi du mois d’octobre a été choisi pour célébrer la « journée internationale pour la résolution des conflits ». Cette initiative est née de l’Association pour la Résolution des Conflits.

Parce que chaque conflit mérite d’abord une solution

Face à un différend, qu’il soit d’ordre familial, de voisinage, commercial, ou social, la médiation s’impose. Lorsque les oppositions se font au niveau de régions ou de pays, touts les énergies doivent être employées à la résolution amiable du conflit, à la négociation, sans arriver jamais aux confrontations physiques, ou militaires.

La solution durable d’un conflit ne saurait être basée sur l’humilation de l’autre. Celle-ci génère la rancune et le ressentiment, et finit toujours par relancer un nouveau conflit. L’histoire mondiale récente est pleine de ces coups de forces et négociations biaisées qui ont portées en elles nombre de révoltes et de guerres.

L’armée aussi

De nombreuses organisations relayent cette journée et s’il ne surprendra personne de retrouver parmi elles le réseau médiation, il est intéressant de voir que des forces armées (en l’occurrence canadiennes) s’investissent aussi dans ces questions et prônent la négociation comme préalable à toute intervention. Comme quoi…

Et l’école ?

Nous vous proposons de parcourir un site Québecois consacré à la résolution des conflits dans les classes. Voir ci-dessous. (Éditrice)

Un site à visiter : carrefour-education.qc.ca      Source: Texte: Journée mondiale   Images: Journée mondiale   zakweli.com