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5è dimanche du Carême, année A – 2023

Marthe et Marie, deux amies de Jésus, lui envoient l’information que leur frère, Lazare, est sérieusement malade.
Jésus aimait bien Lazare… pourtant, il attend deux jours avant de se rendre à Béthanie.
Les deux sœurs pleurent maintenant le décès de leur frère.

Quand Jésus finalement se présente, Marthe lui fait le reproche évident :
« Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort… »
Jésus ne tente pas d’expliquer, ou de justifier, son retard.
Il donne plutôt ce qu’on pourrait considérer comme… une leçon de doctrine!
Mais c’est une révélation que ses paroles expriment :

« Moi je suis, la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »
Questionnée par Jésus, Marthe affirme croire ses paroles.

Appelée par Jésus, à son tour, Marie répète le reproche exprimé pas sa sœur.
Cette fois, la réaction de Jésus est différente…
« Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé… »

Parmi les Juifs présents, certains y vont de leur commentaire négatif:
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

Encore ému, Jésus demande qu’on l’amène au tombeau.
Marthe, la femme pratique, veut lui éviter l’expérience désagréable d’un contact avec le cadavre.
Jésus corrige de nouveau sa réaction spontanée en disant :
« Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »

La suite nous est bien connue: la prière de Jésus et le miracle – Lazare revenu à la vie.
Et la conclusion :
« Beaucoup de Juifs, qui… avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. »

Les quelques lignes ci-dessus résument le long texte de l’évangile (Jean 11:1-45).
Elles résument et soulignent l’élément au cœur du récit: la FOI… ou son absence…

« Beaucoup ont cru », nous dit-on, mais… les autres?…
N’est-il pas étonnant de constater que, même en voyant un mort ressuscité, certains ne croit pas en la personne qui a fait une telle intervention?
Jésus s’adresse à Dieu avant de ramener Lazare à la vie, il n’est donc pas un charlatan.
Il s’en remet à la puissance de Dieu, non à la sienne.

Il faut reconnaître qu’en nous aussi la FOI se heurte à bien des obstacles…
On se sent vite secoué par les défis quotidiens…

  • Les contrariétés suscitées par les événements
  • Les critiques de l’entourage
  • Les conventions sociales qui rendent esclave
  • Les circonstances qui ébranlent nos convictions
  • Les contradictions entre ce qu’on a appris et ce qu’on nous suggère

Faire confiance, CROIRE, s’en remettre à celui qui dit:
« Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. »

L’expression populaire murmure… ‘Y faut l’faire!’
Sans aucun doute… absolument…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-a-2023/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

7è dimanche de Pâques, année B

L’évangile mentionne souvent que Jésus priait.
Les textes répètent qu’il se retirait à l’écart et parlait à son Père.

Chaque fois que je lis ces paroles, la question me vient à l’esprit :
‘Comment priait-il ?
Que disait-il à Dieu ?
Que demandait-il à celui qu’il nommait : ‘Père’ ? 

En ce dimanche, le texte tiré de l’évangile de Jean donne une réponse :
Jésus, dans cette prière pendant le dernier repas avec ses amis, la veille de sa mort,
demande à son Père :

« Garde mes disciples…
Sanctifie-les. »

Jésus affirme que durant sa vie dans notre monde il a veillé sur ceux qu’il avait choisis, ses apôtres.
Il les confie maintenant à la vigilance de son Père.
Une demande un peu… étonnante – sûrement le Père ne pourrait pas abandonner les disciples !
Et pourtant, Jésus en fait la requête spécifiquement.

Puis il supplie le Père de les sanctifier !
Et ici, je me réjouis : la sainteté ce sera l’œuvre de Dieu lui-même.
On se décourage parfois de ne pas y parvenir, d’être encore si loin de ce que l’on nomme ‘la perfection’ –
qui n’est pourtant pas la sainteté !

La sainteté, elle est d’une nature différente – celle même de Dieu !
On doit, bien sûr, la désirer, s’y disposer, accepter que Dieu nous ‘travaille’ –
comme pour un enfantement – car c’en est un !

Mais c’est l’œuvre de Dieu en nous, jour après jour, expérience après expérience.
Situations et circonstances importent peu, elles peuvent toutes servir à Dieu !

Et… pourrait-on douter que la prière de Jésus soit exaucée ?!…

Note : Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à : https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-easter-year-b/

Source : Images : fos.cmb.ac.lk YouTube

Nouvelle série de productions: Ça, ça m’interpelle !

Nous le savons très bien:
des situations diverses provoquent en nous différentes réactions –
certaines circonstances suscitent une interrogation,
d’autres nous invitent à une prise de conscience.
Mais il y a de ces moments qui nous présentent un réel défi
et nous interpellent directement.
Nathalie Ménard nous présente la série de productions
qui, au fil des semaines, feront exactement cela:
elles nous interpelleront!