Aussi appelée Journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet, elle est célébrée le 12 mars depuis 2008, et a été créée par RSF (Reporters sans frontières, www.rsf.org). Cette journée de la liberté sur internet est tout d’abord destinée à dénoncer la cybercensure dans le monde. La répression des internautes, et notamment des blogueurs à travers le monde serait croissante et les fermetures de sites Internet toujours plus nombreuses, selon l’organisation.
Des « démocraties » bien dirigistes
A l’origine, cette manifestation visait essentiellement la Chine et ses lois concernant le contrôle d’internet. On souvient notamment de l’expérience faite sur Google avec une recherche portant sur la place Tien-an-Men : les réponses données par le moteur de recherche aux USA et en Europe parlaient des événements de 1989, les réponses données par la même moteur en Chine ne parlaient que de tourisme…
Plusieurs internautes sont derrière les barreaux pour avoir usé de leur droit à la liberté d’expression sur le web. La Chine reste la plus grande prison pour les journalistes en ligne et les blogueurs.
Pour dénoncer la censure exercée par les gouvernements et réclamer plus de libertés sur internet, Reporters sans Frontières a appellé à manifester dans neuf pays ennemis du Net : Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Egypte, Erythrée, Tunisie, Turkménistan, Viêt-nam. Malheureusement une liste non exhaustive.
Des menaces tous azimuths
L’actualité plus récente nous a appris, à nos dépens, que les grands pays démocratiques n’étaient pas en reste en ce qui concerne les menaces contre les libertés publiques… les seuls noms d’Edward Snowden ou l’évocation d’organismes tels que le NSA feront réfléchir les plus optimistes !