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13è dimanche de l’année B -2024

Certaines scènes de l’évangile nous sont familières –
au début de la lecture du texte, on peut déjà imaginer les personnages que nous y rencontrerons.
C’est le cas pour le texte détaillé de ce dimanche qui, en fait, nous présente deux épisodes réunis (Marc 5:21-43).

En terminant la lecture de ce double récit, une idée, inattendue peut-être, a surgi dans mon esprit:
‘Dieu prend son temps!’

On peut sourire, mais il arrive que nous en fassions l’expérience… malgré nous!

La scène nous présente Jaïre, chef de la synagogue, qui vient supplier Jésus de guérir sa petite fille dangereusement malade.
Jésus se met en route pour le suivre à la maison de la famille.

Mais voilà qu’il s’arrête soudainement et, cherchant quelqu’un des yeux, il demande qui l’a touché.
En hommes pratiques qu’ils sont, les apôtres lui répondent immédiatement qu’une foule l’entoure et le touche.
Mais Jésus insiste qu’il s’agit d’autre chose – quelqu’un l’a touché d’une manière qui a suscité une guérison!

J’imagine facilement le pauvre Jaïre qui s’inquiète et s’impatiente secrètement –
sa petite fille pourrait mourir à tout moment…
Mais Jésus prend son temps… DIEU prend son temps.

Jésus a perçu et noté la foi d’une personne qui l’a touché dans l’attente discrète de son intervention.
Et il est intervenu!
Il a répondu à un besoin et à une expression de foi et il veut le dire à cette femme qui n’ose se révéler.
Il prend le temps de manifester son admiration pour la foi qui l’a inspirée de toucher silencieusement son vêtement.

On connaît la suite: un serviteur apporte à Jaïre la nouvelle que sa petite fille est morte, inutile d’importuner le Maître davantage.
Mais Jésus se remet en route après avoir adressé au chef de la synagogue des paroles stupéfiantes:
« Ne crains pas, crois seulement. »

Jaïre devait penser: ‘Oui, mais mon enfant est morte… Si Jésus ne s’était pas arrêté en chemin, nous serions arrivés à temps…’

Dieu prend son temps… cela peut parfois être… désespérant pour nous!
Mais le temps de Dieu nous rejoint toujours au bon moment.

L’intervention de Jésus, cette fois, ramène la petite fille à la vie.
Et Jésus ajoute même un détail délicat: il recommande de donner à la petite quelque chose à manger!
Il prend le temps de… s’attarder à de tels détails, le Dieu auquel nous croyons!

 

Notes: Dans la vidéo qui suit, Jean-Marc Houle nous présente le personnage de Jaïre: https://youtu.be/hNsszIQIzI8?si=jDqwBqYPDkiSsNH9

Dans la vidéo suivante, Suzanne Racette nous parle de la femme qui perdait son sang: https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU?si=hwexEuOr7m4AfJil

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Images: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints https://conservativechristianapologist.com/2022/04/07/the-lord

Comprendre… Com-prendre…

Des termes opposés qui disent… la même chose!
Impossible, direz-vous.
Vous serez tenté/es de penser que le texte qui suit est une blague.
Des expressions contraires ne peuvent pas exprimer une même réalité, vous en êtes convaincu/es.   

                                                                                          
Et pourtant ….
Écoutez ces deux ados qui se remémorent une expérience identique.
L’un dit avec une exubérance évidente: « C’est trop COOL! »
Et son compagnon tout aussi ‘enflammé’ s’écrie: « C’est HOT, trop HOT! »

Ils se souviennent avec un enthousiasme ‘débridé’ d’une aventure qui leur a donné plus qu’ils n’auraient pu imaginer!

Les superlatifs sont impuissants à décrire ce souvenir mais, pour eux, ‘trop COOL’ ou ‘trop HOT’… c’est la même chose = c’était tout simplement ‘extra- ordinaire’!
Leur explosion spontanée de plaisir m’a fait rire mais… elle m’a aussi fait réfléchir.

S’en est suivie une prise de conscience importante: pour comprendre quelqu’un il faut écouter au-delà des mots!
Les deux parties du mot ‘com-prendre’ veulent justement dire ‘prendre avec’.
Pour comprendre une personne, il faut prendre avec soi:

  • leur situation présente,
  • leurs antécédents personnels,
  • leur expérience aux multiples facettes
  • et aussi, bien sûr, les émotions qui les animent.

N’est-ce pas ainsi que VOUS aimez être compris/e?
Les temps changent, le vocabulaire aussi, mais…
le désir, le besoin, d’être compris/e demeurent identiques!

Et Dieu lui-même – j’ose le croire – désire aussi être compris!

COOL? HOT?… COM-PRENDRE!

 

Source : Images : unsplash.com     iLikeWallpaper

 

Des anonymes avec un message qui nous concerne…

La semaine qui débute avec le dimanche des Rameaux – demain – est considérée comme; ‘La Semaine Sainte’.

Deux épisodes de l’évangile nous présentent des personnages dont les noms ne sont pas connus.

Pourtant ils feront quelque chose de particulier pour celui que l’on nomme: ‘l’Homme de Nazareth’,

 

Diane Dargis nous parle de ces événements.

 

Fête du Corps et du Sang du Christ, année C – 2022

Avoir faim – on a tous fait l’expérience de cette situation – 

on peut avoir une petite fringale,
on a peut-être le goût d’un petit goûter,
on désire peut-être se rassasier de son plat favori,
ou on veut vraiment se revitaliser!

Mais… avoir vraiment faim – c’est autre chose!
Manger, alors, ce n’est plus un désir ni un caprice,
c’est devenu un besoin urgent.

Les périodes de grande sécheresse peuvent susciter une telle faim,
et les gens qui ont fait l’expérience de la famine en savent quelque chose.

Mais si ce besoin d’alimenter notre corps est bien évident,
Il en existe un autre tout aussi intense et non moins réel :
C’est… la faim… de Dieu!

Certaines personnes en font l’expérience,
d’autres ne l’ont pas encore éprouvée.

Peut-être faut-il avoir connu des situations de ‘désert’ pour ressentir cette faim.
Pas un désert de sable et de dunes mais… un désert
de dénuement,
de désillusion,
de manque de sens à la vie.

Ces moments ou l’on se sent impuissant/es, démuni/es des ressources requises pour faire face au quotidien.
Un quotidien qui présente souvent des défis qui nous dépassent.

Dieu offre une nourriture,
ou plutôt, Dieu s’offre en nourriture.
C’est la signification de la fête d’aujourd’hui.

Avons-nous suffisamment faim – faim de lui – pour nous approcher et nous rassasier.
Manger à satiété – c’est ce qu’on fait les gens qui écoutaient Jésus… dans un lieu désertique… (Luc 9:11-17)

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-c-2022/

 

Source: Image: WallpaperBetter

 

 

5è dimanche du Carême, année C – 2022

Un texte étonnant et interpellant que celui de l’évangile de ce dimanche (Jean 8:1-11).
Une réponse sous forme de… question!
Et cette réponse, elle était troublante, trop évocatrice pour les accusateurs de cette femme.
Mais combien libératrice pour elle qu’on avait jetée par terre avec mépris.

Eux connaissaient trop bien les écrits de la Loi de Moïse,
mais ils ignoraient tout de ce qui venait d’être écrit dans le sable…  
Un message trop personnel, sans doute, qui les fait quitter la scène sans délai.

Une scène tellement humaine et tellement… divine!
Elle présente notre besoin et notre faiblesse humaine.
Mais elle offre bien davantage.

Elle est tellement révélatrice du Dieu que Jésus vient nous faire connaître –
un Dieu de tendresse et de miséricorde,
un Dieu de compassion dont le pardon est toujours en attente de notre retour à lui.

La condamnation des hommes s’est dissipée.
De Jésus, de Dieu lui-même, demeure cette parole à jamais répétée depuis des siècles,
et désormais adressée à chacun/e en désir de proximité avec Dieu malgré des infidélité répétées:

« Femme… Personne ne t’a condamnée ? »
Moi non plus, je ne te condamne pas. »

L’écho des dernières paroles du texte se prolonge jusqu’à aujourd’hui –
un encouragement bien plus qu’un commandement:

« Va, et désormais ne pèche plus. »

Cet écho a dû demeurer à jamais au cœur de la femme sauvée par l’Homme de Nazareth…
Se pourrait-il que ce même écho vibre aussi en nous en ces jours qui sont nôtres?…
 

Note: Cette scène de l’évangile est présentée aussi dans la vidéo qui suit où Estelle Henry personnifie la Femme adultère que l’on retrouve à: https://youtu.be/84HkOBc2OZA

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-c-2022/

 

Source: Image: Mormon Women Stand

30è dimanche de l’année B – 2021

On voulait le faire taire (Marc 10:46-52).
Évidemment, on n’aime pas ceux qui crient pour attirer l’attention.
On n’apprécie pas ceux qui étalent leur misère au grand jour.
Il faut respecter l’ordre public et avoir du respect pour les autres…

Mais, parmi les autres, il y avait ce Jésus de Nazareth et lui…
Lui ne parait pas trop se préoccuper de ce genre de considérations des bien-portants.
Il semble comprendre ce besoin, ce besoin de crier et de supplier, d’espérer et d’attendre…

Ne serait-il pas le même aujourd’hui?
Lui qui a appelé l’aveugle malgré les objections de l’entourage.
Il l’a non seulement appelé mais il lui a accordé ce qu’il demandait, tout simplement!
Ne comprendrait-il pas nos cris, nos supplications, notre espoir et notre attente?

Car… notre prière, ne consiste-t-elle pas bien souvent en un cri, une supplication?
Notre espoir et notre attente, n’est-ce pas là l’essentiel de notre prière?

Oui, mais… encore faut-il prendre conscience que… nous avons besoin de voir!
Et réaliser que Dieu est toujours là prêt à nous rendre la vue.

Alors, nous serons en mesure de recevoir la guérison de ceux/celles qui réalisent leur cécité
et qui demandent d’en être guéri/es…
 
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: terrysdevotions.com

29è dimanche de l’année B – 2021

S’approcher de Dieu…
Certains craignent de le faire… ils hésitent à le faire…
D’autres encore ne pensent pas à le faire… ils demandent pourquoi s’approcher de Dieu?

Ils ne semblent pas en éprouver le besoin et pourtant…
Pourtant ils admettent volontiers en eux: un manque, un besoin, une attente…
De quoi au juste?

La 2è lecture de ce dimanche (Hébreux 4:14-16) nous invite et répond à la question:

« Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce,
pour obtenir miséricorde et recevoir… son secours. »

Les Juifs du temps aimaient se représenter leur Dieu comme le Grand Roi, le tout-Puissant, qui pouvait leur venir en aide en toutes circonstances.
La royauté n’est peut-être plus l’image privilégiée que l’on se fait de Dieu –
on ne l’imagine pas sur un trône de gloire – et ce n’est pas nécessaire.
Mais sa puissance et sa compassion envers nous demeurent tout aussi réelles et actuelles.

Venir à lui pour recevoir sa miséricorde, obtenir son pardon pour toutes nos errances et nos défaillances,
n’est-ce pas une perspective bien encourageante?
Bénéficier de son assistance dans toutes les situations où nous nous trouvons – problèmes, difficultés, épreuves de toutes sortes,
pouvoir compter sur son aide à tout moment, qui ne voudrait s’en prévaloir?

Il est étonnant, ne trouvez-vous pas, que tant de gens passent à côté d’une telle offre sans même en prendre conscience?…
Surtout si on réalise que ce Dieu n’est pas distant, ou indifférent, à ce que nous vivons
mais qu’il a vraiment connu d’expérience notre condition humaine.

C’est un Dieu qui a été:
« éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. »

Vraiment étonnant, certains diront même ‘sidérant’!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Bible.com    DailyVerses.netmiséricorde, problèmes, difficultés

17è dimanche de l’année B – 2021

Une scène de l’évangile si familière, la multiplication des pains (Jn.6:1-15),
peut-elle encore nous apprendre quelque chose que nous ignorons?
Si quelqu’un demandait ce que Jésus a fait, on lui répondrait sans hésitation, avec chiffres à l’appui,
qu’il a nourri une foule de cinq mille hommes
« sans compter les femmes et les enfants », précise un autre évangéliste (Mt.14:21).

Si une autre question surgit qui demande :
« Mais… qu’a-t-il fait exactement?
Avec cinq pains disponibles, comment en est-on venu à avoir un nombre incalculable de pains remplissant de nombreux paniers? »
La réponse devient… silence !

La frustration qui résulte de notre ignorance doit conduire à… une autre question:
« Pourquoi Jésus a-t-il fait un tel geste? »

L’évangéliste Marc qui décrit, lui aussi, la scène (Mc.8:1-9),
ajoute les paroles de Jésus aux apôtres qui suggèrent de renvoyer les gens pour qu’ils trouvent eux-mêmes de la nourriture.
La réponse de Jésus est révélatrice :

« Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin;
car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. »
 
Voilà ce qui donne la signification vraie de ce que l’on nomme un ‘miracle’.
Un miracle n’est pas un tour de magie performé au moment approprié pour épater un auditoire.
Ce n’est ni un tour de force, ni une performance brillante.
Ce n’est pas un geste basé sur la crédulité des gens et suscitant leur admiration.

L’apôtre Jean parle des miracles comme des signes –
ce sont les signes que Dieu est avec nous et pour nous.
Ce sont des signes de sa compassion
une compassion qui nous connaît si bien,
et qui connaît nos nombreux besoins, petits et grands!

Alors, même si le récit de la multiplication des pains nous est bien connu,
il est bon de faire de nouveau l’expérience de la compassion qui veut nous rejoindre
précisément dans ces besoins qui sont nôtres… quels qu’il soient…

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-b-2021/
 

 

Source: Images: Ebenezer Baptist Church   the church of Jesus Christ of latter days  

Journée Mondiale des donneurs de sang – 14 juin

Journée Mondiale des donneurs de sang

Tantôt appelée Journée Mondiale des donneurs de sang, tantôt Journée mondiale du don de sang, elle a pour objectif de sensibiliser les populations aux enjeux des dons de sang. Elle a été lancée en 2004 par l’OMS.

Dans le monde, huit personnes sur dix n’ont pas accès à la sécurité transfusionnelle.

Le monde a besoin de sang neuf

Grâce aux dons de sang anonymes et sécurisés de millions de personnes, des milliers de vies sont sauvées chaque jour. Mais la possibilité de recevoir une transfusion de sang, qu’elle soit sécurisée ou non, varie énormément d’un pays à l’autre. Les besoins de 18 % de la population mondiale monopolisent 60 % de l’offre mondiale, ce qui laisse les 82 % restant sans couverture satisfaisante.

La Journée mondiale du don de sang est à la fois une journée de réflexion et l’occasion de remercier tous les donneurs de sang volontaires et réguliers dans le monde. Tout le monde ou presque peut aider à sauver des vies, soit en devenant un donneur régulier soit, si c’est impossible pour des raisons médicales, en apportant une aide bénévole les jours de collecte du sang.

Comme le reconnaît le Dr LEE Jong-wook, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) : « La sécurité transfusionnelle est un besoin fondamental dans les systèmes de santé de tous les pays. Les 192 États Membres ont récemment convenu de célébrer officiellement chaque année la Journée mondiale du don de sang. On contribuera ainsi à sensibiliser les populations au besoin permanent d’avoir du sang sécurisé et des donneurs sûrs. »

L’OMS et d’autres organisations ont préconisé des stratégies claires pour développer l’accès universel à la sécurité transfusionnelle. Celles-ci reposent sur la promotion du don de sang régulier, volontaire et non rémunéré et sur la coordination nationale des services de transfusion sanguine.

Des dons volontaires, non rémunérés et sécurisés

Des progrés ont été enregistrés sur la question de la sécurité. Pourtant, il reste encore bien des efforts à accomplir à l’échelle mondiale. Jusqu’à présent, seuls 40 pays ont mis en place un système basé exclusivement sur le don de sang volontaire. Malgré certaines améliorations récentes dans ce domaine important, moins de 30 % des pays ont un service de transfusion coordonné au niveau national. Trop de pays, y compris parmi les pays émergents, continuent de dépendre des dons de compensation (c’est-à-dire des dons faits par la famille du malade) ou des dons rémunérés.

Le sang contaminé par le VIH continue d’être à l’origine d’environ 5 % des infections à VIH en Afrique. Alors que dans de nombreux pays, on pratique de plus en plus de tests pour sécuriser le sang, la plupart des pays en développement ne recherchent ni le VIH, ni l’hépatite B ou C. Chaque année, six millions de recherches d’infections qui auraient dû être pratiquées ne sont pas effectuées.

La Journée mondiale du don de sang rend hommage à tous ceux qui ont permis directement de sauver ou d’améliorer la vie de millions de patients en donnant régulièrement et volontairement leur sang. C’est aussi une demande pressante faite à tous les pays du monde pour qu’ils valorisent les donneurs sûrs et ne ménagent aucun effort pour garantir la sécurité transfusionnelle et ainsi sauvegarder la vie des patients.

Quatre organisations internationales travaillant à promouvoir les dons de sang volontaires et non rémunérés pour assurer la sécurité transfusionnelle, parrainent la Journée mondiale du don de sang : l’Organisation mondiale de la Santé, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la Fédération internationale des organisations de donneurs de sang et la Société internationale de transfusion sanguine. Cette année, les principaux événements sont organisés par le service national de transfusion d’Angleterre et du pays de Galles.

Vous souhaitez donner votre sang ?

Contactez directement l’établissement français du sang pour connaître le centre le plus proche de chez vous.

Un site à visiter : dondesang.efs.sante.fr    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale du donneur de sang – 14 juin 2020

Le 14 juin 2020, l’OMS et tous les pays célébreront la Journée mondiale du donneur de sang.

Le besoin de sang sécurisé est universel. Le sang sécurisé est essentiel tant pour les traitements que pour les interventions urgentes. Il peut aider les patients souffrant de maladies mortelles à vivre plus longtemps, en bénéficiant d’une meilleure qualité de vie, et permet de réaliser des interventions médicales et chirurgicales complexes. Le sang est également vital pour le traitement des blessés lors d’urgences de toutes natures (catastrophes naturelles, accidents, conflits armés, etc.) et joue un rôle salvateur essentiel dans les soins maternels et néonatals.

Or, l’accès à du sang sécurisé reste le privilège d’une minorité. La plupart des pays à revenu faible ou intermédiaire peinent à proposer du sang sécurisé car les dons sont peu nombreux et les équipements pour tester le sang sont rares. À l’échelle mondiale, 42 % du sang est collecté dans les pays à revenu élevé, qui ne comptent que 16 % de la population mondiale.

Un approvisionnement adéquat en sang sécurisé ne peut être assuré que par des dons réguliers effectués par des donneurs volontaires et bénévoles. C’est pourquoi l’Assemblée mondiale de la Santé a institué en 2005 une journée spéciale pour remercier les donneurs et encourager un plus grand nombre de personnes à donner leur sang gratuitement. La Journée mondiale du donneur de sang a lieu chaque année le 14 juin. En plus de remercier les donneurs, cette journée a pour objectif de sensibiliser le public au besoin mondial de sang sécurisé et au rôle que chacun peut jouer.

La campagne 2020
Cette année, la campagne de la Journée mondiale du donneur de sang a pour thème « Du sang sécurisé pour sauver des vies », avec le slogan « Donner son sang pour améliorer la santé dans le monde ». L’idée est de mettre l’accent sur la contribution qu’un donneur individuel peut apporter pour améliorer la santé des autres membres de la communauté. Les dons de sang sont nécessaires partout dans le monde pour que les individus et les communautés aient accès à du sang et à des produits sanguins sécurisés et de qualité tant dans des situations normales que dans des situations d’urgence. Dans le cadre de cette campagne, nous appelons un plus grand nombre de personnes dans le monde entier à sauver des vies en se portant volontaires pour donner leur sang régulièrement.

La campagne de cette année a pour objectifs :

  • de célébrer et remercier les personnes qui donnent leur sang et encourager ceux qui ne sont pas encore des donneurs à le devenir ;
  • de sensibiliser davantage à la nécessité urgente d’accroître la disponibilité de sang sécurisé pouvant être utilisé partout et à tout moment pour sauver des vies ;
  • de démontrer la nécessité de l’accès universel à du sang sécurisé et plaider pour son rôle dans la prestation de soins efficaces et la réalisation de la couverture sanitaire universelle ;
  • de mobiliser l’appui aux niveaux national, régional et mondial auprès des gouvernements et des partenaires du développement pour investir dans les programmes nationaux de transfusion, les renforcer et les inscrire dans la durée.

Manifestations de la Journée mondiale du donneur de sang 2020

En raison de la pandémie actuelle de COVID-19, l’OMS mènera cette année une campagne mondiale virtuelle.

Source: Texte: OMS   Images: dreamstime.com    fr.123rf