La ‘grande toile’ de l’internet offre à ses adeptes toutes sortes de présentations, elle touche à tout, ou presque! Les sujets les plus divers y sont abordés. Des articles savants aux actualités quotidiennes, les sujets historiques ou imaginaires, les invitations réelles ou virtuelles – les internautes peuvent accéder à tout cela avec quelques clics de la souris.
Vous pouvez y trouver, évidemment, des conseils pertinents – et d’autres qui le sont moins – sur toutes sortes de choses, y compris… le BONHEUR! Ah, cette réalité si fascinante, si élusive aussi, pourquoi ne pouvons-nous pas l’atteindre? Elle semble insaisissable – au moment où nous croyons posséder ce précieux don, voilà qu’il nous échappe et, en hâte, nous nous remettons à sa poursuite. On nous offre toutes sortes de ‘recettes’ pour obtenir le bonheur. On nous enseigne aussi comment le mesurer, quels sont les critères du ‘vrai’ bonheur, etc. On vous fera même faire un petit exercice pour savoir si vous vous classez parmi cette classe bien spéciale… des gens heureux!
Ayant lu tout ce qu’on vous offre, êtes-vous satisfait? Moi, je ne le suis pas. Et voici qu’en ce 2è dimanche de Pâques (année C), un long passage de l’évangile de Jean nous est proposé (Jn.20 :19-31) et… je reste ‘accrochée’ – c’est le mot – à un verset qui se trouve presque à la fin du texte. Il me va droit au cœur en m’assurant… du BONHEUR : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».
Au début de la période de son enseignement aux foules, Jésus avait prononcé des paroles que l’on a ensuite mises sous le titre de Béatitudes. Il répète ce petit mot : HEUREUX qu’il attribue à différentes catégories de gens. Mais il n’avait pas prononcé cette ‘ultime’ béatitude – celle qui me retient aujourd’hui. Et, soudainement, je me dis que… je suis heureuse et je ne le savais pas!
Heureuse, oui, parce que… JE CROIS… Peut-être me faut-il prendre conscience de ce en quoi je crois plutôt que de poursuivre une pseudo félicité qui me fera faire fausse route. NON, je corrige : prendre conscience de CELUI en qui je crois, celui à qui je peux me fier avec une certitude absolue. Celui qui m’assure : « Et voici que je suis avec vous jusqu’à la fin des temps » (Mt.28 :20). Et cette présence infaillible est l’assurance d’un bonheur qui traverse les difficultés, surmonte les obstacles, sait vaincre la peur et peut libérer des esclavages.
Et cela n’a rien en commun avec l’autosuggestion habile ou l’imagination fertile! Non, c’est le roc solide sur lequel on bâtit une vie, une vie qui s’ouvre sur celle qui ne finit pas… Bâtir avec celui qui affirme: « Je détiens les clés de la mort… » (Ap.1:19).
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