En cette Journée Internationale de la prévention de surdose (31 août),
l’expérience de cette mère désespérée (personnifiée par Johanne Laliberté) invite à la réflexion…
Elle peut aussi inciter à une action effective, qui sait?…
En cette Journée Internationale de la prévention de surdose (31 août),
l’expérience de cette mère désespérée (personnifiée par Johanne Laliberté) invite à la réflexion…
Elle peut aussi inciter à une action effective, qui sait?…
Les textes de l’évangile nous mettent en présence de différentes personnes.
Certaines d’entre elles nous sont bien connues par leur nom.
D’autres demeurent anonymes depuis toujours.
L’évangile du mardi de la 4è semaine du Carême nous présente l’un de ces anonymes.
Il s’agit d’un homme qui a été paralysé pendant 38 ans.
Peut-on imaginer une telle condition et… une telle période?
Cet homme attendait-il encore quelque chose de la vie?
Espérait-il quelque chose de quelqu’un?
Diane Dargis nous parle de lui…
« Il y eut un mariage à Cana en Galilée. »
Voilà qui suffit pour que notre imagination soit déjà au rendez-vous!
Il est facile de voir la scène en esprit – on a lu, ou entendu, ce texte de l’évangile tant de fois (Jean 2:1-11).
Certains remarquent que Jésus est l’un des invités, avec ses disciples.
D’autres notent que Marie, la mère de Jésus, est aussi présente.
Les serviteurs à l’œuvre ce jour-là sont mentionnés, évidemment.
On précise le nombre de grosses cruches que ceux-ci auront à remplir d’eau.
On n’oublie pas d’attirer l’attention sur le maître d’hôtel responsable de l’occasion.
Pour ma part, ma réflexion s’attarde ailleurs…
Non pas sur les invités de marque ou les responsables de l’approvisionnement,
ni même sur la quantité extraordinaire de vin – 600 litres, pensez-donc!
Pour ma part, je regarde les mariés qui viennent d’unir leur vie et sont tout à la joie de la célébration.
On n’en parle pas – sinon vers la fin du récit quand le marié est convoqué pour expliquer son délai à offrir le meilleur vin!
Lui et elle – la mariée – ne savaient rien de la situation de… crise qui se développait.
Chez les Juifs, et ailleurs aussi bien sûr, une noce sans vin cela a quelque chose de plutôt dramatique!
Ces deux nouveaux-mariés ne sont pas conscients de la situation, ils ignorent leur besoin et pourtant…
Ce besoin sera comblé au-delà de tout ce qu’ils auraient pu désirer.
C’est pour moi l’image de la manière d’agir de Dieu.
Il arrive que nos besoins les plus pressants ne nous soient pas visibles.
On vaque à ses occupations, on va au plus urgent, pense-t-on, mais…
Le plus urgent – aux yeux de Dieu – nous n’en sommes pas toujours conscients…
Mais lui, il donne et pardonne au-delà de nos désirs, de nos attentes,
et même… de notre inconscience ou de notre insouciance.
Alors que nous sommes bien souvent distraits et peu enclins à nous tourner vers lui,
lui est attentif à ce que nous sommes, ce que nous vivons, ce dont nous avons besoin.
Son aide et sa compassion ne dépendent pas de nos requêtes,
elles sont dictées pas son amour pour nous, les enfants qu’il aime ‘gâter’
pour notre joie et… la sienne!
La scène de Cana en Galilée nous le redit si clairement!…
Note: Dans une vidéo de la série: Les anonymes de l’évangile, Teresa Penafiel nous présente cette scène que l’on peut retrouver à: https://youtu.be/XRKyex5S_uw
Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c-2022/
Depuis 2005, l’OMS a promulgué la journée mondiale du don d’organes et de la greffe. Elle se tient chaque année le 17 octobre.
Cette journée est partie d’un constat alarmiste : en France, en 2005, il n’y a eu que 4238 transplantations d’organes pratiquées alors que près de 12 000 malades avaient besoin d’une greffe.
Des milliers de patients subissent toujours l’angoisse de l’attente, alors qu’on sait que chaque jour passé sur la liste dans l’espoir d’une greffe est une perte de chance.
Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent faute d’avoir pu être transplantés à temps, alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver. Cette situation est essentiellement due à un déficit d’information du grand public…
Au Québec, une personne peut décider de donner ses organes et ses tissus au moment de son décès. Le don d’organes et de tissus peut sauver jusqu’à huit vies et redonner la santé à 20 autres personnes.
Le don d’organes et de tissus est un geste anonyme, volontaire, libre et gratuit.
Le don d’organes est possible uniquement lorsque la personne décède à l’hôpital, et ce, dans des circonstances précises. Seul 1,4 % des personnes qui décèdent à l’hôpital peut devenir un donneur d’organes, soit l’équivalent de 450 à 500 personnes par année pour tout le Québec si toutes les conditions sont réunies chaque fois.
Les organes pouvant être prélevés chez un donneur en vue d’une transplantation sont tout particulièrement :
Chaque donneur décédé offre ainsi la chance à huit personnes en attente d’une transplantation de recevoir un nouvel organe.
L’attribution des organes s’effectue selon des protocoles rigoureux tenant compte de différents facteurs :
Au cours des dernières années, 180 donneurs ont permis plus de 500 transplantations en moyenne chaque année. Le taux de survie des personnes greffées varie selon les types d’organes, mais se situe généralement entre 70 % et 90 %, et ce, 10 ans après la chirurgie.
S’approcher de Dieu…
Certains craignent de le faire… ils hésitent à le faire…
D’autres encore ne pensent pas à le faire… ils demandent pourquoi s’approcher de Dieu?
Ils ne semblent pas en éprouver le besoin et pourtant…
Pourtant ils admettent volontiers en eux: un manque, un besoin, une attente…
De quoi au juste?
La 2è lecture de ce dimanche (Hébreux 4:14-16) nous invite et répond à la question:
« Avançons-nous donc avec assurance vers le Trône de la grâce,
pour obtenir miséricorde et recevoir… son secours. »
Les Juifs du temps aimaient se représenter leur Dieu comme le Grand Roi, le tout-Puissant, qui pouvait leur venir en aide en toutes circonstances.
La royauté n’est peut-être plus l’image privilégiée que l’on se fait de Dieu –
on ne l’imagine pas sur un trône de gloire – et ce n’est pas nécessaire.
Mais sa puissance et sa compassion envers nous demeurent tout aussi réelles et actuelles.
Venir à lui pour recevoir sa miséricorde, obtenir son pardon pour toutes nos errances et nos défaillances,
n’est-ce pas une perspective bien encourageante?
Bénéficier de son assistance dans toutes les situations où nous nous trouvons – problèmes, difficultés, épreuves de toutes sortes,
pouvoir compter sur son aide à tout moment, qui ne voudrait s’en prévaloir?
Il est étonnant, ne trouvez-vous pas, que tant de gens passent à côté d’une telle offre sans même en prendre conscience?…
Surtout si on réalise que ce Dieu n’est pas distant, ou indifférent, à ce que nous vivons
mais qu’il a vraiment connu d’expérience notre condition humaine.
C’est un Dieu qui a été:
« éprouvé en toutes choses, à notre ressemblance, excepté le péché. »
Vraiment étonnant, certains diront même ‘sidérant’!…
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-b-2021/
Dans le vocabulaire courant, il y a certains mots que nous utilisons souvent mais…
nous ne prenons pas toujours conscience de leur portée.
TOUT, RIEN, TOUJOURS, JAMAIS – ces termes sont lourds de signification et… de conséquence!
Ce sont des paroles dont l’implication est déterminante.
Le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Marc 10:17-30) nous en propose une en nous assurant:
« Tout est possible à Dieu. »
La scène est assez bien connue.
Un jeune homme riche approche Jésus pour lui demander une question importante :
Que doit-il faire pour s’assurer d’entrer au royaume de Dieu?
La première réponse de Jésus est rassurante: les commandements, il les observe depuis toujours.
Mais voilà que Jésus ajoute que ce jeune homme pourrait faire davantage pour plaire à Dieu.
Ce ‘davantage’ est bien déconcertant: il s’agit de se défaire de tous ses biens pour les donner aux pauvres.
Se faire pauvre lui-même – alors que, selon la croyance des Juifs du temps, la richesse était perçue comme une bénédiction de Dieu!
Les apôtres présents à la scène ne comprennent vraiment pas cette nouvelle ‘théologie’!
Il leur semble que ses exigences vont au-delà de ce que les humains peuvent accomplir.
C’est alors que Jésus prononce les paroles qui résonnent jusqu’à nos jours:
« Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu;
car tout est possible à Dieu. »
Le croyons-nous vraiment?
Certain/es pensent sans doute à des prières adressées à Dieu et qui n’ont pas reçu de réponse positive…
C’était pourtant des demandes légitimes:
la guérison d’un être proche,
le retour de l’enfant qui a fugué,
l’obtention d’un emploi si nécessaire,
la libération d’une dépendance…
Tant de fois, on s’en est remis à Dieu, et qu’a t’il fait?
Il semblait incapable d’intervenir… s’il en était capable, il ne l’a pas fait!
Notre théologie – comme celle des apôtres – a peut-être besoin d’ajustement…
Dieu intervient – il peut le faire et il le fait, mais… à sa manière et au moment propice à ses yeux…
Nos caprices enfantins, nos désirs égoïstes, nos rêves puérils, nos illusions multiples –
nous en faisons parfois des exigences que nous exprimons à Dieu avec… une certain insistance.
Et lui… il nous apprend, lentement – trop lentement, pensons-nous – comment recevoir ce qu’il juge bon de nous accorder… qui se révèle parfois être notre attente… déguisée!…
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-b-2021/
Le mot ‘recherche’ revient souvent dans les conversations, les publications, et les médias sociaux ne manquent pas de le mentionner aussi.
Il semble que la recherche est à l’ordre du jour – recherche d’information, de nouvelles techniques de production, de nouvelles méthodes d’enseignement, de nouveaux médicaments pour des maladies rares, et j’en passe.
Ne sommes-nous pas tous et toutes en recherche?
Recherche du conjoint idéal, recherche d’un emploi bien rémunéré, recherche… du bonheur, évidemment!
Certains, plusieurs – oui, plusieurs – sont à la recherche de… Dieu!
Toute une aventure que cette recherche de ce quelqu’Un qui fascine, qui attire, qui invite mais…
qui semble se dérober sans cesse.
Alors que nous tentons de le connaître, de comprendre son message, de découvrir ce qu’il désire,
de percevoir qui il est vraiment – nous avons l’impression que nos efforts n’aboutissent pas.
Nous demeurons toujours… à sa recherche.
Pourtant…
La 1ère lecture de ce dimanche (Sa.6:12-16) offre un message bien réconfortant en affirmant :
« La Sagesse se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première.
Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas :
il la trouvera assise à sa porte. »
Dans l’Ancien Testament, la Sagesse représente Dieu lui-même.
Alors… il devient évident que notre recherche de Dieu n’est pas en vain –
en fait, c’est même lui qui est en attente de nous assis à notre porte, semble-t-il!
Le texte poursuit avec des paroles encore plus extraordinaires :
« La Sagesse va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ;
au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ;
dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre. »
Dieu, Dieu lui-même se fait présent et… nous sourit!
Encore une fois, il nous faut changer notre image de Dieu !
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-a-2020/
Espoir… Attente…
Une émotion puissante, parfois audacieuse.
Elle ose envisager le possible, peut-être même l’impensable.
Mais quand l’espoir ne se réalise pas,
quand l’attente n’apporte pas ce que l’on anticipait,
alors… la douleur est profonde, intense.
C’est l’expérience de cet ‘Anonyme de l’évangile’ –
ce père désespéré que nous présente Lise Massé.