C’est le 14 mai 2005 qu’a été décretée la Journée mondiale de d’hypertension artérielle par la Ligue mondiale contre l’hypertension. Cette journée mondiale se déroule poutant bien le 17 mai (voir le site World Hypertension League).
Le but de la Journée mondiale de l’hypertension artérielle est de communiquer au public l’importance de l’hypertension et la gravité de ses complications médicales, et de fournir de l’information sur sa prévention, sa détection et son traitement.
Longtemps silencieuse, l’hypertension artérielle peut entraîner des complications très graves : infarctus, attaques cérébrales…Il y a hypertension artérielle lorsque la force du sang contre les parois des vaisseaux sanguins est trop élevée. L’hypertension artérielle peut endommager des organes vitaux comme le coeur, le cerveau ou les reins.
L’hypertension en chiffres
« Un milliard de personnes souffrent d’hypertension dans le monde (40 % dans les pays occidentaux et 60 % dans les pays en voie de développement). Mais dès 2025, à cause du vieillissement de la population et de l’évolution de mode de vie qui favorise l’obésité et la sédentarité nous compterons 1,5 milliards de malades.
Selon une étude menée par le CFLHTA et la Sofres, il y aurait 14,4 millions de Français hypertendus et seulement 7,6 millions de malades traités. Une large majorité de ces hypertendus traités (70 %) ont plus de 60 ans. Mais il reste ainsi 6,8 millions de la population de plus de 35 ans qui sont hypertendus mais n’ont pas été dépistés ou ne sont pas suivis !
Et parmi ces malades qui s’ignorent, certaines catégories de personnes sont particulièrement à risque. Parmi les 35-55 ans, 42 % ne connaissent pas leurs chiffres de tension. Par ailleurs, l’hypertension non traitée est plus fréquente chez les hommes. Ainsi, cette affection est une des rares pathologies cardiovasculaires pour laquelle les hommes de moins de 55 ans sont clairement moins bien pris en charge que les femmes.
Dépister l’hypertension de nos jours
Aujourd’hui, la mesure de la tension artérielle est possible en dehors du seul cabinet médical grâce à des appareils d’auto-mesure. A condition d’être validés ces appareils permettent de passer outre le phénomène de l’hypertension blouse blanche (pression élevée au cabinet médical et normale au domicile) et l’hypertension retardée (l’inverse).
Cette technique reste donc trop peu utilisée et insuffisamment conseillée par les médecins, même si depuis quelques années, on note une nette amélioration.
Un site à visiter : www.comitehta.org Source : Texte (abrégé) & Image : Journée Mondiale