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19è dimanche de l’année B – 2024

Quand on n’en peut plus… quand on est vraiment à bout –
à bout de tout…
sans force, sans courage, sans ressources…
sans même le goût de vivre…
Que reste-t-il?

C’est l’expérience du prophète Élie que nous retrouvons dans la 1ère lecture de cette célébration (1 Rois 19:4-8).
Il fuit la colère de la reine Jézabel, il est sérieusement en danger.
Il veut en finir, en finir avec la vie, tout simplement.
Sa prière le dit clairement:

« Maintenant, Seigneur, c’en est trop ! Reprends ma vie ».

En attendant, il se réfugie dans le sommeil.
Mais on le réveille pour lui redonner des forces sous la forme de:

« Une galette cuite sur des pierres brûlantes et une cruche d’eau ».

Une assistance temporaire, peut-on penser, et Élie ne la refuse pas:
« Il mangea, il but, et se rendormit ».

Mais on le réveille de nouveau – il semble que Dieu n’accepte pas que l’on s’évade…
On lui répète de manger encore et, cette fois, c’est la perspective d’un long chemin qui lui est présentée.

Un chemin long et prometteur – celui qui conduit à la rencontre avec Dieu!

Il est évident que quand nos ressources ne suffisent plus, une assistance supplémentaire nous est fournie.
Mais elle recèle une exigence… celle de nous mettre en marche!
On ne peut se soustraire à Dieu…

L’évasion – celle du sommeil ou autre ‘astuce’ pour éviter de faire face au présent – ne peut nous permettre d’éviter Dieu.
Il se peut que nous soyons plutôt réticent/es à braver les situations pénibles.
NOTRE désir de rencontre avec Dieu peut aussi être aléatoire.
Mais SON désir à lui de nous rejoindre ne peut être mis en doute et ne peut faillir.

Il ne nous reste donc qu’à nous mettre en route…
Non plus quarante jours et quarante nuits mais la durée d’une vie…

Demeurant assuré/es que tout ce qui est nécessaire à notre survie pendant ce long cheminement nous sera offert au fil des jours!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

12th Sunday of Year A – 2023

“Life is not easy” – nobody would rashly deny this statement.
Everyone has in mind many occasions when this has proved true.
Difficulties of all kinds come our way and make life something of a struggle.

How do people cope with situations where they are faced with problems?
What do they do to overcome the obstacles that they are confronted with? 

Some try to fight those who oppose them.
Others flee hoping to escape the threat and the enemy.
Some others look for help from people around them.
But such help is not always available, people are often unable to help, or refuse to do so.

Today’s 1st reading presents us with the prophet Jeremiah (Jeremiah 20:10-13).
The message he spoke was not welcome and many of his people are against him.
He is aware that he is in serious danger, and he needs help.

He looks for assistance – real assistance where he is sure to find real support.
He addresses himself directly to God saying:

“To you I have committed my cause.”
 
I wonder how many of us dare to do the same:

  • Confiding to God whatever is a threat to us…
  • Relying on him being absolutely sure that he will not abandon us…
  • Depending on him with complete trust that he will not leave us without help…

Some may say that this is not easy either…
Perhaps… but the result can be amazingly rewarding!…

It may have already proved to be so for some of you…

 

Note: Another text is available on a different theme, in French, at: https://image-i-nations.com/12e-dimanche-de-lannee-a-2023/

 

Source: Image: Bible Hub

 

5è dimanche de l’année A – 2020

Si quelqu’un vous approchait et vous disait :
« Tu sais, la gloire de Dieu dépend… un peu de toi »,
vous regarderiez sans doute cette personne avec… amusement et incrédulité!

Et si quelqu’un d’autre vous abordait en vous assurant que
si on désire que Dieu s’occupe de nous, il nous faut d’abord nous occuper des autres,
là encore, vous seriez probablement perplexe, peut-être même incrédule.

C’est pourtant le message que ce dimanche (5è dimanche de l’année A) semble nous donner.
Les textes parlent beaucoup de lumière – pas surtout celle de Dieu lui-même –
mais celle que notre vie doit réfléchir.

Le prophète Isaïe (Is.58:7-10) et Jésus lui-même (Mt.5:13-16) nous invitent, peut-être plus exactement, nous enjoignent,
à faire en sorte que nos actions apportent du bien-être aux autres.
Autrement dit, nous devons être nous-mêmes LUMIÈRE qui éclaire leur quotidien.

Au fil des jours, cette lumière aura pour nom : accueil, partage, assistance
qui pourront devenir… visages de Dieu, manifestations de sa présence!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Images : www.haikudeck.com   vasedargile.centerblog.net

World Quality Day – 8 November

Ever picked up a product, excited to get it home, only to find out that when you open the box and put it to its intended task for the first time it just falls apart? Or called in to get technical support and you pretty much just get a set of read out responses rather than the assistance of people who are actually knowledgeable in their subject? These terrible experiences just enhance the absolute necessity of quality in every aspect of business.

History of World Quality Day

Quality Day was established in 2008 at the Imarsat Conference Centre to create a place and time to discuss techniques of innovation, inspiration, and creative ideas. With Quality serving as a fundamental part of the GDP of first world economies, striving to improve customer satisfaction while finding ways to reduce the cost involved with increasing quality have been an essential part of business strategy.

Source: Text: DAYSoftheYEAR Image: Twitter

 

Journée mondiale de l’aide humanitaire – 19 août

Dans de nombreuses régions du globe, les humanitaires travaillent, parfois au péril de leur vie, souvent dans l’anonymat le plus total. Même s’ils accomplissent un travail de fourmi, leurs interventions sont indispensables et permettent souvent à des populations de retrouver un minimum de dignité.

L’ONU a promulgué le 19 août, Journée Mondiale de l’aide humanitaire en espérant sensibiliser l’opinion publique à l’assistance humanitaire et à la nécessité de soutenir ces actions partout dans le monde.

« Les travailleurs humanitaires sont ceux que nous dépêchons sur place pour montrer notre solidarité avec ceux qui souffrent. Ils représentent ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine mais leur travail est dangereux… »  Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Un site à visiter : www.un.org   Source : Texte & Image : Journée Mondiale

À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, nous continuons d’attirer l’attention sur les millions de civils touchés par les conflits armés chaque jour. Ceux qui habitent dans les villes luttent pour trouver de la nourriture, de l’eau et un abri sûr, tandis que les combats chassent des millions d’autres de leurs foyers. Les enfants sont recrutés et utilisés pour se battre, et leurs écoles sont détruites. Les femmes sont maltraitées et humiliées.

Et alors que les travailleurs humanitaires apportent de l’aide et que les travailleurs médicaux traitent les blessés et les malades, ils sont directement pris pour cibles, traités comme des menaces et empêchés d’apporter secours et soins à ceux qui en ont désespérément besoin.

Ces descriptions ne représentent qu’une partie de tous ceux qui sont touchés par les conflits dans le monde. Des personnes handicapées aux personnes âgées, aux migrants et aux journalistes, tous les civils pris dans les conflits doivent être protégés.

Source : Texte & Image : ONU

34th Sunday of the Year A – Feast of Christ the King

It is interesting to note that, on this feast of Christ the King, the first and the 3rd readings do not speak of a king or a kingdom.

The 2nd reading of Paul in his first letter to the Corinthians (1 Cor.15:20-26.28) has a short reference to this theme when it speaks of the resurrection at the end of time when Christ will “hand over the kingdom to God the Father.”
We are told that this kingdom will be that of “those who belong to him.”

This is possibly where we can find the link with the gospel text: how are we to belong to Christ?
It is clearly spelled out in the text of Matthew: it is by welcoming Christ who came our way under the guise of the needy of all kinds.
If we have been able to recognize him in the hungry, the thirsty, the strangers, the sick, those in prison – all those in need of compassion and assistance, then we will find a place reserved for us in God’s home.

It is demanding indeed:
not to turn away,
not to pass by,
not to do as if we had not seen –
but precisely to SEE, and to RECOGNIZE, and to CARE.

We are busy people,
we have so many commitments and so little time,
so much to do and so little free spaces in our agenda,
so many engagements already and so few hours to spare for what is not listed in our ‘to do list’…

Perhaps, in our daily planning, it may be wise to leave a line for the unexpected encounter of some people – the very ones listed in Matthew 25:31-46…

Pic: newcreationchurch-sj.org

25th Sunday of Year A

EXPECTATIONS – we all have them and plenty of them, do we not ?
And they fill our lives with more than a touch of hope and anticipation!

Expectations of…
– recovery after sickness,
– success in a coming exam
– a promotion at work,
– the partner we dream of to start a new life!

When we are in need, some expectation may arise of receiving help from a relative, a friend, or a neighbour.
Just recall for a moment the last time you went to someone with a request for his or her assistance.
You may have been hoping for help, or… fearing that help would not be forthcoming.
But did you expect that you would be given much more than what you asked for?

Among us, people, this is not usually the case.
But, with God, it is!
In fact, this is a characteristic of God : He gives more than we would ask for.
He is a generous God who delights in showering on us his gifts and blessings.

This is what today’s gospel text (25th Sunday of Year A – Mt.20 :1-16) is meant to remind us of.
In the parable that Jesus tells the people around him, he gives us a wonderful and true picture of what his Father – and our Father – is :

  • a bounteous God,
  • a God who enjoys giving lavishly,
  • a God who does not know how to measure what he wants to bless us with.

I wonder how many people treasure this image of God…
Perhaps many of us think that we have to ask, and beg, and repeat our requests for help, never too sure that we will be heard.

This Sunday may be the ideal moment to correct our image of God !

Source: Image: Youtube

6è dimanche de Pâques, année A

Dans la vie quotidienne, nous nous retrouvons souvent dans des situations de… manque et de besoin.
Et souvent aussi, nous ne savons pas où nous tourner pour obtenir de l’aide.
Nous nous demandons à qui nous adresser pour une assistance qui soulagera nos divers besoins.

On pense à quelqu’un de la famille mais… eux aussi se retrouvent avec des obligations de toutes sortes et des contraintes qui ne leur permettent pas toujours de venir à notre secours.
Nous avons des ami/es, certes, et on peut parfois faire appel à eux et obtenir une réponse favorable, mais ce n’est pas toujours le cas.
Et les voisin/es ne sont pas toujours disponibles ou disposé/es…

Il est rare, oui, bien rare, que quelqu’un nous fasse la promesse d’être là avec nous, pour nous, quoiqu’il arrive…
Une promesse sans condition ni restriction, ce n’est pas quelque chose qui nous est offert bien souvent.
Et pourtant… elle est là !

Oui, mentionnée très clairement dans l’évangile de ce dimanche (6è dimanche de Pâques, année A – Jn.14 :15-21).
Elle est formulée dans des expressions sans équivoque et des termes qui nous sont familiers.

« Moi, je prierai le Père,
Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.

Celui qui m’aime, moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »

Le Père… vous donnera un autre Défenseur
(Ce) Défenseur sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité,
il sera en vous. »

Je relis chaque phrase et je me dis : ‘Est-ce possible ?’
Je me redis : ‘C’est une promesse et une promesse de Jésus lui-même…’
Alors…

Les difficultés ne disparaîtront pas, les obstacles ne se dissiperont pas comme la rosée du matin…
Des contrariétés, des contretemps et des contradictions, il y en aura toujours…
Des tragédies inexplicables se produiront…

MAIS, désormais nous ne serons plus seuls pour y faire face.
C’est là toute la différence…

Source: Image: You Tube

4è dimanche de Pâques, année A

Enfants, après avoir goûté quelque chose de bien bon, quand on demandait davantage de cette sucrerie, souvent on s’entendait dire : « C’est assez. »
Une expression que supportent bien mal les ados avec leur soif d’autonomie et de liberté sans mesure.

Et nous, les adultes, c’est chaque jour que nous sommes confrontés à cet incontournable : ASSEZ !
Et pourtant… il semble que nous n’ayons jamais assez de toutes les bonnes choses de la vie :
Pas assez de bien-être, pas assez de succès, pas assez d’appréciation, pas assez de chance, pas assez d’ami/es, pas assez de bonheur, pas assez d’amour…
Et la liste pourrait s’étendre encore bien longue.

Il semble que le quotidien nous oblige à supporter une faim insatiable jamais comblée.
On fait l’expérience d’un besoin si profond qu’il n’est jamais satisfait.
On désire, on espère, on attend et… le désir n’est pas réalisé, l’espérance ne débouche sur rien et… on cherche toujours… ce mystérieux élément qui manque à notre existence.

Et si l’évangile de ce dimanche (4è dimanche de Pâques, année A – Jn.10 :1-10) nous ouvrait le chemin qui, lui, ouvre sur un horizon prometteur.
Car c’est justement une promesse qui nous est donnée.
Les paroles de Jésus la l’énoncent clairement :

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

L’ABONDANCE ! Enfin, ce qui peut satisfaire en plénitude !
Certains diront : « Se fier à ça, c’est croire à un conte de fée ! »
Et si c’était autre chose qu’un conte de fée, tellement autre qu’une illusion consolante ?…
L’expression courante affirmera : « Ce n’est pas évident… »
Évidemment !

Pour ma part, je suis convaincue qu’il ne dira jamais :
« Je t’ai donné assez de faveurs, assez d’assistance, assez de miséricorde… »
Cela n’est pas… compatible avec son amour et sa compassion sans limites –
Un peu comme si – tout Dieu qu’il soit – il ne connaisse pas le mot ‘Assez’ !

Source: Images: C’est Assez, Dreamstime

4th Sunday of Easter, Year A

If I pronounce the words: ‘The voice’, probably quite a few people will think of the television programme by this name.
One characteristic of the programme is that those who are to judge the performers do not see them – they only hear, yes, their voices.

This came to my mind when reading the gospel of this 4th Sunday of Easter (Year A, Jn.10:1-10).
One verse of the text says precisely:

“The shepherd goes in front of them and the sheep follow
because they know his voice.”
 
We know that – figuratively speaking, of course – we are the sheep that the Lord is leading, his followers.
But, could he say the same of us?…
Could he say that we know his voice?

Do we recognize it?
Can we identify this sound of his, calling us…
Trying to gain our attention, speaking to us personally…
And that, in the midst of so many other voices reaching us through the day?

The voices of our relatives demanding our help or giving us advice…
That of our friends and neighbours asking for assistance or offering suggestions…
The sounds of our colleagues coaxing us into doing, or not doing something…
And… the inner voices that have become part of our personality – that of our values, convictions, or… prejudices…
And, of course, the ever-present voices of publicity, propaganda, persuasive as they are…
So many voices!

What about HIS own – is it drowned in all of the surrounding sounds, becoming hardly a whisper?…
True – like the judges of the television programme – we do not, we cannot, see him.

Yet, he keeps on providing us with inspiration and guidance.
His voice… with his unique accent – altogether caring, comforting, challenging…
Could he really say that WE know his voice?

Source: Image: NCB Blog