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Vendredi-Saint, C

www.kt42.frEn ce Vendredi-Saint, une courte réflexion car j’estime, qu’en ce jour, les paroles humaines ne doivent pas distraire de la Parole de Dieu.

Réflexion centrée sur un souvenir – celui d’une pièce de théâtre à laquelle j’ai assisté il y a bien longtemps.
Si longtemps que j’en ai oublié plusieurs détails – y compris le nom de l’auteur et du réalisateur.
La pièce s’intitulait : Le procès de Jésus de Nazareth.

Ce que je n’ai jamais oublié c’est le sentiment intime et très fort que… cela me concernait!
Cette sensation a d’abord été provoquée par le fait que plusieurs des acteurs se trouvaient parmi nous, les spectateurs et, qu’à tout moment, ils intervenaient, tour à tour – les uns comme accusateurs, les autres témoignant à la défense « de cet homme »!

Ce n’est qu’après une courte période que j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une technique du réalisateur, mais avant que cette prise de conscience surgisse je me souviens m’être demandé avec une certaine inquiétude : « Mais si on met le microphone devant moi, que vais-je dire? »!

Il était bien évident que je parlerais en faveur de l’Homme de Nazareth – mais qu’allais-je dire pour sa défense?…

Qu’auriez-vous dit?…

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5è dimanche du Carême, C

lds.orgElle était là, prostrée – on l’avait jetée par terre avec mépris.
Face à elle, le groupe d’hommes – les gardiens de la Loi, ceux qu’on respectait à cause de leur titre sinon de leur conduite.
Entre les deux, un amas de pierres qui diminuait alors que chaque homme – chaque accusateur – en prenait une et se joignait à ses collègues pour… l’exécution.

Mais entre elle et eux, il y avait aussi… un autre homme qui ne semblait pas porter attention ni à eux, ni à elle.
Il fallait quand même qu’on en vienne à une décision, le jugement était évident.
Puis une idée a germé : si cette situation pouvait servir à le perdre, LUI, autant qu’elle – on aurait fait, littéralement, d’une pierre deux coups!

C’est l’écriture dans le sable qui a gâché ce plan astucieux!
D’un seul coup, sans aucune pierre jetée, la situation a été complètement retournée!
Qu’y avait-il d’écrit? À travers les siècles la réponse n’a jamais été révélée.

Ce qui l’a été, c’est qu’une femme, une femme qui n’aurait dû porter que la moitié de la faute – l’homme disparu aurait dû assumer l’autre moitié – a été pardonnée, libérée, sauvée, par l’Homme de Nazareth, oui, celui-là même qui avait écrit dans le sable.

Peut-être avait-il simplement tracé les caractères révélant le nom du vrai Dieu : C O M P A S S I O N .

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