Parmi les journées mondiales, certaines sont particulièrement originales. Celle qui nous occupe aujourd’hui en est une illustration. Littéralement on pourrait dire que le steelpan est une casserole (ou un bidon) en acier. Mais reconnaissez que « Journée Mondiale de la casserole en acier », cela ne le ferait pas !
Un instrument à part entière
Le steelplan dont j’essaie de vous rebattre les oreilles est un instrument de musique construit à partir d’un bidon en acier, tout ce qu’il y a de plus industriel. On peut former des orchestres avec de tels instruments et on distingue habituellement des steelpan aigus (les frontline), des mediums (les background) et des basses…
Trinité et Tobaggo
Cet instrument nous vient tout droit des Caraîbes et c’est dans cet état insulaire que sont nés les steelband, dans lesquels on retrouve de nombreux steelpans… Musicalement, le résultat est très étonnant et le mieux, pour s’en convaincre, est d’écouter un steelband dans un concert hommage enregistré en 2015 et rebdabt ici hommage à Jean-Sébastien Bach !
« Cette première Journée mondiale de la dignité des victimes de la traite d’êtres humains (en 2013) est un appel à l’action pour faire cesser ce crime et donner de l’espoir aux victimes, qui vivent souvent autour de nous alors que nous ignorons tout de leur sort. Pour arrêter les trafiquants, il nous faut couper leurs voies de financement et saisir leurs avoirs. J’exhorte tous les pays à ratifier et à appliquer intégralement la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel relatif à la traite d’êtres humains ». Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU
Une urgence planétaire L’ONU nous invite à nous interroger sur la question de l’esclavage moderne et il est vrai que cette question concerne au moins 2,5 millions de personnes réparties sur la planète. Il s’agit aussi bien d’hommes, de femmes que d’enfants qui tombent aux mains de trafiquants dans leur pays et à l’étranger. L’esclavage dit « moderne » n’a rien à envier à ce que l’humanité a pu connaître par le passé et il est non seulement honteux dans son principe que par les maltraitances qu’il engendre.
L’escalavage, quelle que soit sa forme, n’a pas sa place dans ce monde !
Un site à visiter : www.un.org Source: Texte &Images : Journée mondiale
En 2021, l’Eglise Catholique a décidé de promulguer une journée mondiale consacrée aux grands-parents et aux personnes âgées. La date choisie, en juillet, le 4ème dimanche de juillet précisément, n’est pas le fruit du hasard puisqu’elle a été choisie juste avant la fête de Sainte Anne et Saint Joachim, qui sont les parents de la Vierge Marie et donc les grands parents du Christ.
Rendons à César…
Il convient tout de même de noter qu’il existe déjà une autre journée consacrée aux personnes âgées, promulguée elle par les Nations Unies. Elle est célébrée le 1er octobre.
« Dans ma vieillesse, ne m’abandonne pas »(cf. Ps 71, 9) Le thème de la IVe Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Agées
Le dimanche 28 juillet 2024 sera célébrée la IVe Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Agées. Le thème choisi par le Saint-Père, « Dans ma vieillesse, ne m’abandonne pas » (cf. Ps 71, 9), entend souligner que la solitude est, malheureusement, l’amère compagne de la vie de tant de personnes âgées qui, souvent, sont victimes de la culture du rejet.
En cette année de préparation du Jubilé, que le Saint-Père a choisi de consacrer à la prière, le thème de la Journée est tiré du Psaume 71, l’invocation d’un vieil homme retraçant son histoire d’amitié avec Dieu.
En valorisant les charismes des grands-parents et des personnes âgées et leur contribution à la vie de l’Église, la célébration de cette Journée entend favoriser l’engagement de chaque communauté ecclésiale dans la construction de liens entre les générations et dans la lutte contre la solitude, consciente que, comme le souligne l’Écriture : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn 2,18).
Note: Gladys Gomez est une grand’maman à qui sa petite fille donne beaucoup de joie… et même davantage!… La courte vidéo qui suit nous le révèle: https://youtu.be/Mtvl94w1fts?si=ak3FaPnrNw-srzD2
Les Journées Mondiales de la Jeunesse existent depuis 1984 et sont organisées par l’Eglise Catholique. L’initiative en revient au Pape Jean-Paul II qui en a célébré de nombreuses. Elles sont l’occasion de rassemblements de jeunes catholiques venus du monde entier pour prier, se rencontrer, célébrer ensemble, se former, témoigner de leur foi.
Panama 2019
La dernière édition en date est celle de 2019 qui s’est tenue au Panama, en Amérique centrale. Pour cette année, le Pape François avait placé les Journées Mondiales de la Jeunesse sous le lumière de Marie :
« Voici la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon Ta parole » (Lc 1, 38).
Lisbonne 2023
Originellement prévues pour se tenir en août 2022, le pape François a annoncé le report d’une année des prochaines Journées mondiales de la jeunesse à Lisbonne en août 2023 « en raison de la situation sanitaire actuelle ».
(Note de l’éditrice: Le thème de la rencontre de 2023 est: « Marie se leva et partit avec empressement » (Luc 1:39).
Notre Saint-Père, le Pape François, vient de dévoiler les nouveaux thèmes des Journées Mondiales de la Jeunesse diocésaines 2023 & 2024. Dans la voie de la préparation du Jubilé des jeunes qui aura lieu l’année jubilaire 2025, dont la devise est « Pèlerins de l’espérance ».
Thème des JMJ diocésaines 2024: « Ceux qui espèrent dans le Seigneur marchent sans se fatiguer » (Isaïe 40:31).
Il s’agit d’une journée mondiale très officielle, proclamée par l’ONU en vertu de la résolution A/RES/75/273 intitulée « Prévention mondiale de la noyade », adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en avril 2021.
Elle est, depuis cette date, célébrée le 25 juillet de chaque année.
Eviter la noyade / sauver des vies
Le but de la journée mondiale de prévention de la noyade est de sensibiliser le grand public aux conséquences tragiques de la noyade pour les familles et les communautés et de proposer des solutions pour les éviter.
On estime que 236 000 personnes se noient chaque année dans le monde. La noyade fait partie des dix principales causes de décès chez les enfants et les jeunes âgés de moins de 20 ans. Rien qu’en France, les noyades sont responsables de près de 500 décès accidentels chaque été, mais ce sont les zones rurales des pays aux plus faibles revenus qui sont le plus touchées par le phénomène. Une donnée à méditer.
Apprendre à nager…
Le statistiques officielles sont cruelles et nous apprennent qu’un français sur 7 ne sait pas nager (chiffres 2017). Et les choses ne vont pas en s’améliorant si on se réfère aux données les plus récentes.
Les compétences des jeunes au service de la paix et du développement
En 2014, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 15 juillet Journée mondiale des compétences des jeunes, afin de célébrer l’importance stratégique de doter les jeunes de compétences pour l’emploi, le travail décent et l’esprit d’entreprise.
Le thème de la Journée mondiale des compétences des jeunes de 2024, « Les compétences des jeunes au service de la paix et du développement », souligne le rôle crucial que jouent les jeunes dans la consolidation de la paix et la résolution des conflits.
Le monde est aujourd’hui confronté à une multitude de défis, dont beaucoup touchent les jeunes. Les conflits qui perturbent l’éducation et la stabilité, un environnement numérique polarisé qui entraîne des attitudes négatives, et des inégalités économiques persistantes limitent dans l’ensemble les opportunités offertes aux jeunes. Ces problèmes menacent non seulement leur avenir, mais aussi la stabilité globale des sociétés. Il est essentiel de doter les jeunes des compétences nécessaires pour favoriser une culture de la paix, former des citoyens du monde responsables et promouvoir le développement durable afin de construire un avenir plus juste, plus inclusif et plus durable pour tous.
À l’occasion de la Journée mondiale des compétences des jeunes, unissons-nous pour reconnaître le potentiel des jeunes en tant qu’agents de paix et engageons-nous à leur donner les compétences et les opportunités nécessaires pour relever les défis et contribuer à un avenir pacifique, prospère et durable.
Source: Texte: https://www.un.org/fr/observances/ Image: PHOTO :UNESCO-UNEVOC/Rafael James Robea
Le saviez-vous ?
Des estimations récentes suggèrent que 600 millions d’emplois devraient être créés au cours des 15 prochaines années pour répondre aux besoins d’emploi des jeunes.
En 2021, environ 75 millions de jeunes étaient au chômage, 408 millions avaient un emploi et 732 millions étaient inactifs dans le monde.
La part des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation (NEET) en 2020 – la dernière année pour laquelle une estimation globale est disponible – a atteint 23,3 %, soit une augmentation de 1,5 % par rapport à l’année précédente et un niveau inégalé depuis au moins 15 ans.
La population des jeunes augmentera de plus de 78 millions entre 2021 et 2030. Les pays à faible revenu représenteront près de la moitié de cette augmentation. Les systèmes d’éducation et de formation doivent répondre à ce défi.
Au cours des deux dernières décennies, l’incidence du travail salarié chez les jeunes a augmenté de 15 %, contre 8 % chez les adultes.
Des apprentissages de qualité, des stages bien conçus et des initiatives de volontariat peuvent constituer des points d’entrée sur le marché du travail pour les primo-demandeurs d’emploi et les jeunes diplômés.
Recenser tout le monde pour ne laisser personne de côté
Au cours des trois dernières décennies, les sociétés du monde entier ont accompli des progrès remarquables dans l’amélioration de la collecte, de l’analyse et de l’utilisation des données démographiques. Les nouveaux chiffres de la population, ventilés par âge, ethnie, sexe et d’autres facteurs, reflètent désormais plus précisément la diversité de nos sociétés.
Ces progrès ont considérablement amélioré la prestation des soins de santé à l’échelle mondiale, ce qui a conduit à des améliorations substantielles de la santé sexuelle et reproductive et de la capacité d’exercer ses droits et ses choix. De plus en plus, les nouvelles technologies permettent de mesurer les expériences des personnes de manière plus détaillée et plus opportune que jamais auparavant.
Cependant, les communautés les plus marginalisées restent sous-représentées parmi ces données, ce qui affecte profondément leur vie et leur bien-être.
La Journée mondiale de la population 2024 est l’occasion de prendre conscience de ceux qui ne sont toujours pas recensés et de se demander pourquoi – et ce que cela implique pour les individus, les sociétés et les efforts que nous déployons au niveau mondial pour ne laisser personne de côté. C’est aussi l’occasion pour nous tous de nous engager à faire davantage pour que nos systèmes de données reflètent l’ensemble de la diversité humaine, afin que chacun soit vu, puisse exercer ses droits humains et puisse atteindre son plein potentiel.
Pour concrétiser les droits et les choix des personnes marginalisées dans nos sociétés, nous devons les recenser, car chaque personne compte. C’est ainsi que nous accélérerons le progrès pour tous.
Le saviez-vous ?
Plus de 40 % des femmes dans le monde ne sont pas en mesure de prendre des décisions en matière de santé sexuelle et reproductive et de droits reproductifs.
Un quart à un tiers seulement des femmes vivant dans les pays à revenu faible et intermédiaire semblent atteindre leur idéal en matière de fécondité.
Toutes les deux minutes, une femme meurt des suites d’une grossesse ou d’un accouchement (et dans les situations de conflit, le nombre de décès est deux fois plus élevé).
Près d’un tiers des femmes ont subi des violences de la part de leur partenaire intime, des violences sexuelles de la part d’un tiers ou les deux.
Seulement six pays ont 50 % ou plus de femmes au parlement.
Plus des deux tiers des 800 millions de personnes qui ne savent pas lire dans le monde sont des femmes.
Message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale des coopératives:« Le microfinancement, c’est notre affaire! Coopérer pour sortir de la pauvreté »: tel est le thème retenu pour la Journée internationale des coopératives, ce qui semble tout à fait approprié en cette Année internationale du microcrédit. Il montre que les coopératives et le microfinancement, lorsqu’ils sont utilisés et administrés de façon appropriée, peuvent aider les plus démunis à améliorer leurs conditions de vie.
Offrir des services aux personnes à faibles revenus
Les coopératives offrent depuis longtemps déjà des services financiers aux pauvres et aux personnes à faible revenu. Les caisses populaires et les mutuelles de crédit ont été créées pour atténuer la pauvreté et réduire l’endettement élevé des petits exploitants agricoles et des artisans dans les villes et les campagnes. Les coopératives poursuivent sur cette voie aujourd’hui, en particulier en offrant des services de microfinancement abordables et équitables. Les études de l’Organisation des Nations Unies montrent qu’en facilitant aux pauvres l’accès au crédit et à des produits d’épargne et d’assurance à faible risque, les services de microfinancement les aident à augmenter leurs revenus, protéger leurs biens et faire face aux crises.
Les coopératives sont bien placées pour aider les pauvres, notamment dans les régions délaissées par les banques commerciales. À l’inverse des établissements financiers qui cherchent à dégager un profit, les coopératives financières s’attachent avant tout à proposer des services qui bénéficient à leurs membres. Elles appartiennent en propre à leurs membres, qui sont aussi leurs clients et qui les gèrent démocratiquement. Elles sont proches des collectivités qu’elles servent et sont bien placées pour exécuter des politiques et des programmes adaptés aux conditions locales et aux intérêts et besoins de leurs membres. Elles peuvent ainsi renforcer la participation des pauvres aux mécanismes de prise de décision et de gestion. Dans le même temps, elles favorisent l’instauration de conditions sociales favorables au remboursement de la grande majorité des prêts.
Parvenir au développement durable
Voilà pourquoi, dans le cadre des initiatives mondiales que nous avons engagées pour réduire la pauvreté et parvenir au développement durable, nous devons considérer les coopératives comme des instruments qui ont fait leurs preuves en permettant aux pauvres, en particulier aux femmes, d’avoir accès au microfinancement et de prendre leur destin en main. Voilà pourquoi l’Organisation des Nations Unies œuvre sans relâche pour encourager les coopératives. En cette journée internationale, j’encourage vivement les gouvernements et toutes les parties intéressées à faire de même.
La date officielle de cette journée est fixée au 1° samedi de juillet, elle change donc chaque année.
La Journée internationale des tropiques est une occasion de célébrer l’extraordinaire diversité biologique, culturelle et linguistique de cette région et de reconnaître le rôle important que les pays des tropiques joueront dans la réalisation des objectifs de développement durable. Cette journée nous permet de souligner et de faire le point sur les progrès, les enjeux et les défis auxquels cette région et sa population font face.
Écosystème
Les tropiques sont définis comme étant la région sur Terre qui se trouve près de l’Équateur et qui s’étend approximativement entre le tropique du Cancer et le tropique du Capricorne. Quoique plusieurs facteurs topographiques et géographiques contribuent aux variations climatiques à l’intérieur même des tropiques, de façon simplifiée, le climat est généralement marqué par la chaleur et des températures relativement stables ou variant très peu d’une saison à l’autre. Les tropiques sont caractérisés par des précipitations dans les régions intérieures humides situées près de l’équateur; ces précipitations tendent à devenir saisonnières à mesure que l’on s’éloigne de la ligne équatoriale. La région tropicale est confrontée à plusieurs défis tels que les changements climatiques, la déforestation, l’exploitation forestière, l’urbanisation et les changements démographiques.
Populations
Les nations tropicales ont fait des progrès significatifs mais sont confrontées à une variété de défis qui nécessitent une attention ciblée à travers une gamme d’indicateurs de développement et de données afin de réaliser le développement durable.
On estime qu’en 2050, les tropiques seront la région la plus peuplée au monde, accueillant près des deux-tiers de la populations âgées de moins de 18 ans.
Avec un taux de pauvreté des plus élevés, plus de personnes souffrent de malnutrition dans les tropiques que partout ailleurs dans le monde.
La proportion de la population urbaine vivant dans des taudis ou bidonvilles est plus importante dans les zones tropicales.
Le saviez-vous ?
Près de 95 % de la superficie et 99 % des espèces de mangroves se trouvent sous les tropiques.
Les tropiques possèdent un peu plus de la moitié des ressources en eau renouvelables du monde, soit 54 %, mais près de la moitié de leur population est considérée comme vulnérable au stress hydrique.
La biodiversité est plus grande sous les tropiques – cependant, la perte de biodiversité est également plus importante sous les tropiques que dans le reste du monde.