?

De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Fête de l’Action de Grâces

Très tôt, les parents apprennent à leurs petits à dire un mot, petit lui aussi, mais si riche de sens: MERCI!
Les grands doivent le dire aussi, évidemment.

Et en cette fête annuelle de l’Action de Grâces, il ne faut surtout pas oublier la gracieuseté inouïe de celui de qui nous viennent tant de dons et bénédictions!
Le Psaume 135 nous aide à exprimer notre reconnaissance (voir texte biblique).

Le poème qui suit fait écho au verset principal du Psaume.

« Rendez grâce au Seigneur car il est bon. »  (Ps.135)

M E R C I

Magnifier, certes, et bénir le Seigneur
Multiples ses bienfaits à toute heure
Mille dons reçus pour notre bonheur.
 

Émerveillement devant sa création
Et l’abondance de ses bénédictions
En tout temps ses bienfaits nous recevons.
 

Regarder et lentement réfléchir
Reconnaissance pour tout le plaisir
Riche moisson de souvenirs.
 

Comment ne pas admirer une telle plénitude?
Comment ne pas être rempli de gratitude?
C‘est un jour de joie, vraie béatitude!
 

Il est beau et bon, c’est certain,
Il convient de rendre grâce soir et matin,
Immense son amour qui n’a pas de fin.

 

Source: Images: WallpapersBrowse  lanimg.com

Journée mondiale de la normalisation – 14 octobre 2024

Cette année, la Journée mondiale de la normalisation a pour thème « Une vision commune pour un monde meilleur  ». Découvrez le thème retenu dans le message de l’IEC, de l’ISO et de l’UIT. Une vision commune pour un monde meilleur

Les normes au service des ODD

Les Objectifs de développement durable (ODD), qui visent à atténuer les inégalités sociales, à développer une économie durable et à freiner les changements climatiques, sont extrêmement ambitieux. L’atteinte de ces objectifs exigera la coopération de nombreux partenaires des secteurs public et privé, et le recours à l’ensemble des outils disponibles, y compris les Normes internationales et l’évaluation de la conformité.

La lutte intense engagée contre une pandémie mondiale qui ne faiblit pas a mis en lumière l’absolue nécessité d’aborder les ODD de manière inclusive, pour renforcer nos sociétés, les rendre plus résilientes et plus équitables. Aujourd’hui, nous vous invitons à vous joindre à nous pour réaffirmer que les ODD sont essentiels pour rebâtir en mieux. Dans cette optique, les normes sont plus pertinentes que jamais.

Le système de la normalisation dans son ensemble est fondé sur la collaboration. Il témoigne de la puissance de la coopération et de la conviction que nous sommes plus forts que la somme de toutes nos parties. En travaillant main dans la main, nous donnons aux individus les moyens d’aborder de front les défis de la durabilité avec des solutions concrètes.

C’est dans cet esprit que nous nous engageons à inscrire la Journée mondiale de la normalisation dans une entreprise de plusieurs années afin de faire découvrir les multiples façons dont les Normes internationales contribuent à la réalisation des ODD.

Nous faisons front commun pour œuvrer ensemble à accélérer la réalisation du Programme mondial à l’horizon 2030, en mettant les normes au service des ODD, avec une « vision commune pour un monde meilleur ».

Source: Texte: https://www.iso.org/fr/world-standards-day    Image: Standards Council of Canada

Journée internationale des filles – 11 octobre

Because I’m a girl

C’est depuis 2007 que PLAN lutte contre les discriminations faites aux filles à travers le monde, qu’il s’agisse d’éducation, de travail, de violences ou de traditions familiales.

Et il aura tout de même fallu attendre 2012 pour que l’ONU décrète cette journée du 11 octobre comme première journée internationale des filles… Bien évidemment, cela n’est qu’un début et cette journée doit permettre une véritable prise de conscience au niveau de l’opinion publique internationale.

L’accès à l’éducation  (des filles ) est un instrument puissant et peut-être unique pour le développement et la lutte contre la pauvreté. En permettant un libre accès aux études secondaires, en levant les barrières sociales telles que les mariages précoces, les violences subies, les difficultés financières des familles, on entre enfin dans un cercle vertueux.

« La femme est l’avenir de l’homme »

Il serait difficile de ne pas rendre hommage au poète (et à toutes les femmes) quand il écrivait ce vers…
(poème de Louis Aragon, chanté par Jean Ferrat)

Un site à visiter : www.droitsdesfilles.fr     Source: Texte: Journée mondiale Image: unsplash.com (Courtney Cook)

Journée mondiale des sourds – 29 septembre 2024

Journée Mondiale des sourds
La Fédération Mondiale des Sourds recommande à toutes les associations nationales membres (123 pays) d’organiser la journée mondiale des sourds et de la surdité dans la dernière semaine ou le dernier samedi du mois de septembre. La Journée Mondiale des Sourds est donc célébrée le samedi de la semaine internationale des sourds dans de nombreux pays du monde, soit le dimanche 29 septembre en 2024. Le but est de sensibiliser la population à la reconnaissance de la culture sourde et la langue des signes.

Un peu d’histoire

L’Institution Nationale de Jeunes Sourds de Paris est un lieu riche d’histoire. A l’origine, l’Institution des Sourds de naissance fut créée sous la Constituante, par la loi du 21 et 29 juillet 1791. Elle avait pour finalité la poursuite de l’œuvre philanthropique de l’abbé Charles-Michel de l’Epée (1712-1789). Cette loi honorait ce bienfaiteur en portant son nom au rang des citoyens ayant mérité de la Patrie.

L’abbé de l’Épée qui était avocat au Parlement de Paris, s’était dévoué pour les pauvres et les indigents. Il dispensait à l’occasion des enseignements à des étudiants entendants. Il advint qu’une rencontre fortuite changea le cours de sa destinée, lorsqu’en 1760 il fut mis en présence de sœurs jumelles sourdes et muettes. Leur précepteur, le Père Vanin venait de décéder fin 1759. Jacob Rodrigues Péreire, précepteur oraliste d’enfants sourds, ayant acquis une notoriété à la cour du roi, n’enseignait alors qu’à quelques sourds et sourdes privilégiés par leur rang social. L’abbé de l’Epée venait de découvrir deux nouvelles élèves, pour lesquelles les voies traditionnelles de l’enseignement restaient lettre morte.

Sa philosophie augustinienne l’autorisait à voir dans les gestes de ses deux protégées des signes représentant directement les idées. Il imagina donc une langue de signes gestuels naturels, ordonnés selon la syntaxe française, cette syntaxe étant aperçue comme la représentation de la logique universelle humaine.

Connaissez-vous la langue des sourds ?

L’abbé de l’Epée comprit les enjeux de la langue gestuelle. Il ignorait la langue des signes que pratiquait la communauté des sourds parisiens. Cette langue existait bien, ainsi qu’en témoigne un « devenu sourd », Pierre Desloges, dans le livre qu’il fit éditer en 1779. Le projet de l’abbé de l’Epée portait bien au-delà de la classe qu’il ouvrit au 14 rue des Moulins à Paris. Ayant réuni les enfants sourds de plusieurs pensions de son quartier il conçut de développer une langue gestuelle universelle que les entendants de toutes les nations pourraient apprendre dans des collèges.

Par l’instruction dispensée, l’abbé de l’Epée rendait ses élèves sourds de tout âge non seulement à la citoyenneté, mais les intégrait aussi à un projet de paix, les gestes avaient la faculté de traverser des frontières que les langues orales franchissent difficilement. À son décès, l’abbé de l’Epée instruisait près d’une centaine d’élèves.

La reconnaissance des sourds envers leur maître reste indissociable de leur histoire associative : en créant une école publique et gratuite, ouverte à toutes les classes sociales, l’abbé de l’Epée réunissait une population abandonnée jusqu’alors. Celle-ci sut se constituer des modèles, avec ses propres maîtres sourds. Les silencieux prirent en charge la défense de leurs droits à la citoyenneté, et de leurs intérêts les plus légitimes : se marier librement, converser selon leur langue, s’associer afin d’assurer des fonctions déficitaires dans les domaines les plus diversités, de la mutualité, de la formation adulte, de l’interprétariat des tribunaux.

Citoyens à part entière

Controverses et disputes furent pour l’abbé de l’Epée des sujets de réflexion : devait-on préférer la dactylologie, l’alphabet manuel espagnol, aux signes gestuels, pour permettre une meilleure appropriation de la langue française ? Péreire était un dactylologiste avisé ; il avait conçu un alphabet phonétique plus expéditif que l’alphabet manuel figurant les lettres traditionnelles : deux représentations visuelles de la langue française s’affrontaient donc en France, à la fin du 18 ème siècle ; l’une représentait les idées par des signes, et l’autre ne figurait manuellement que la forme des mots par l’épellation alphabétique. Ainsi commençait la querelle des dactylologistes : l’abbé de l’Epée leur opposait une représentation des entités spirituelles, préférable à la simple restitution d’une enveloppe vide de sens.

Ailleurs, en Prusse, Samuel Heinicke fut le promoteur d’une méthode fondée sur l’enseignement de la parole aux muets. Heinicke reprenant la tradition de la méthode orale pure, développée en Hollande en 1700 par jean Conrad Amman. Heinicke soutînt contre l’abbé de l’Epée, que les signes gestuels ne pouvaient se graver dans la mémoire. L’écriture elle-même ne pouvait s’acquérir sans un apprentissage préalable de la parole ou de l’articulation. Ceci reposait une question fondamentale de puis l’antiquité : l’homme privé de parole possédait-il une raison ? Les sourds sans l’écriture possédaient-ils seulement une mémoire visuelle ? Les signes suffisaient-ils à vaincre les obstacles du silence ?

L’abbé de l’Epée soutenait l’importance des gestes pour l’essor de l’intelligence et l’existence d’une mémoire visuelle suppléant la mémoire auditive. Son action prouva l’éducabilité des sourds dans différents domaines, car ses traités pédagogiques, publiés anonymement en 1776 et 17843, abordaient déjà la lecture sur les lèvres et l’apprentissage de l’articulation chez le petit enfant sourd. Il mettait en garde contre les préjugés tenaces qui assuraient l’indigence des signes gestuels, et la supériorité de la parole comme unique moyen d’enseignement des sourds. L’abbé de l’Epée rappelait que trop souvent, dans une éducation strictement orale, le temps dispensé, les difficultés rencontrés et les résultats obtenus, devaient inviter les précepteurs et les pédagogues à réfléchir sur la priorité accordée soit à la possession d’une langue orale purement mécanique, dépourvue de spontanéité, soit à la culture de l’intelligence par d’autres moyens de communication, dont les signes, l’écriture et la lecture, qui permettraient à chacun de se cultiver bien au-delà de l’école.

L’abbé de l’Epée proposait une méthode ouverte, dans la mesure où il sut tenir compte des critiques de ses concurrents. il invitait d’ailleurs tout instituteur à perfectionner la voie qu’il ouvrit. Il forma de nombreux maîtres qui portèrent sa méthode en Espagne, en Autriche, en Italie, en Hollande… Sa langue universelle se constituait de signes naturels assujettis à des signes de son invention, à savoir, les signes méthodiques traduisant les désinences et les flexions verbales, les catégories du discours, les conjonctions… Elle fut pratiquée dans de nombreux pays jusqu’en 1830. Mais n’oublions pas que cette technique de visualisation gestuelle des langues orales connaît périodiquement de nouvelles versions, avec des anglais signés divers et de nouvelles versions du français signé.

Vers la même époque, la langue des signes, celle des sourds, langue à part entière, avec une syntaxe et une grammaire indépendantes des langues orales, s’était considérablement perfectionnée sous l’action conjuguée d’un pédagogue entendant, Augustin Bébian (1789-1839), et des premiers enseignants sourds. Bébian avait appris le langage naturel des Sourds-et-Muets dans son enfance : c’était le filleul de l’abbé Sicard, qui succédera à l’abbé de l’Épée. Bébian fut l’auteur d’ouvrages remarquables sur la gestualité. Il publia en 1824 une Mimographie, essai d’écriture des signes naturels.

Un site à visiter : www.sourds.net    Source: Texte & Image: Journée mondiale (ajustée pour 2024)

Journée mondiale de la mer – 28 septembre

Tous les ans, l’Organisation maritime internationale, ses 164 États Membres et ses trois Membres associés célèbrent la Journée mondiale de la mer, le dernier jeudi de septembre. L’occasion de faire connaître à un large public les objectifs et les réalisations de l’Organisation mais aussi de le sensibiliser davantage au rôle vital que joue le secteur maritime dans la vie de tout un chacun.

Pleins feux sur la sureté maritime

En 2002, l’OMI a souscrit à un nouvel énoncé de mission, prenant acte de l’évolution de ses priorités, le mot d’ordre « Pour une navigation plus sûre et des océans plus propres » devenant « Sécurité, sûreté et efficacité de la navigation sur des océans propres ». Cette nouvelle formulation était mieux adaptée aux objectifs plus larges de l’Organisation et donnait un schéma directeur pour les actions à entreprendre. 

Alors même que les risques naturels ne manquent pas en mer, chacun sait aujourd’hui que la navigation est aussi exposée au risque de la criminalité en mer et au fléau du terrorisme international. Malheureusement, ce phénomène n’a rien de nouveau. À la fin des années 70 déjà, l’OMI a dû s’occuper de la baraterie, la capture illégale de navires et de leur cargaison ou d’autres formes de fraude maritime. Depuis 1982, l’OMI surveille l’évolution de la piraterie et des vols à main armée visant les navires, dans différentes régions du monde, et a pris des mesures pour lutter contre ce phénomène dans les zones les plus touchées.

Après le drame de l’Achille Lauro en 1985, où des terroristes s’étaient emparés d’un navire de croisière italien et avaient tué un passager avant de négocier leur retraite, l’OMI a commencé à élaborer une série de dispositions techniques visant à empêcher les actes illicites contre les passagers et les équipages à bord des navires, ce qui a abouti en mars 1988 à l’adoption de la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime (Convention SUA) et de son protocole relatif aux plates-formes au large.

Un site à visiter : www.un.org     Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale de la paix – 21 septembre 2024

Thème 2024 : Promouvoir une culture de paix

Cette année marque le 25e anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et du Programme d’action sur une culture de la paix.

Dans cette déclaration, l’organisme le plus inclusif des Nations Unies a reconnu que la paix « n’est pas simplement l’absence de conflits, mais est un processus positif, dynamique, participatif qui favorise le dialogue et le règlement des conflits dans un esprit de compréhension mutuelle et de coopération ».

Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes et des conflits prolongés, il n’y a jamais eu de meilleur moment pour se rappeler comment l’Assemblée générale des Nations Unies s’est réunie en 1999 pour définir les valeurs nécessaires à une culture de paix. Ceux-ci incluent : le respect de la vie, des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; la promotion et le renforcement d’une culture de la non-violence par l’éducation, le dialogue et la coopération ; l’engagement en faveur d’un règlement pacifique des conflits; et l’adhésion aux principes de liberté, de justice, de démocratie, de tolérance, de solidarité, de coopération, du pluralisme, de la diversité culturelle, du dialogue et de la compréhension à tous les niveaux de la société et entre les nations.

Dans les résolutions de suivi, l’Assemblée générale a en outre reconnu l’importance de choisir la négociation plutôt que la confrontation et de travailler ensemble et non les uns contre les autres.

L’Acte constitutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) part de l’idée que les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes, et que c’est donc dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix. C’est cette notion qui a servi de base pour la célébration de la Journée internationale de la paix de cette année. Les idées de paix, la culture de la paix, doivent être cultivées dans l’esprit des enfants et des communautés grâce à l’éducation formelle et informelle, à travers les pays et les générations.

La Journée internationale de la paix a toujours été une occasion pour déposer les armes et observer les cessez-le-feu. Mais elle veut notamment encourager les individus à prendre conscience de l’humanité de chacun, car notre survie en tant que communauté mondiale en dépend.

 

Source: Texte: https://www.un.org/fr/observances/international-day-peace          Image: https://survie.org/l-association/mob/article/journee-internationale-de-la-paix

Indonésie… La mer, les vagues… enfin le sauvetage…

Récemment, du 3 au 6 septembre 2024, le pape François a effectué une visite apostolique historique en Indonésie.
Les médias ont donné les détails de ce périple aux multiples facettes.
L’Indonésie, pays d’Asie du Sud-Est, est composé de milliers d’îles volcaniques; sa population se chiffrait, en 2022, à plus de 275 millions d’habitants.

La mention de l’Indonésie a réveillé en moi un souvenir, qui date de cinq ans, d’une belle histoire qui finit bien’. 
Je vous la partage étant convaincue que vous trouverez le titre bien approprié!                               
                                 

                                   À l’intervention d’anges sans ailes – le capitaine et les marins d’un tanker – le sauvetage se produit!

                                                            Il survit 49 jours en pleine mer grâce à son bon sens et à la Bible 

« Je pensais que j’allais mourir. Plus d’une fois, j’ai voulu sauter à la mer pour en finir. Mais à chaque fois, je me suis rappelé ce que mes parents me répétaient toujours: quand tu es désespéré, prie » – C’est ce qu’a confié Aldi Novel Adilang, un jeune Indonésien sauvé miraculeusement après avoir dérivé en pleine mer sur un radeau pendant 49 jours.

Sept semaines, seul en pleine mer à la dérive et sans nourriture. À 18 ans seulement, un jeune Indonésien a survécu à ce périple digne d’un roman d’aventures. Aldi Novel Adilang est resté prisonnier de son radeau pendant près de deux mois. Il a dérivé à plus de 2.500 kilomètres de chez lui, en plein océan Pacifique et dans un dénuement presque complet: il n’avait que les vêtements qu’il portait sur lui… et une bible.

Le récit incroyable du jeune Indonésien de l’île de Sulawasi commence à la mi-juillet alors qu’il travaille seul sur sa cabane de pêche traditionnelle, un rompong, amarré au large de la baie de Manado. Le jeune homme, qui vit la plupart du temps sur ce radeau rudimentaire, est chargé de surveiller la lampe du rompong, censée attirer les poissons afin de les piéger. Chaque semaine, Aldi reçoit la visite de son employeur qui recueille sa pêche et le ravitaille d’eau fraîche, de nourriture et de combustible pour sa cuisine et la lampe. Aldi exerce ce métier depuis l’âge de 16 ans. La pêche sur les rompongs est en Indonésie une pratique ancestrale.

Au milieu du mois de juillet, une violente tempête rompt les amarres de son radeau de pêche. Surmonté d’une cabine rudimentaire, sans moteur ni rame, le jeune homme n’est équipé d’aucun moyen pour regagner la côte. Aldi ne peut rien faire, il dérive vers le large. À bord de son embarcation de fortune, livré à lui-même, le jeune homme se retrouve rapidement à court de nourriture. Tout en se rationnant dès le début, il vient à bout de ses réserves au bout d’une dizaine de jours. Pour ne pas mourir de faim, le naufragé organise sa survie.

Alors qu’il a perdu tous ses ustensiles de pêche dans la tempête, il lui faut plusieurs jours pour apprendre à attraper à la main les poissons qui s’approchent au plus près du radeau. Pour les griller, il n’a pas d’autre choix que de brûler unes à unes les barrières de bois qui assuraient la protection du radeau. Quand elles ne suffisent plus, Aldi s’attaque aux planches de sa cabine. Enfin, il filtre l’eau de mer à travers ses vêtements pour en extraire le sel et la rendre potable.

Effrayé, en pleurs, Aldi Novel Adilang perd peu à peu espoir alors que plus de dix bateaux passent sans s’arrêter devant lui, malgré ses appels au secours. Le 31 août, il tente de nouveau d’attirer l’attention d’un tanker panaméen qui passe à proximité en agitant ses vêtements.  En vain. Il pense alors à se brancher sur une fréquence radio pour demander de l’aide. Son message radio parvient au capitaine de l’Arpeggio. Cette radio, qui lui avait été offerte par un ami au cas où il se perdrait un jour en mer, lui sauve effectivement la vie. Le tanker détourne sa route pour venir vers lui.

Le sauvetage est particulièrement difficile. La mer est agitée, les vagues sont si fortes qu’après de nombreuses tentatives d’accoster le radeau au tanker, c’est finalement en sautant à l’eau et en agrippant un câble lancé du navire qu’Aldi parvient à le regagner à la nage, malgré sa grande faiblesse.

Quarante-neuf jours après avoir dérivé à des milliers de kilomètres de son pays, Aldi est enfin hissé, sain et sauf, sur l’Arpeggio, qui le ramènera au Japon, destination initiale du navire.  « Quand son patron nous a annoncé [son sauvetage], j’étais sous le choc, j’étais si heureuse », confie aujourd’hui Net Kahiking, la mère du jeune homme.

Issu d’une famille très croyante, Aldi a toujours prié. Sur son rompong, il a toujours gardé une bible avec lui. Il n’hésite pas à déclarer que la prière et la lecture de la bible ont été son plus grand recours, sans lesquels il n’aurait pas survécu. Aldi a retrouvé sa famille au début du mois de septembre. Depuis, ses proches confient qu’il a récupéré de son périple incroyable. Le 30 septembre (2018), sa famille fêtera ses 19 ans, un anniversaire pas comme les autres…

 

Source: Texte:  Aleteia, Marzena Devoud | 29 septembre 2018  Images: Free Republic

Journée mondiale de prévention du suicide – 10 septembre 2024

À l’échelle mondiale, on estime qu’un suicide a lieu toutes les 40 secondes et une tentative toutes les 3 secondes, ce qui correspond à un million de suicides chaque année, un million de vies perdues…Les chiffres sont cruels : c’est plus que l’ensemble des personnes tuées par les guerres et les catastrophes naturelles. Si on ajoute à ce total les entourages directs des personnes suicidées, on arrive à 10 millions de personnes endeuillées.La Journée du 10 septembre vise à sensibiliser le grand public à l’ampleur du problème et l’informer sur les actions de prévention à sa portée.
Source: Texte & Image: Journée mondiale

Pourquoi souligner la Journée mondiale de la prévention du suicide?

Cette journée est l’occasion de :

  • M’engager personnellement à prendre soin de ma santé mentale pour prévenir la détresse ;
  • Témoigner mon ouverture à parler du suicide avec mon entourage ;
  • Réfléchir à la prévention du suicide ;
  • Démontrer du soutien envers les gens qui ont des idées suicidaires ;
  • Offrir de la compassion à ceux qui ont perdu un proche par suicide.

Nous pouvons tous jouer un rôle en prévention du suicide.

Ravivons notre flamme

Le 10 septembre de chaque année, partout dans le monde, nous soulignons la Journée mondiale de la prévention du suicide. Agir en prévention du suicide, c’est aussi un engagement à prendre soin de soi-même. C’est pourquoi nous vous interpellons avec l’invitation « Ravive ta flamme ». Vous êtes convié·es à raviver votre flamme intérieure pour garder l’espoir vivant.

Source: Texte & Image: https://aqps.info/

Le thème de la Journée mondiale de prévention du suicide 2024-2026 est « Changer le discours » et vise à inspirer les individus, les communautés, les organisations et les gouvernements à s’engager dans des conversations ouvertes et honnêtes sur le suicide et les comportements suicidaires.

Source: Texte: Google

Journée internationale du géocaching – 17 août 2024

Journée internationale du géocaching

Une forme de combat ?Vous n’y êtes pas (du tout), le géocaching est un nouveau loisir qui  consiste à utiliser la technique du géopositionnement par satellite pour rechercher ou dissimuler des «caches» ou des «géocaches», dans divers endroits à travers le monde.

Et la journée internationale du géocaching, c’est la journée la plus importante de l’année… pour les géocacheurs !
La boucle est bouclée.

Une journée pour jouer à géocache-cache

A l’occasion de cette journée internationale, les géocacheurs célébrent leur loisir ensemble, en organisant partout dans le monde des événements locaux.

On peut aussi planifier ce jour-là la découverte d’une cache secrète (mais qui ne le restera pas très longtemps)…

Cette journée d’origine anglo-saxonne (Geocaching International Day) est traditionnellement fixée le 3ème samedi du mois d’août.

 

Un site à visiter : www.geocaching.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Marcher… pour différentes raisons…

En cette Journée internationale de la Jeunesse (12 août) le récit intéressant d’un cheminement assez spécial… (note de l’éditrice)

Pour éviter la prison, il accepte de faire les chemins de Compostelle  

* Il y a quelques années un tribunal italien à Venise s’est abstenu de prononcer la condamnation d’un jeune accusé. La cause de cette clémence? Le jeune homme a accepté de faire un pèlerinage de pénitence à Saint-Jacques de Compostelle.

Âgé de 22 ans, un jeune italien avait été arrêté après avoir commis quelques délits sous l’effet de drogues. Fait rare voire unique, le juge n’a pas envoyé ce jeune homme derrière les barreaux… « Au lieu de t’envoyer en prison, je préfère que tu ailles en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle », a proposé le juge de Venise au jeune délinquant, quelques mois avant qu’il ne comparaisse devant un tribunal. L’accusé a accepté et a pris la route. Résultat : parce qu’il a effectué un pèlerinage à pied de 1.500 kilomètres au sanctuaire espagnol de Saint-Jacques de Compostelle, le juge a considéré que le jeune homme avait fidèlement appliqué une peine de réinsertion originale et unique. Une étonnante histoire de réinsertion et de cheminement personnel.

Le pèlerinage ou la prison
On sait peu de choses sur le jeune pénitent. Originaire d’Afrique du Nord et de nationalité italienne, le jeune homme vient d’une famille défavorisée. Rapidement, il tombe dans l’addiction à la drogue. Il multiplie très tôt les soucis avec la justice. Quand il comparaît une nouvelle fois pour une affaire plus grave que les autres, le juge a l’idée de le confier à Lunghi Cammini (longues marches, ndlr), une association italienne fraîchement créée à Mestre (Nord de l’Italie) et qui propose aux jeunes en difficulté la marche comme moyen de réinsertion sociale.

Dans un premier temps, le jeune homme a dû suivre un stage d’adaptation à l’univers du travail professionnel. Il a également effectué différentes tâches bénévoles au sein de l’association, avec des résultats probants. Au bout de quelques mois, en collaboration avec le département d’assistance sociale du Tribunal de Venise, l’association décide de lui préparer un programme spécial pour qu’il puisse purger sa peine d’une manière inattendue.

Une marche éducative
Suivant les conseils de Lunghi Cammini, le juge lui propose donc le pèlerinage en lui imposant des conditions bien précisées. Le jeune homme  doit s’engager à faire tout le chemin à pied. Il lui est interdit de consommer drogue, alcool et tabac. De même, il s’engage à n’utiliser son portable en aucun cas. Si l’une de ces conditions n’est pas respectée, le jeune condamné sera renvoyé immédiatement derrière les barreaux.

Le contrat dans la poche, le condamné pénitent est parti accompagné d’un « ange gardien », Fabrizio, un professeur retraité bénévole de 68 ans. C’est lui qui a été chargé de témoigner du bon respect de l’exécution de la peine selon les conditions requises. Les deux pèlerins ont eu un budget de 40 euros par jour pour se nourrir, se loger et cheminer tout le long des 1.500 kilomètres à parcourir.

Entre dispute et prière
Et le chemin n’a pas toujours été aisé. Le jeune homme s’est mis régulièrement en colère et a connu de nombreux moments de doute. Le long du chemin, le temps a égrené les disputes et les prières. Peu à peu, un lien plus fort s’est finalement créé entre les deux hommes. Surmontant de nombreux moments de découragement, ils sont finalement parvenus à Saint Jacques de Compostelle.

À leur retour à Venise, ils ont témoigné chacun du cheminement bouleversant qu’ils ont vécu et de l’amitié qui est née entre eux. Fabrizio a ainsi décrit un pèlerinage qui a été pour lui un véritable « apprentissage d’ouverture, de compréhension et d’acceptation de l’autre ». Quant au jeune condamné, la marche lui a permis de « réfléchir sur sa vie ». Il a exprimé son immense gratitude envers Fabrizio : « Sa présence était pour moi comme une épine qui me piquait en permanence. Mais c’était une épine douloureuse et bonne à la fois : elle m’a montré une vraie vie et les vraies valeurs. En plus j’ai trouvé un grand père ! ».

Pour Isabella Zuliani, directrice de l’association, ces marches de réinsertion sont une solution qui permet d’éviter les risques liés à l’emprisonnement. Leur force : être marquées par la difficulté et le renoncement. C’est, selon elle, un excellent moyen d’aider les jeunes à trouver le bon chemin dans leur vie.

Source : Texte : *zbieta zajaczkowska, 04 août 2018, Aleteia.fr   Image: pxhere.com