Quand nous avons besoin de quelque chose, d’ordinaire nous aimons que ce besoin soit satisfait… sans délai.
Certain/es d’entre nous peuvent faire preuve de plus de patience mais, en général, on n’aime pas attendre.
Si, en demandant l’aide de quelqu’un, on vous répond: « Je le ferai aujourd’hui même », vous serez sans doute bien content/e d’avoir rencontré une personne aussi aimable!
Cette situation agréable me vient à l’esprit en terminant la lecture de l’évangile de cette célébration (Luc 1:1-4; 4:14-21).
Le dernier verset du texte dit :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture que vous venez d’entendre ».
Et c’est Jésus lui-même qui prononce ces paroles s’adressant aux gens dans la synagogue de Nazareth: « Aujourd’hui… »
Le message qu’il leur a adressé est quelque chose d’étonnamment prometteur et encourageant.
Ce qu’il annonce c’est:
« la Bonne Nouvelle aux pauvres,
la libération aux captifs,
la vue aux aveugles,
la liberté aux opprimés,
une année favorable accordée par le Seigneur ».
Nous sommes tenté/es de murmurer : « Ces gens avaient bien de la chance que Jésus soit à Nazareth ce jour-là… »
Leur ‘aujourd’hui’ était un jour béni, extraordinairement!
Quant à nous, nous en sommes encore au premier mois d’une nouvelle année.
Cette nouvelle année, nous aimerions bien qu’elle nous soit favorable… et de bien des manières.
Nous désirons, bien sûr, de bonnes nouvelles, libération et vision, et quoi encore?…
Peut-être nous faut-il transformer la perspective de notre attente…
Permettre aux ‘bonnes nouvelles’ au pluriel de se fondre dans LA ‘Bonne Nouvelle’ de la présence de Dieu avec nous aujourd’hui.
Et de tout ce que cette présence nous accordera alors que nous vivons l’aujourd’hui de chaque jour?…
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-c-2025/