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Il n’est pas étonnant de voir les gens de son temps constamment à la recherche de Jésus.
Dès qu’on entendait qu’il devait venir ici ou là, une foule se rassemblait pour écouter son enseignement.
Il parlait avec des mots simples, précis et qui touchaient leur vie quotidienne et leurs expériences.

Il avait aussi le don d’utiliser des récits et des exemples vivants, frappants, qu’on ne pouvait oublier.
Le texte de l’évangile de ce dimanche en offre un, typique, qui nous est bien connu:
celui de la paille et de la poutre (Luc 6:39-45).

« Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère : ‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’,
alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil;
alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

Nul besoin de longue explication – le texte parle de lui-même et nous rejoint sans détour.
L’hypocrisie mentionnée n’était pas uniquement réservée aux contemporains de Jésus.
Notre époque en fournit de nombreux exemples et dans tous les secteurs de la société.

Il est si facile d’observer les failles et les faiblesses de nos semblables.
Ce qui est répréhensible chez ceux et celles qui nous entourent est tellement évident à nos yeux et nous sommes souvent prompt/es à leur indiquer le besoin d’une correction appropriée!

Alors que- ironiquement – nos attitudes et nos comportements ne révèlent pas de lacune et ne requiert pas d’intervention de notre part… nous en sommes convaincu/es!
Hypocrisie – nous ne voulons pas la reconnaître chez nous, le terme nous offusque!
Mais… un manque de conscience et d’authenticité sont bien présents …
Et notre entourage en parle parfois sans détour.

Ce dont nous avons besoin c’est une bonne dose d’acceptation de nos faiblesses, de nos manquements et de nos limites.
Tout cela n’est que la caractéristique d’un être humain – même le plus doué et le plus brillant!
Nulle honte à reconnaître que nous sommes encore en chemin!

Une anecdote riche d’humour nous le rappelle:

Un bon vieux moine assidu à la prière démontrait pourtant une impatience évidente dans ses relations avec les autres religieux.
Un jour, l’un d’eux décida de lui indiquer qu’un tel comportement laissait grandement à désirer en ce qui concerne l’attitude appropriée pour un moine.
Celui-ci, sans se départir de sa mine renfrognée, a simplement répondu:
« C’est que Dieu n’en a pas fini avec moi! »

Un rappel opportun à chacun/e de nous!

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: 8th Sunday of Year C: https://image-i-nations.com/8th-sunday-of-year-c-2025/

Source: Image: Wikipedia, Domenico Fetti, The Parable of the Mote and the Beam