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International Albinism Awareness Day – 13 June

June 13 is International Albinism Awareness Day. It is a UN effort to stop the brutalities against people with albinism.

Genetic Condition
Albinism is a genetic condition resulting in little or no pigmentation in the skin, hair, and eyes. In several cultures around the world, and particularly in many African countries, people with albinism live in constant fear of murder. Others experience severe discrimination and bullying.

Murders and Mutilations
Hundreds of albinos have been brutally murdered and mutilated in African countries in the past decades. Local superstitions claim their body parts can bring luck and prosperity. Another widespread rumor is that albinos are evil spirits.

The country with the highest percentage of albinos is believed to be Tanzania. In 2013, an independent documentary called “In the Shadow of the Sun” was released. The film by director Harry Freeland tells the story of Josephat Torner from Tanzania, who has albinism. Together, they spent years traveling around Tanzania to spread information about the widely misunderstood disorder.

The documentary, along with several other films, have been powerful tools in the fight against persecution of people with albinism, which is sometimes abbreviated PWA.

The Right to Dignity
International Albinism Awareness Day was adopted by the UN General Assembly on December 18, 2014. The resolution “encourages UN Member States to continue their efforts to protect and preserve the rights of persons with albinism to life, dignity and security, as well as their right not to be subject to torture and cruel, inhuman or degrading treatment or punishment, and to continue their efforts to ensure equal access for persons with albinism to employment, education, justice and the enjoyment of the highest attainable standard of health.”

Source: Text: timeanddate.com Image: www.albinism.org

 

 

Journée Internationale des enfants soldats – 12 février

Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants. Vingt millions d’enfants peut-être ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou sont déplacés dans leur propre pays.

Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont plus de trois fois plus nombreux – au moins 6 millions – à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés. Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8,000 et 10,000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.

300 000 enfants soldats
On estime que 300 000 enfants soldats – des garçons et des filles de moins de 18 ans – sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d’autres s’enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d’actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.

En 2002, le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la participation des enfants aux conflits armés est entré en vigueur. Il interdit la participation d’enfants de moins de 18 ans aux hostilités. Outre qu’il exige des Etats qu’ils portent à 18 ans l’âge du recrutement obligatoire et de la participation directe aux hostilités, le Protocole facultatif leur fait obligation de porter au-delà du minimum actuel de 15 ans l’âge du recrutement volontaire.

Pendant les conflits armés, les filles et les femmes sont menacées de viol, de violence, d’exploitation sexuelle, de traite, et d’humiliation et de mutilation sexuelles. L’utilisation du viol et d’autres formes de violence contre les femmes est devenue une stratégie dont se prévalent toutes les parties aux conflits. Les rapports d’enquête établis à la suite du génocide commis en 1994 au Rwanda ont conclu que presque toutes les femmes de plus de 12 ans ayant survécu au génocide avaient été violées. Pendant le conflit dans l’ex-Yougoslavie, on a calculé que plus de 20,000 femmes avaient été victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les conflits désintègrent les familles, alourdissant encore le fardeau économique et psychologique pesant sur les femmes.

Environ un tiers des 25 pays où vivent la plus forte proportion d’enfants rendus orphelins par le SIDA ont été touchés ces dernières années par des conflits armés. Sept des dix pays à plus fort taux de décès parmi les moins de cinq ans sont touchés par des conflits de ce type.

Les enfants mêlés à des conflits armés sont régulièrement confrontés à des événements émotionnellement et psychologiquement douloureux, tels que la mort violente d’un parent ou d’un proche, la séparation d’avec leur famille, le fait d’avoir vu des êtres chers tués ou torturés, l’éloignement de leur foyer et de leur communauté, l’exposition aux combats, aux bombardements et à d’autres situations mettant leur vie en danger; les mauvais traitements, tels que l’enlèvement, l’arrestation, la détention, le viol ou la torture, la perturbation des études et de la vie communautaire, le dénuement et un avenir incertain. Certains prennent même part à des actions violentes. De plus, les enfants, quel que soit leur âge, sont profondément affectés par le niveau de stress que connaissent les adultes qui s’occupent d’eux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com       Source: Texte: Journée Mondiale  Image: BBC News

Journée internationale de la destruction des armes légères – 9 juillet

La Journée internationale de la destruction des armes légères a été lancée par les Nations unies en 2001.

A l’occasion de la Journée internationale de la destruction des armes légères, des victimes de la violence par les armes procèdent à la destruction d’armes aux quatre coins de la planète. Ces actions locales interviennent après la publication par les organisateurs de la campagne pour le contrôle des armes – Oxfam, Amnesty International et Réseau d’action international sur les armes légères (RAIAL) – de statistiques révélant l’existence d’une arme pour dix habitants dans le monde. En moyenne, 800 000 sont détruites chaque année, mais les armes non réglementées restent un problème majeur : pour chaque arme détruite, dix sont produites.

Lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains, les armes sont responsables de centaines de milliers de morts, et de bien plus encore de blessés chaque année. Les armes non réglementées sont utilisées dans des crimes perpétrés partout dans le monde : homicides, déplacements forcés, viols et actes de torture.

« La Journée internationale de la destruction des armes légères est l’occasion pour tout un chacun de prendre des initiatives visant à attaquer de front le problème des armes. Or, étant donné que pour chaque arme détruite, dix sont produites, les efforts déployés par le citoyen lambda sont minés par le refus d’agir des gouvernements : pour chaque pas en avant, on recule de dix. Tant qu’on n’aura pas créé un traité international sur le commerce des armes, les initiatives locales seront toujours sabotées par l’inaction des autorités et les armes continueront de tomber entre de mauvaises mains. »   Barbara Stocking, directrice d’Oxfam.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

Environ 640 millions d’armes sont en circulation, soit une pour dix personnes.

Quelque 8 millions d’armes sont produites chaque année.

Environ 14 milliards de cartouches à usage militaire sont fabriquées tous les ans, ce qui correspond à deux balles par personne.

Mille deux cent quarante-neuf entreprises implantées dans plus de 90 pays produisent des armes légères. Dans certains de ces États, les réglementations commerciales sont quasi inexistantes.

Dans les deux principaux pays producteurs d’armes – les États-Unis et la Russie – le volume de production d’armes de type militaire augmente. Au lieu de détruire les armes vétustes ou en surnombre, la plupart des États revendent leurs stocks excédentaires et assurent ainsi la prolifération toujours plus importante des armes sur la planète.

Seuls trois pays – le Nigéria, la Lettonie et l’Afrique du Sud – disposent d’une politique de destruction des excédents ou des saisies d’armes. Des informations précises font état de ventes au rabais d’armes qui se retrouvent entre les mains de criminels ou de rebelles. En moyenne, environ un million d’armes sont perdues ou volées chaque année. Plusieurs centaines de milliers d’armes sont perdues par les forces de sécurité des États chaque année.

L’exemple de l’Irak illustre de manière extrême cette dernière donnée : en 2003, des millions d’armes ont été pillées à travers le pays. Au moins 650000 tonnes d’armements et d’explosifs ont été saisis par les forces américaines et alliées sur l’ensemble du territoire, dans des dépôts militaires abandonnés ; restées quasiment sans surveillance, de grandes quantités d’armes ont été volées.

Un site à visiter : www.controlarms.org  Source: Texte & Image: Journée Mondiale

 

 

Réflexion sur Les Mardis de Lise

Pendant 12 semaines, Lise Massé nous a présenté des personnalités
dont le vécu et l’expérience personnelle avaient vraiment
de quoi nous intéresser et nous inspirer.
Aujourd’hui, Diane Dargis qui avait d’abord présenté la série
réfléchit avec nous sur les différents épisodes des Mardis de Lise.

Good Friday, Year A

Looking at the cross, not just a wooden piece or a silver cross, but beholding Jesus crucified, so many thoughts and feelings can come to us.
Taking part in the celebration of Good Friday, we respond with prayers, songs, and gestures, trying to express something of what we experience.

Pondering over the words used by the prophet Isaiah and those of the gospel text, is somehow… overwhelming:
“Disfigured, despised, rejected, pierced through, crushed, burdened, struck.  »
« A man of sorrows,” is the way Isaiah summarizes his description (Is.52:13 – 53:12).
 
“Betrayed, arrested, denied, abandoned, arrested, put on trial, scourged, crowned with thorns and… crucified,”  is the multi-faceted picture the four accounts of the gospel present us with.

He was innocent, the victim of those in power, religious leaders as much as – if not more than – political rulers craving for the prestige and privileges that were theirs and fearing to lose them.

I pause and think of the news bulletin bombarding us with… similar pictures in some way…
The war victims subjected to nerve gas, the starving children, the helpless mothers mourning so many deaths, the men innocent by-standers tortured and beheaded…
The pictures follow one another, shocking, appalling, exposing our helplessness, if not… our indifference.

They, too, are innocent people suffering from an unjust political system whose power is that of selfish tyrants craving for domination.

 The question arises: What is the difference?

HE DID IT FOR US…

Source: Image: virtual-independence.blogspot.com

Journée Internationale des enfants soldats – 12 février

Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants.

Vingt millions d’enfants peut-être ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou sont déplacés dans leur propre pays.

Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont plus de trois fois plus nombreux – au moins 6 millions – à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés.

Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8’000 et 10’000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.

300 000 enfants soldats
On estime que 300 000 enfants soldats – des garçons et des filles de moins de 18 ans – sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d’autres s’enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d’actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.

En 2002, le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la participation des enfants aux conflits armés est entré en vigueur. Il interdit la participation d’enfants de moins de 18 ans aux hostilités. Outre qu’il exige des Etats qu’ils portent à 18 ans l’âge du recrutement obligatoire et de la participation directe aux hostilités, le Protocole facultatif leur fait obligation de porter au-delà du minimum actuel de 15 ans l’âge du recrutement volontaire.

Pendant les conflits armés, les filles et les femmes sont menacées de viol, de violence, d’exploitation sexuelle, de traite, et d’humiliation et de mutilation sexuelles. L’utilisation du viol et d’autres formes de violence contre les femmes est devenue une stratégie dont se prévalent toutes les parties aux conflits. Les rapports d’enquête établis à la suite du génocide commis en 1994 au Rwanda ont conclu que presque toutes les femmes de plus de 12 ans ayant survécu au génocide avaient été violées. Pendant le conflit dans l’ex-Yougoslavie, on a calculé que plus de 20’000 femmes avaient été victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les conflits désintègrent les familles, alourdissant encore le fardeau économique et psychologique pesant sur les femmes.

Environ un tiers des 25 pays où vivent la plus forte proportion d’enfants rendus orphelins par le SIDA ont été touchés ces dernières années par des conflits armés. Sept des dix pays à plus fort taux de décés parmi les moins de cinq ans sont touchés par des conflits de ce type.

Les enfants mêlés à des conflits armés sont régulièrement confrontés à des événements émotionnellement et psychologiquement douloureux, tels que la mort violente d’un parent ou d’un proche, la séparation d’avec leur famille, le fait d’avoir vu des êtres chers tués ou torturés, l’éloignement de leur foyer et de leur communauté, l’exposition aux combats, aux bombardements et à d’autres situations mettant leur vie en danger; les mauvais traitements, tels que l’enlèvement, l’arrestation, la détention, le viol ou la torture, la perturbation des études et de la vie communautaire, le dénuement et un avenir incertain. Certains prennent même part à des actions violentes. De plus, les enfants, quel que soit leur âge, sont profondément affectés par le niveau de stress que connaissent les adultes qui s’occupent d’eux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée de la destruction des armes légères – 9 juillet

destruction-armesLa Journée internationale de la destruction des armes légères a été lancée par les Nations unies en 2001. A l’occasion de la Journée internationale de la destruction des armes légères, des victimes de la violence par les armes procèdent à la destruction d’armes aux quatre coins de la planète. Ces actions locales interviennent après la publication par les organisateurs de la campagne pour le contrôle des armes –Oxfam, Amnesty International et Réseau d’action international sur les armes légères (RAIAL) – de statistiques révélant l’existence d’une arme pour dix habitants dans le monde. En moyenne, 800 000 sont détruites chaque année, mais les armes non réglementées restent un problème majeur : pour chaque arme détruite, dix sont produites.

Lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains, les armes sont responsables de centaines de milliers de morts, et de bien plus encore de blessés chaque année. Les armes non réglementées sont utilisées dans des crimes perpétrés partout dans le monde : homicides, déplacements forcés, viols et actes de torture.

« La Journée internationale de la destruction des armes légères est l’occasion pour tout un chacun de prendre des initiatives visant à attaquer de front le problème des armes. Or, étant donné que pour chaque arme détruite, dix sont produites, les efforts déployés par le citoyen lambda sont minés par le refus d’agir des gouvernements : pour chaque pas en avant, on recule de dix. Tant qu’on n’aura pas créé un traité international sur le commerce des armes, les initiatives locales seront toujours sabotées par l’inaction des autorités et les armes continueront de tomber entre de mauvaises mains. » Barbara Stocking, directrice d’Oxfam

Les chiffres parlent d’eux-mêmes
Environ 640 millions d’armes sont en circulation, soit une pour dix personnes.
Quelque 8 millions d’armes sont produites chaque année.
Environ 14 milliards de cartouches à usage militaire sont fabriquées tous les ans, ce qui correspond à deux balles par personne.
Mille deux cent quarante-neuf entreprises implantées dans plus de 90 pays produisent des armes légères. Dans certains de ces États, les réglementations commerciales sont quasi inexistantes.

« Les vraies armes de destruction massive, ce sont les armes classiques. Il est temps que les gouvernements déploient autant d’efforts pour contrôler le commerce des armes que pour tenter de mettre fin à la prolifération d’armes de destruction massive. » Rebecca Peters, directrice du Réseau d’action international sur les armes légères (RAIAL).

Un site à visiter : www.controlarms.org   Source: Texte abrégé & Image, Journée mondiale

International Day in Support of Victims of Torture – 26 June

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« The law is crystal clear: torture can never be used at any time or under any circumstances, including during conflict or when national security is under threat.  On this International Day in Support of Victims of Torture, we express our solidarity with and support for the hundreds of thousands of victims of torture and their family members throughout the world. » Secretary-General Ban Ki-moon

Over the past 25 years crimes against humanity, including torture, have been committed in a widespread and systematic manner in Eritrean detention facilities, military training camps and other locations across the country. Torture seeks to annihilate the victim’s personality and denies the inherent dignity of the human being. The United Nations has condemned torture from the outset as one of the vilest acts perpetrated by human beings on their fellow human beings.

Torture is a crime under international law. According to all relevant instruments, it is absolutely prohibited and cannot be justified under any circumstances. This prohibition forms part of customary international law, which means that it is binding on every member of the international community, regardless of whether a State has ratified international treaties in which torture is expressly prohibited. The systematic or widespread practice of torture constitutes a crime against humanity.

On 12 December 1997, by resolution 52/149, the UN General Assembly proclaimed 26 June the United Nations International Day in Support of Victims of Torture, with a view to the total eradication of torture and the effective functioning of the Convention against Torture and Other Cruel, Inhuman or Degrading Treatment or Punishment, (resolution 39/46), annex, which entered into force on 26 June 1987.

Recovering from torture requires prompt and specialized programmes. The work of rehabilitation centres and organisations around the world has demonstrated that victims can make the transition from horror to healing. This year, 2016, also marks the 35th anniversary of the UN Voluntary Fund for Victims of Torture, administered by the UN Human Rights Office in Geneva, a unique victim-focused mechanism that channels funding for the assistance to victims of torture and their families.

Source: Texte: UN   Image: Eritrean refugees wait for protection and assistance, May 2014. © EPA/YAHYA ARHAB

Journée Internationale pour le soutien aux victimes de la torture – 26 juin

tortureAfin d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application de la convention du 10.12.1984, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin « Journée Mondiale de Soutien aux Victimes de Torture ». Cette journée est révélatrice d’une prise de conscience généralisée que la torture, honteuse pratique couramment utilisée dans plus de 150 pays est bien une atteinte à un droit inaliénable de la personne humaine : la dignité. Il convient dès lors de se mobiliser pour cette journée afin de poursuivre ensemble la lutte contre l’impunité des tortionnaires car il est nécessaire de ne pas oublier que si le Droit International de protection devient peu à peu aujourd’hui un élément d’espoir, son effectivité sera toujours le produit de notre vigilance.

Aucune cause ne peut justifier la torture
Malheureusement, il reste beaucoup à faire, il nous arrive d’entendre le témoignage de ceux qui ont été torturés par des régimes brutaux et de voir les salles dans lesquelles les actes de torture ont été commis, nous ne devons pas oublier pour autant que la plupart des victimes n’ont jamais l’occasion de raconter leur histoire et que la torture n’est pas limitée à une région particulière, à un système politique particulier ou à quelques pays. »

« Quinze ans après l’entrée en vigueur de la Convention des Nations unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements sont toujours signalés dans au moins 111 pays du monde, et la Convention demeure le moins ratifié des six traités internationaux relatifs aux droits humains actuellement en vigueur », a déclaré ce jour (mercredi 26 juin 2002) Amnesty International.

Un moyen encore trop souvent utilisé
« Seuls 129 des 189 États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) sont partis à la Convention. En outre, nombre d’entre eux persistent à ne pas prendre les mesures nécessaires pour garantir pleinement son application, et restent passifs face à la pratique de la torture », a ajouté l’organisation de défense des droits humains.

« Des États partis à la Convention – le Brésil, l’Arabie saoudite, la Russie, l’Indonésie, les États-Unis ou encore le Cameroun, pour ne citer qu’eux – manquent à leurs obligations en omettant de prendre les mesures nécessaires pour empêcher et sanctionner les actes de torture, a déploré Amnesty International. La torture ne devrait plus exister que dans les livres d’histoire. Or, elle est encore largement utilisée pour extorquer des « aveux », pour intimider des opposants et pour humilier ou punir des prisonniers, notamment à titre de sanction disciplinaire », a ajouté l’organisation.

Un site à visiter : www.acatfrance.fr   Source: Texte & image: Journée Mondiale

Journée Internationale des enfants soldats – 12 février

Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants. Vingt millions d’enfants peut-être ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou sont déplacés dans leur propre pays.

Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont plus de trois fois plus nombreux – au moins 6 millions – à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés. Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8’000 et 10’000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.

soldat-enfantOn estime que 300 000 enfants soldats – des garçons et des filles de moins de 18 ans – sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d’autres s’enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d’actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.

Pendant les conflits armés, les filles et les femmes sont menacées de viol, de violence, d’exploitation sexuelle, de traite, et d’humiliation et de mutilation sexuelles. L’utilisation du viol et d’autres formes de violence contre les femmes est devenue une stratégie dont se prévalent toutes les parties aux conflits. Les rapports d’enquête établis à la suite du génocide commis en 1994 au Rwanda ont conclu que presque toutes les femmes de plus de 12 ans ayant survécu au génocide avaient été violées. Pendant le conflit dans l’ex-Yougoslavie, on a calculé que plus de 20’000 femmes avaient été victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les conflits désintègrent les familles, alourdissant encore le fardeau économique et psychologique pesant sur les femmes.

Environ un tiers des 25 pays où vivent la plus forte proportion d’enfants rendus orphelins par le SIDA ont été touchés ces dernières années par des conflits armés. Sept des dix pays à plus fort taux de décés parmi les moins de cinq ans sont touchés par des conflits de ce type.

Les enfants mêlés à des conflits armés sont régulièrement confrontés à des événements émotionnellement et psychologiquement douloureux, tels que la mort violente d’un parent ou d’un proche, la séparation d’avec leur famille, le fait d’avoir vu des êtres chers tués ou torturés, l’éloignement de leur foyer et de leur communauté, l’exposition aux combats, aux bombardements et à d’autres situations mettant leur vie en danger; les mauvais traitements, tels que l’enlèvement, l’arrestation, la détention, le viol ou la torture, la perturbation des études et de la vie communautaire, le dénuement et un avenir incertain. Certains prennent même part à des actions violentes. De plus, les enfants, quel que soit leur âge, sont profondément affectés par le niveau de stress que connaissent les adultes qui s’occupent d’eux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale