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4è dimanche de Pâques, année A – 2020

La scène que le texte de l’évangile de ce jour nous présente (Jn.10:1-10) ne se retrouverait pas chez nous. 

Même en milieu rural, où l’on peut apercevoir des enclos de moutons,  le berger, lui, ne marche pas au milieu de ses bêtes d’un endroit à l’autre.
Il retrouve son troupeau à certains moments pour les nourrir et s’assurer de leur bien-être.

Faut-il en déduire que le message de ce texte ne s’adresse pas à nous?
Où qu’il ne réserve pas un message approprié aux citadins que nous sommes, pour la plupart?

Une telle conclusion serait une erreur; elle nous priverait de la compréhension de ce que Jésus veut nous partager.

La description du berger que donne Jésus est simple et l’image en est bien vivante:

  • le berger marche à la tête de son troupeau;
  • il appelle chaque brebis par son nom;
  • elles écoutent sa voix;
  • elles les suivent.

Je passe du 1er siècle au 21è et me voici…
La comparaison peut sembler aller de soi, mais…

‘Mon’ Berger est invisible, je ne peux pas le voir.
Il me connaît par mon nom – évidemment, il connaît tout de moi, mais…
Je ne peux l’entendre m’appeler.
Je m’efforce d’écouter sa voix, mais… est-ce vraiment la sienne?

Le suivre… Je me suis mise à sa suite mais… le chemin est parfois ardu… et les ambûches ne manquent pas.
Il y a les distractions, les tentations, la fascination…
La fascination d’aller là où les paturages sont plus verdoyants, les réussites plus faciles, les succès plus rapides…
Les obstales moins nombreux, les épreuves moins pénibles, les sacrifices moins coûteux…
 
Le texte de l’évangile ajoute:
“Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.”

N’est-ce pas étrange?
Ces maîtres en écriture sainte toujours prêts à argumenter et contredire Jésus,
ils ne comprennent pas…

Et moi?…
Comprendre et… vivre selon ce que j’ai compris…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-a-2020/

 

Source: Images: Countryside   Masterfile

4è dimanche de Pâques, année C – 2019

En ce dimanche, le texte de l’évangile est très court : seulement 4 versets (Jn.10:27-30) mais ils sont riches de sens et… d’exigences !
Jésus lui-même nous dit clairement :

« Mes brebis me connaissent.
Mes brebis écoutent ma voix…
et elles me suivent. »

Je m’arrête et je regarde mon vécu, je considère mon attitude envers lui – celui qui se nomme le Bon pasteur.

  • Est-ce que je le connais vraiment ?
  • Sa voix, je la perçois… je l’écoute… sans me laisser distraire par d’autres voix ?…
  • Est-ce que je marche à sa suite… de près… de loin… de temps à autre… en tout temps ?…

Mais voilà que je deviens consciente qu’il me faut plutôt inverser le mouvement !
Ne pas centrer l’attention sur moi, mon vécu, mon attitude mais… sur lui !
Parce que si je peux le connaître, percevoir sa voix, le suivre…
c’est qu’il a d’abord dit : « Je connais mes brebis… »

Il me connaît d’une connaissance unique, absolue, qui englobe tout –

  • tout ce que je suis et m’efforce de devenir
  • tout ce que j’espère et anticipe
  • tout ce que je tente d’accomplir et de réaliser
  • tous mes déboires et mes échecs aussi… tout !

Connaissance qui est acceptation sans condition et sans limite.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-c-2019/

Source : Image : MonSeigneur et MonDIeu – overblog

3è dimanche, année B

En regardant les textes proposés à notre réflexion, dimanche après dimanche, il arrive que l’une des lectures retienne mon attention.
Souvent un aspect se présentera avec plus d’insistance comme offrant un message approprié pour le moment.

En d’autres occasions, ce qui s’impose c’est plutôt une considération à vol d’oiseau, pour ainsi dire.
C’est le cas aujourd’hui, en ce 3è dimanche de l’année B.

La 1ère lecture (Jon.3:1-5,10), l’épitre de Paul aux Corinthiens (1 Co.7:29-31) et l’évangile (Mc.1:14-20) – les trois textes présentent un appel à un groupe de personnes et cet appel exige un détachement.

  • Jonas interpelle les gens de Ninive et leur enjoint de se convertir, d’abandonner leur « conduite mauvaise » qui déplaît à Dieu.
  • Paul écrit aux premiers chrétiens de la ville de Corinthe et leur dit de se libérer des attraits d’un monde qui passe.
  • Pour sa part, Jésus appelle ceux qui deviendront ses premiers apôtres; pour ce faire, ils doivent laisser leurs filets – leur mode de vie jusqu’à date.

Je pressens, non, je suis convaincue, que le Seigneur ne cesse d’appeler et d’interpeller.
Il continue d’appeler à le suivre et ses appels exigent un détachement.

Un appel personnalisé et un détachement qui ne l’est pas moins!
Je réfléchis pour les identifier au quotidien…
Et… je vous laisOnse à votre propre réflexion sur ce sujet…

Source : Images : XIMeridional Fm    Readers Digest

Une réflexion en anglais sur un autre thème est disponible à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-the-year-b/