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Fête de l’Épiphanie, année B

Je suis tentée d’intituler cette réflexion : ‘Des songes et des signes…’
 
En fait, notre vie est remplie des uns et des autres mais…
Il nous faut les décrypter, interpréter le code qui enveloppe le songe ou le signe.
Nous devons y lire le message qu’ils nous réservent.
C’est la condition pour en découvrir le sens.

Et découvrir suppose :

  • une recherche persistante,
  • un effort persévérant pour connaître,
  • une mise en marche pour identifier quelque chose
  • une application pour s’approprier une réalité qui nous a d’abord attiré/es, fasciné/es…

Les personnages que nous propose le texte de l’évangile en cette fête de l’Épiphanie (année B – Mt.2 :1-12) – les Mages – sont un modèle de l’attitude des… chercheurs…
Des chercheurs de sens, des chercheurs de Dieu.

Étonnamment, ils se mettent en marche sans savoir exactement où ils aboutiront.
Ils sont conscients d’un appel, d’une invitation à se lever et à partir vers un… ailleurs imprécis.
Vers quel horizon lointain se dirigent-ils?
Ils semblent n’en avoir qu’une impression plutôt vague.
Mais ils ont une conviction : celle qu’ils doivent partir, avancer, progresser vers cet impénétrable inconnu qui les attire.

Et nous? Nous en sommes à la première semaine d’une nouvelle année.
Que sera-t-elle? Nous en ignorons le déroulement en détail qui se manifestera au fil des jours.
Mais la conviction des Mages devrait être la nôtre :
Il nous faut partir, avancer, progresser!

C’est ainsi que se révélera, jour après jour, le sens de ce que nous vivons, ce que nous croyons, ce que nous espérons.
Le sens… incarné dans une promesse, incarné dans une Personne : celle de ce ‘Dieu-avec-nous’ qui ne manque jamais de réaliser ce à quoi il nous convie.

Recherche, effort, mise en marche, appropriation du sens de notre existence : c’est ce à quoi nous sommes convié/es.

Source: Image: Pinterest

Note: D’autres textes sont disponibles pour cette fête de l’Épiphanie : https://image-i-nations.com/mages-savants-chercheurs/

Mages: Savants?… Chercheurs?…

/https://image-i-nations.com/mages-dou-viennent/

Et un texte est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-epiphany-year-b/

Journée Mondiale des sourds – 23 septembre

La Fédération Mondiale des Sourds recommande à toutes les associations nationales membres (123 pays) d’organiser la journée mondiale des sourds et de la surdité dans la dernière semaine ou le dernier samedi du mois de septembre. Cependant, certaines associations avec leurs organisations locales organisent des manifestations à des dates différentes. Le but est de sensibiliser la population à la reconnaissance de la culture sourde et la langue des signes.

Un peu d’histoire
L’Institution Nationale de Jeunes Sourds de Paris est un lieu riche d’histoire. A l’origine, l’Institution des Sourds de naissance fut créée sous la Constituante, par la loi du 21 et 29 juillet 1791. Elle avait pour finalité la poursuite de l’œuvre philanthropique de l’abbé Charles-Michel de l’Epée (1712-1789). Cette loi honorait ce bienfaiteur en portant son nom au rang des citoyens ayant mérité de la Patrie.

L’abbé de l’Épée qui était avocat au Parlement de Paris, s’était dévoué pour les pauvres et les indigents. Il dispensait à l’occasion des enseignements à des étudiants entendants. Il advint qu’une rencontre fortuite changea le cours de sa destinée, lorsqu’en 1760 il fut mis en présence de sœurs jumelles sourdes et muettes. Leur précepteur, le Père Vanin venait de décéder fin 1759. Jacob Rodrigues Péreire, précepteur oraliste d’enfants sourds, ayant acquis une notoriété à la cour du roi, n’enseignait alors qu’à quelques sourds et sourdes privilégiés par leur rang social. L’abbé de l’Epée venait de découvrir deux nouvelles élèves, pour lesquelles les voies traditionnelles de l’enseignement restaient lettre morte.

Sa philosophie augustinienne l’autorisait à voir dans les gestes de ses deux protégées des signes représentant directement les idées. Il imagina donc une langue de signes gestuels naturels, ordonnés selon la syntaxe française, cette syntaxe étant aperçue comme la représentation de la logique universelle humaine.

Connaissez-vous la langue des sourds ?
L’abbé de l’Epée comprit les enjeux de la langue gestuelle. Il ignorait la langue des signes que pratiquait la communauté des sourds parisiens. Cette langue existait bien, ainsi qu’en témoigne un « devenu sourd », Pierre Desloges, dans le livre qu’il fit éditer en 1779. Le projet de l’abbé de l’Epée portait bien au-delà de la classe qu’il ouvrit au 14 rue des Moulins à Paris. Ayant réuni les enfants sourds de plusieurs pensions de son quartier il conçut de développer une langue gestuelle universelle que les entendants de toutes les nations pourraient apprendre dans des collèges.

Par l’instruction dispensée, l’abbé de l’Epée rendait ses élèves sourds de tout âge non seulement à la citoyenneté, mais les intégrait aussi à un projet de paix, les gestes avaient la faculté de traverser des frontières que les langues orales franchissent difficilement. À son décès, l’abbé de l’Epée instruisait près d’une centaine d’élèves.

Un site à visiter : www.sourds.net    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Alzheimer… il craignait cette terrible maladie…

Il était là dans la salle d’attente dans une clinique,
Il n’était pas certain mais…
Il avait observé des signes inquiétants.
Les émissions à la télévision donnaient des détails.
Se pouvait-il qu’il en soit atteint lui-aussi,
atteint de cette terrible maladie redoutée de tous.
Il en parle avec Josuah (personnifié par Yves Charron).

(Le patient est personnifié par Miguel Therrien).

Fête de l’Épiphanie, année A

Les Mages…
Étaient-ils trois? L’évangile ne le dit pas.
Des sages, des sages d’où exactement?
De l’Orient, oui, mais plus précisément?
Nul ne le sait et, à vrai dire peu importe.

Ils venaient de loin, de très loin.
Ils avaient perçu un signe,
Ils suivaient… une étoile – un guide bien particulier;
perdue, ils la recherchaient,
retrouvée, ils se réjouissaient.
On rapporte qu’ils se nommaient : Gaspar, Melchior, Balthazar.
 
Leur visite était-elle historique?
Vous n’en trouverez pas le récit dans les livres d’histoire.
Mais elle est richement symbolique!
C’est ce qui fait que, jusqu’à ce jour,
elle retient notre attention,
suscite notre réflexion,
et inspire notre méditation!
 
Oui, ils étaient des sages,
et ils nous apprennent à l’être aussi –
attentifs aux signes qui nous sont donnés
et habiles à les interpréter.
 
‘Pas facile’, vous direz.
Non, c’est ce qui fait que
cette attention et cette interprétation
doivent nous être ‘insufflées’, oui,
par le ‘Souffle’ même de Dieu – l’Esprit,
Lui qui les a guidés, ces sages, jusqu’à l’Enfant nouveau-né.
 
« Les sages continuent de se laisser guider par l’étoile » dit-on.
Nul doute, cette nouvelle année nous procurera de multiples occasions de le faire…

Source: Image: www.publicdomainpictures.net