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Journée internationale de la charité – 5 septembre

L’assemblée générale des Nations Unies s’est réunie le 5 septembre 2012 pour proclamer que cette date serait désormais celle de la Journée Internationale de la Charité.

Elle et invite tous les états membres de l’ONU, les autres organismes des Nations Unies et toutes les organisations internationales et régionales à célébrer la Journée internationale, en encourageant la charité, notamment par des activités pédagogiques et de sensibilisation.

Mère Teresa de Calcutta
A ceux qui se demandent pourquoi la date du 5 septembre a été retenue, il faut se souvenir que c’est la date anniversaire de la disparition de Mère Teresa, survenue en 1997.

Rappelons aux moins avertis qu’elle a consacré sa vie à la pratique de la charité, en fondant notamment la congrégation des missionnaires de la charité à Calcutta, et que les religieuses oeuvrent toujours auprès des plus pauvres, notamment en Inde.

Mère Teresa a été proclamée sainte le 4 septembre 2016 par le Pape François et c’est également le 5 septembre qui a été choisi pour l’honorer.

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

 

Mère Teresa canonisée par le pape François dimanche 4 septembre

mother teresa, catholicmoms.comLe pape François s’apprête à canoniser dimanche mère Teresa de Calcutta, la religieuse au sari blanc bordé de bleu devenue une icône mondiale, et controversée, de l’engagement en faveur des plus pauvres. Prix Nobel de la paix en 1979, cette femme tenace et pragmatique, d’une immense tendresse envers les rejetés, s’était aussi faite l’avocate obstinée de la morale de l’Eglise, tout en souffrant dans sa foi la majeure partie de sa vie. « Rendons hommage à cette petite femme amoureuse de Dieu, humble messager de l’Evangile et infatigable bienfaitrice de l’humanité », avait lancé Jean Paul II lors de sa béatification en 2003.

La cérémonie, dernier rendez-vous de ces deux monstres sacrés du XXe siècle, avait attiré 300.000 fidèles à Rome. Mais l’extrême rapidité de la procédure avait suscité des réserves au sein de l’Eglise. Ralenti sous Benoît XVI, le dossier a été relancé sous François, qui voit dans Mère Teresa une incarnation de son idéal d’une « Eglise pauvre pour les pauvres »… même s’il a déclaré qu’il aurait eu « peur » si cette petite femme tenace, déterminée et empreinte d’absolu avait été sa supérieure.

Deux miracles
La cérémonie sera un temps fort du Jubilé de la miséricorde voulu par le pape argentin. Une douzaine de chefs d’Etat et de gouvernement, peut-être 100.000 fidèles sur la place Saint-Pierre… et 3.000 policiers et militaires mobilisés pour la sécurité. Une canonisation constitue la déclaration officielle qu’une personne décédée est au paradis. Pour cela, le futur saint doit avoir obtenu deux miracles, l’un pour la béatification, l’autre pour la canonisation, signes de sa proximité avec Dieu.

Dans le cas de Mère Teresa, il s’est agi de la guérison en 1998 d’une Indienne qui souffrait d’un cancer, puis celle en 2008 d’un Brésilien atteint de tumeurs au cerveau. Même si pour les membres de sa congrégation, elle était déjà sainte depuis le jour de sa mort le 5 septembre 1997. « Pour nous, la canonisation ne change pas grand-chose. Ce que nous faisions avant, nous allons continuer de le faire. Mais c’est une occasion de renouveler notre engagement », explique à l’AFP Brian Kolodiejchuk, membre des pères missionnaires de la Charité et avocat de la cause en canonisation.

Source: Texte: MSN Actualités Metrotime Laura Sengler 2 septembre 2016  Image: catholicmoms.com