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33è dimanche de l’année A – 2020

Plusieurs des paraboles de Jésus nous sont bien connues.
La signification de certaines d’entre elles nous semble parfois évidente.
Et pourtant… se pourrait-il que nous manquions parfois de percevoir le message profond qui s’y cache?

Dans ces textes, les paroles de Jésus nous offrent un miroir –
le miroir des actions et réactions des humains que nous sommes.

La parabole de Jésus en ce dimanche est connue comme la Parabole des Talents (Mt.25:14-30).
Les trois serviteurs à qui le maître a confié une somme d’argent l’administrent chacun à sa manière.
Le message qui découle du récit est présenté comme la responsabilité que nous avons de faire fructifier les dons que nous avons reçus de Dieu.
La paresse et la peur du 3è serviteur sont condamnées alors que le sens des affaires des deux autres est récompensé.

Cette conclusion est valide et pertinente.
Une interprétation additionnelle se présente dans l’attitude du serviteur qui a simplement enfoui ce qui lui avait été confié.
Convoqué par son maître pour rendre compte de son administration, on le voit… accuser pour… s’excuser.
Il accuse son maître d’être dure et exigeant pour excuser sa nonchalance et sa passivité.

N’est-ce pas là le miroir de l’attitude de bien des gens qui nous entourent (peut-être même la nôtre occasionnellement)?…
Le refus de se voir tel qu’on est… lâche, paresseux, échappant aux responsabilités qui sont nôtres…
Alors, on passe à l’attaque accusant l’autre d’être à l’origine de notre comportement.
Le 21è siècle déjà présent dans les paroles de Jésus!

La prochaine fois, en passant près d’un miroir… je me souviendrai de cette parabole!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Sharing the Real Truth 

Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains – 8 février

Cette journée mondiale a été instituée en 2015 à l’initiative du Pape François.

Le choix du 8 février ne doit rien au hasard puisque cette date correspond à la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une Soudanaise qui a été vendue comme esclave, maltraitée puis rendue libre.

Des millions de personnes concernées
Lors de la première édition, le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, avait rappelé que des millions de personnes de par le monde sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage.

Pour ces hommes et ces femmes, sainte Joséphine Bakhita est un modèle d’espérance et l’Eglise Catholique encourage les fidèles à suivre les pas de cette sainte.

De la prise de conscience à l’action
Le Pape désire que les hommes de tous pays et toutes origines prennent conscience d’un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il appelle à une véritable mobilisation contre ce fléau:

Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences:
De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l’action, afin que la traite et les nouvelles formes d’esclavage disparaissent.

Source : Texte : Journée mondiale   Image : ocarm.org

 

Journée mondiale de la Paix, 1er janvier

Dans l’Évangile de Luc, Jésus dit à ses disciples: «Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord: ‘‘Paix à cette maison’’. S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra vers vous».

C’est avec cette accroche que le Pape développe sa réflexion pour cette Journée mondiale de la Paix qui ouvre l’année nouvelle.

«La ‘‘maison’’ dont parle Jésus, c’est chaque famille, chaque communauté, chaque pays, chaque continent, dans sa particularité et dans son histoire; c’est avant tout chaque personne, sans distinctions ni discriminations, explique le Pape dans ce Message. C’est aussi notre ‘‘maison commune’’: la planète où Dieu nous a mis pour y vivre et dont nous sommes appelés à prendre soin avec sollicitude. C’est donc également mon vœu au début de l’année nouvelle: ‘‘Paix à cette maison!’’».

François développe ensuite une réflexion tournée vers les décideurs politiques, en rappelant que «la paix est comme l’espérance dont parle le poète Charles Péguy» dans Le Porche du mystère de la deuxième vertu. «Elle est comme une fleur fragile qui cherche à s’épanouir au milieu des pierres de la violence». (…)

La paix est une conversion du cœur et de l’âme», explique le Pape, en invitant à relier «trois dimensions indissociables de cette paix intérieure et communautaire»:

–  La paix avec soi-même, en refusant l’intransigeance, la colère et l’impatience et, comme le conseillait saint François de Sales, en exerçant ‘‘un peu de douceur avec soi-même’’, afin d’offrir ‘‘un peu de douceur aux autres’’;

–  La paix avec l’autre: le proche, l’ami, l’étranger, le pauvre, le souffrant…; en osant la rencontre et en écoutant le message qu’elle porte avec elle;

–  La paix avec la création, en redécouvrant la grandeur du don de Dieu, et la part de responsabilité qui revient à chacun d’entre nous, en tant qu’habitant du monde, citoyen et acteur de l’avenir.

Source: Texte: Cyprien Viet – Cité du Vatican  Image: IMDb

 

Journée internationale de la paix – 21 septembre

Paix et développement durables

La Journée internationale de la paix est observée chaque année, partout dans le monde, le 21 septembre. L’Assemblée générale a consacré cette Journée au renforcement des idéaux de paix, tant au sein des nations et des peuples qu’entre ceux-ci.

En 2015, constatant qu’il ne sera pas possible de construire un monde pacifique sans prendre des mesures pour parvenir au développement économique et social de tous partout dans le monde et pour garantir que les droits de tous seront protégés, les États Membres de l’Organisation des Nations Unies ont adopté les 17 objectifs de développement durable. Les objectifs de développement durable couvrent un large éventail de questions, notamment la pauvreté, la faim, la santé, l’éducation, les changements climatiques, l’égalité des femmes et des hommes, l’eau, l’assainissement, l’énergie, l’environnement et la justice sociale.

L’objectif 16 des objectifs de développement durable, dénommé « Paix, justice et institutions efficaces », met l’accent sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, l’accès à la justice pour tous et le renforcement des institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux.

Une société pacifique est une société où la justice et l’égalité existent pour tous. La paix permettra à un environnement durable de voir le jour et un environnement durable contribuera à promouvoir la paix.

Message du Secrétaire général
Le droit à la paix: 70 ans après la Déclaration universelle des droits de l’homme

Le thème 2018 célèbre le 70e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

La Déclaration universelle des droits de l’homme est un document de référence dans l’histoire des droits fondamentaux. Élaborée par des représentants issus de différents milieux juridiques et culturels à travers le monde, la Déclaration a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies à Paris le 10 décembre 1948 comme l’idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations.

La Déclaration universelle, le document le plus traduit au monde et disponible dans plus de 500 langues, est aussi pertinente aujourd’hui qu’elle l’était au moment de sa proclamation.

« Il est temps que toutes les nations et tous les peuples respectent les engagements de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui reconnait la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et leurs droits égaux et inaliénables. Cette année marque le 70e anniversaire de ce document majeur. » — António Guterres, Secrétaire général de l’ONU

Source : Texte & Image : ONU

 

Journée internationale de commémoration de l’Holocauste – 27 janvier

Chaque année autour du 27 janvier, l’UNESCO rend hommage à la mémoire des victimes de l’Holocauste et réaffirme son engagement indéfectible à lutter contre l’antisémitisme, le racisme et les autres formes d’intolérance qui peuvent conduire à la violence ciblée sur un groupe. La date marque l’anniversaire de la libération du camp de concentration et d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau par les troupes soviétiques le 27 janvier 1945, et a été officiellement proclamée Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste par l’Assemblée générale des Nations Unies.

L’Holocauste a non seulement profondément meurtri les pays dans lesquels les crimes nazis ont été perpétrés, mais il a également eu des implications et des conséquences d’ordre universel en de nombreux autres endroits du monde. Les États membres partagent la responsabilité collective de remédier aux traumatismes résiduels, en maintenant des politiques de mémoire efficaces, en préservant les sites historiques et en encourageant l’enseignement, la documentation et la recherche, soixante-dix ans après le génocide.

Cette responsabilité suppose d’enseigner les causes, les conséquences et la dynamique de ces crimes afin de renforcer la résilience des jeunes face aux idéologies de haine. Alors que des génocides et des atrocités continuent de se produire dans plusieurs régions  cet enseignement n’a jamais été aussi pertinent qu’aujourd’hui.

Source : Texte & Image : UNESCO

Journée Mondiale de prévention du suicide – 10 septembre

La Journée mondiale de prévention du suicide attire l’attention sur le nombre estimatif d’un million de vies perdues par an à cause du suicide.

En 2005, les organisateurs souhaitent insister sur le fait que la prévention du suicide concerne tout un chacun et n’est pas de la seule responsabilité des experts. Au cours de cette journée, ils demandent instamment aux communautés, aux individus, aux professionnels et aux bénévoles de prendre part aux activités de sensibilisation à ce problème de santé publique et de lancer de nouvelles initiatives et méthodes de prévention.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère le suicide comme un problème de santé publique énorme mais en grande partie évitable, aujourd’hui à l’origine de près de la moitié de toutes les morts violentes. On compte actuellement près d’un million de décès annuels dus au suicide, et le coût économique se chiffre en milliards de dollars. Selon les estimations, le nombre de décès dus au suicide pourrait passer à 1,5 million d’ici 2020.

Après le succès de la Journée mondiale de prévention du suicide de l’an dernier, la Journée sera organisée à nouveau le 10 septembre par l’OMS et l’Association internationale pour la Prévention du Suicide (AIPS) pour attirer l’attention de l’opinion mondiale et lancer un appel en faveur de l’action. (…)

Les associations qui agissent pour la prévention du suicide sont nombreuses et nous citerons par exemple: www.sos-suicide-phenix.org dont l’accroche mérite à elle seule le détour : En parler, c’est déjà revivre !

Un site à visiter : www.who.int       Source: Texte: Journée Mondiale  Image: VideoBlocks

 

21è dimanche de l’année A

L’évangile de ce dimanche (21è de l’année A – Mt.16 :13-20) a quelque chose d’assez surprenant.
Il nous présente une scène inusitée et des questions qui le sont encore plus.
Voilà que Jésus demande à ses apôtres comment les gens le voient.
Il semble vouloir savoir ce que les gens pensent de lui, comment ils le perçoivent.

N’est-ce pas un peu étrange que Jésus se… préoccupe de l’impression que sa personne et son enseignement donnent à ses auditeurs?
Il savait déjà ce que les Pharisiens pensaient de lui – ils disaient ouvertement qu’il était possédé (Mc.3:22-30) (Jn.8:51-52) – même si l’un d’eux avait pourtant affirmé  que nul homme n’a parlé comme lui  ! (Jn.7:46).
Les scribes reconnaissaient qu’il agissait avaec droiture et qu’il ne faisait pas de différence entre les gens. (Lc.20:20-21)

Et, comme nous tous, Jésus devait deviner un peu ce que les gens disaient à son insu!
Il était évident que ses auditeurs – et auditrices, sûrement – étaient suspendu/es à ses lèvres (Lc.19:48).
On se questionnait ouvertement : Où a-t-il pris cette sagesse et ces pouvoirs miraculeux? (Mt.13:54).

Pourtant, Jésus ne semble pas satisfait de cela, il pose une question directe à ceux qui cheminent avec lui depuis un certain temps déjà.
Alors qu’il approche de Césarée de Philippe avec eux, Jésus demande à ses disciples :
« Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
 
On se demande : ‘Pourquoi’? Pourquoi Jésus pose-t-il cette question?
On peut faire maintes suppositions et spéculations – et plusieurs sans doute s’adonnent à cet exercice.
Mais nous ne saurons jamais la réponse à ce pourquoi.
Mais ce n’est pas là l’important, vraiment pas!

La conversation se poursuit avec la réponse des apôtres qui répètent ce qu’ils ont entendu – le nom de personnages célèbres dans l’histoire de leur peuple, des prophètes que l’on croit revenus à la vie !

La question, et la réponse qu’elle obtient, n’étaient en fait que le début de… l’interrogation.
Une autre question va suivre – plus immédiate, plus personnelle, plus… engageante :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
 
Interpelés par ces paroles, les apôtres laissent prudemment à Pierre la responsabilité de donne une réponse, la BONNE réponse, celle-là même qui ne peut venir que ‘soufflée’ par L’Esprit Saint !

Mais la même question résonne encore en ce 21è siècle qui est le nôtre.
Cette fois, elle s’adresse directement, personnellement et… existentiellement, à chacun et chacune de nous.
On peut tenter de prendre ses distances, de délibérer avec soi-même pendant un certain temps, mais on ne peut y échapper.
Il y a les réponses mémorisées depuis longtemps, les réponses répétées quand il le faut, les réponses qui satisferaient peut-être les professeurs et les théologiens mais . . .

Mais Lui, Il veut NOTRE réponse… personnalisée !
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Source: Image: ferrysburgchurch.com

Délit de fuite…

Il y a quelques semaines, le bulletin de nouvelles télévisées
nous informait qu’un bambin de deux ans et demi avait été fauché par une auto.
Le conducteur était… disparu… et il le reste jusqu’à ce jour.
Dans la vidéo qui suit Charles – personnifié par Robert Gagnon – en a fait autant.
Mais… il ne peut plus vivre avec cette expérience.
Il en parle à Judith – personnifiée par Charlottle Framboise.

Vendredi-Saint… S’en laver les mains…

washes hsands, jesus-story.netS’en laver les mains
S’esquiver,
se désister,
ne pas oser,
ne pas témoigner,
se soustraire à un devoir,
abdiquer une responsabilité,
éviter de prendre position,
fermer les yeux pour ne pas voir,
rejeter l’option qui demande du courage,
se laisser vaincre par la peur, la honte, l’indifférence –

C’est tout cela: s’en laver les mains…

Source: Image: jesus-story.net

 

Journée Mondiale de la Paix – 2016

La journée Internatinale de la Paix se célèbre le 21 septembre mais depuis le 1er janvier 1968 à l’instigation du Pape de l’époque, Paul VI, l’Église catholique propose au monde entier de célèbrer la Journée Mondiale de la Paix le 1er janvier. Voici quelques extraits du message du Pape François pour la 49è Journée Mondiale de la Paix ayant pour thème: Gagne sur l’indifférence et remporte la paix !

PopeFrancis-81. Dieu n’est pas indifférent ! Dieu accorde de l’importance à l’humanité, Dieu ne l’abandonne pas ! Au début de l’année nouvelle, je voudrais accompagner de cette profonde conviction les vœux d’abondantes bénédictions et de paix, sous le signe de l’espérance, pour l’avenir de tout homme et de toute femme, de toute famille, peuple et nation du monde, ainsi que des Chefs d’État et de Gouvernement et des Responsables des religions. En effet, ne perdons pas l’espérance de voir en 2016 chacun, engagé fermement et avec confiance, à différents niveaux, à réaliser la justice et à œuvrer pour la paix. Oui, celle-ci est don de Dieu et œuvre des hommes. La paix est don de Dieu, mais don confié à tous les hommes et à toutes les femmes qui sont appelés à le réaliser.

2. Les guerres et les actions terroristes, avec leurs tragiques conséquences, les séquestrations de personnes, les persécutions pour des motifs ethniques ou religieux, les prévarications, ont marqué l’année passée du début à la fin, se multipliant douloureusement en de nombreuses régions du monde, au point de prendre les traits de ce qu’on pourrait appeler une « troisième guerre mondiale par morceaux ». Mais certains événements des années passées et de l’année qui vient de s’achever m’invitent, dans la perspective de l’année nouvelle, à renouveler l’exhortation à ne pas perdre l’espérance dans la capacité de l’homme, avec la grâce de Dieu, à vaincre le mal et à ne pas s’abandonner à la résignation et à l’indifférence. Les événements auxquels je me réfère représentent la capacité de l’humanité à œuvrer dans la solidarité au-delà des intérêts individuels, de l’apathie et de l’indifférence vis-à-vis des situations critiques. (…)

Il y a de multiples raisons pour croire en la capacité de l’humanité à agir ensemble, en solidarité, dans la reconnaissance de sa propre interconnexion et interdépendance, ayant à cœur les membres les plus fragiles et la sauvegarde du bien commun. Cette attitude de coresponsabilité solidaire est à la racine de la vocation fondamentale à la fraternité et à la vie commune. La dignité et les relations interpersonnelles nous constituent comme êtres humains, voulus par Dieu à son image et ressemblance. En tant que créatures dotées d’une inaliénable dignité, nous existons en relation avec nos frères et sœurs, envers lesquels nous avons une responsabilité, et avec lesquels nous agissons en solidarité. En dehors de cette relation, nous serions des êtres moins humains. C’est justement ainsi que l’indifférence constitue une menace pour la famille humaine. Alors que nous nous mettons en marche vers une année nouvelle, je voudrais inviter chacun à reconnaître ce fait, pour vaincre l’indifférence et conquérir la paix. (…)

Jésus nous enseigne à être miséricordieux comme le Père (cf. Lc 6, 36). Dans la parabole du bon samaritain (cf. Lc 10, 29-37), il dénonce l’omission d’aide devant l’urgente nécessité de ses semblables : « Il le vit et passa outre » (cf. Lc 10, 31.32). En même temps, à l’aide de cet exemple, il invite ses auditeurs, et en particulier ses disciples, à apprendre à s’arrêter devant les souffrances de ce monde pour les soulager, devant les blessures des autres pour les soigner, avec les moyens dont on dispose, à commencer par son temps, malgré les nombreuses occupations. L’indifférence, en effet, cherche souvent des prétextes : dans l’observance des préceptes rituels, dans la quantité de choses qu’il faut faire, dans les antagonismes qui nous tienne éloignés les uns des autres, dans les préjudices de tout genre qui nous empêchent de nous faire proche. (…)peace-bird-isolated-colorful-design-world-concept-design-55851579 pour PAIX

Ainsi, nous aussi, nous sommes appelés à faire de l’amour, de la compassion, de la miséricorde et de la solidarité un vrai programme de vie, un style de comportement dans nos relations les uns avec les autres. Cela demande la conversion du cœur : c’est à dire que la grâce de Dieu transforme notre cœur de pierre en un cœur de chair (cf. Ex 36, 26), capables de s’ouvrir aux autres avec une solidarité authentique. Cela en effet, est beaucoup plus qu’un « sentiment de compassion vague ou d’attendrissement superficiel pour les maux subis par tant de personnes, proches ou lointaines » La solidarité « est la détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun, c’est-à-dire pour le bien de tous et de chacun parce que tous nous sommes vraiment responsables de tous » parce que la compassion jaillit de la fraternité. (…)

8. Dans l’esprit du Jubilé de la Miséricorde, chacun est appeler à reconnaître comment l’indifférence se manifeste dans sa propre vie, et à adopter un engagement concret pour contribuer à améliorer la réalité dans laquelle il vit, à partir de sa propre famille, de son voisinage ou de son milieu de travail. Les États sont aussi appelés à des gestes concrets, à des actes de courage à l’égard des personnes les plus fragiles de leurs sociétés, comme les prisonniers, les migrants, les chômeurs et les malades. (…)

Du Vatican, 8 décembre 2015, Solemnité de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, Ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde