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4è dimanche du Carême, année A – 2020  

Le dicton populaire est bien connu:
‘Il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.’
Je pense que ce qui est dit de l’ouïe peut l’être aussi… de la vue:
“Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.’

Il n’est pas facile de l’admettre mais peut-être ce ‘diagnostic’ pourrait s’appliquer à nous dans certaines circonstances…
Il y a tant de manières de se soustraire à la réalité – cette attitude que les psychologues qualifient de ‘déni’:

      • l’oubli volontaire de certains aspects de la relation avec mon conjoint…
      • la situation familiale qui se détériore sans qu’on s’en préoccupe…
      • la négligence de certaines responsabilités qui m’incombent…
      • l’indifférence à des personnes envers lesquelles nous avons un devoir d’assistance…
      • la douleur physique qui pourrait signaler un danger réel et qu’on choisit de ne pas prendre au sérieux…
      • l’absence de professionnalisme au travail…
      • les astuces si habiles qui engendrent l’injustice dans bien des domaines…
      • la rancune nourrie secrètement…
      • l’abandon de certaines valeurs pourtant choisies comme lignes de conduite…
      • le manque de motivation dans ma relation à Dieu au quotidien…

Les détails de cette liste sont aléatoires mais chacun/e peut les personnaliser.

En fait, c’est tout ce que je repousse, rejette, relègue au domaine de la non-existence
ne voulant simplement pas voir…
Car ces choses demanderait une réponse, une réaction, une re-vision, une redirection –
mais le Carême, c’est cela, non?

L’illustration ci-contre pourrait faire penser à quelqu’un qui se ferme les yeux – délibérément –
pour ne pas voir.
Au contraire, cette image est celle d’un homme qui – littéralement – n’en croit pas ses yeux!
Il VOIT parce qu’il a été guéri, guéri d’une cécité qu’il n’avait pas choisie. (Jn.9:1-41)
La nôtre, même acceptée trop facilement, peut être guérie d’une manière non moins merveilleuse,
si seulement nous le demandons de celui qui n’attend que cela…

Note: Une vidéo illustrant cette scène est offerte à: https://youtu.be/6hgeJOqYqB4

Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Image: joshwiedmann.com

On m’a dit… 21è jour

Gladys Gomez est une grand-maman qui a beaucoup de joie
avec sa petite-fille – un vrai trésor pour elle et son mari.
Un jour, quelque chose d’inédit s’est passé
et cet événement a procuré à Gladys
quelque chose comme… une révélation!
Elle nous en parle dans la vidéo qui suit.

21è dimanche de l’année C – 2019

Quand vous leur posez une question, il y a des gens qui répondent… par une autre question.
Ou encore, leur réponse oriente la conversation sur un sujet différent!
Agaçant?
Peut-être, mais parfois intéressant et inspirant!

Vous avez peut-être noté que c’est exactement la méthode de… Jésus!
Il est passé maître – c’est le cas de le dire – dans l’art d’interpeller ses auditeurs et auditrices.
Il ne leur permet pas de demeurer en surface ou de présenter des prétextes.

Le texte de l’évangile de ce dimanche en est un bon exemple (Lc.13:22-30). 

« Quelqu’un lui demanda :
‘Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?’
Jésus leur dit : ‘Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite’… »

 
Celui qui pose la question parle en général, sa question est abstraite.
Jésus le ramène… à lui-même, à sa vie personnelle.
En langage d’aujourd’hui, la réponse aurait pu dire ceci :
‘Ce qui importe ce n’est pas si des milliers, ou des millions, de gens seront sauvés, mais
qu’en sera-t-il de toi ?’
 
Bien des gens préfèrent invoquer des situations qui ne les touchent pas personnellement.

Leur questionnement réfère à des ‘critères d’admission’ qui ne témoignent aucun engagement de leur part :

« Nous avons mangé et bu en ta présence,
et tu as enseigné sur nos places. »
 

La ‘porte étroite’ que nous recommande Jésus a été présentée de différentes manières
par les spécialistes des textes bibliques.
Ne serait-elle pas tout simplement celle qui ouvre sur la voie du disciple qui suit le Maître
en adoptant ses valeurs et son mode de vie au fil des jours?…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : churchofjesuschrist.org

 

Une invitation… une promesse!

Dernièrement, à l’entrée d’un magasin grande surface, un panneau publicitaire nous accueillai
avec un message assez original.
C’était, oui, une invitation, même une promesse! 

Vous trouverez ici tout ce que vous n’avez jamais cherché!

J’ai souri et, sur le coup, les paroles de Jésus se sont juxtaposées à celles du panneau publicitaire :

« Demandez et l’on vous donnera, 
cherchez et vous trouverez,
frappez et l’on vous ouvrira. »   (Mt.7 :7-8)

Jésus nous assure que si nous cherchons, nous trouverons, mais…
mon expérience personnelle de la façon d’agir de Dieu est qu’il emprunte parfois
la méthode du magasin grande surface!

Sa réponse à notre prière est de nous donner ce que nous n’avions ni demandé, ni cherché!
Vous savez ce dont je parle, votre propre expérience ressemble possiblement à la mienne…

Pourtant, en toute honnêteté, je dois avouer qu’il arrive, même assez souvent,
que ce qui m’est ainsi accordé surpasse – et de beaucoup – tout ce que j’aurais pu désirer !

Publicité-spiritualité : une association incongrue?
Elle débouche tout de même sur une réflection enrichissante…

 

Source : Images : pixabay.com   Unsplash

15è dimanche de l’année C – 2019

J’intitulerais ainsi le texte de l’évangile de ce dimanche (Lc.10:25-37):
‘UNE HISTOIRE DE… QUESTIONS!’

Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
D’abord un docteur de la Loi, rien de moins, pose une question à Jésus –
une question des plus sérieuses car elle concerne la vie éternelle.
Mais c’est une question-piège, et Jésus en est bien conscient.

La réponse vient dans une histoire, une histoire de Jésus –
ces histoires avec un message que l’on nomme ‘paraboles’.
Une parabole qui réserve à ce docteur ce la Loi, une QUESTION,
elle aussi des plus importantes.

Les mots nous sont bien connus :
« Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain
de l’homme tombé aux mains des bandits ? »

Nous sommes tous prêts à répondre :
‘Le Samaritain, évidemment.’

Mais c’est justement la réponse que le docteur de la Loi ne voulait pas donner,
la réponse qu’en bon Juif, il ne pouvait pas donner –
il se serait renier lui-même en faisant l’éloge d’un personnage méprisable à ses yeux.
L’évangéliste Jean nous l’a indiqué clairement :
« Les Juifs , en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains » (Jn.4:9))
 
Le docteur de la Loi choisit la formule qui ne le compromet pas –
une paraphrase impersonnelle : « Celui qui a fait preuve de pitié… »
 
Mais le texte ne se termine pas avec cette réponse, non.
La conclusion est donnée dans les paroles de Jésus :
« Va, et toi aussi, fais de même. »
 
Mais… faire quoi, au juste ?
Simplement ceci : Ne plus demander ‘Qui est mon prochain ?’
mais me faire, moi, le prochain de quiconque, sur ma route, est dans le besoin.
 
Un défi qui est tout aussi exigeant et oui, engageant, pour chacun et chacune de nous.
On ne peut s’y soustraire si… la question de la vie éternelle nous préoccupe le moindrement.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème semblable en anglais à : https://image-i-nations.com/15th-sunday-of-year-c-2019/

  

Source : Image : Studiu-biblic.ro  

 

3è dimanche de Pâques, année C – 2019

‘Un pique-nique au bord du lac’ – ce pourrait être un titre qui attire lecteurs et lectrices!
Mais la scène de détente que le décor suggère se change vite en une situation plus sérieuse,
beaucoup plus sérieuse.

On est soudain confronté à un questionnement plutôt direct :
« Pierre, m’aimes-tu? »

Quelle question!
Et connaissant le texte, nous savons que Jésus la répétera trois fois.
Et chaque fois, il semble que s’intensifie la ‘charge émotionnelle’, diraient les psychologues!
Ça ne fait pas de doute, le texte de l’évangile (Jn.21:1-19) le mentionne :
« Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : ‘M’aimes-tu’ ? »

Évidemment, on imagine que Pierre n’a pas oublié une autre scène avec un feu de braise…
celle qui s’était passée dans la cour du palais du grand prêtre où Jésus avait été amené et…
où Pierre avait trois fois nié connaître celui dont il partageait la vie depuis trois ans!
Le lien était facile à faire, la relation s’établissait d’elle-même !

La troisième réponse de Pierre est peut-être la meilleure qu’il ait prononcée de toute sa vie !
« Seigneur, toi, tu sais tout: tu sais bien que je t’aime. »

On pourrait s’émerveiller de sa réponse et… en rester là, mais…
Mais relire un texte, se remémorer une scène – même de l’évangile – cela n’est qu’un début.
Ça ne suffit définitivement pas !
Il faut… en VIVRE.

Et en vivre, cela implique quoi ?
Peut-être est-ce permettre à Dieu de nous interpeller.
De nous questionner, personnellement, comme il l’a fait pour Pierre.

Et, bien sûr, de lui donner une réponse non moins personnelle –
une réponse qui révèle notre personnalité.
Une réponse dans des paroles – pas nécessairement celles de Pierre –
mais des mots qui traduisent notre moi profond.

Une expression tout à fait nôtre qui manifeste notre désir d’une relation intime avec Dieu.
Rien de moins !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-easter-sunday-year-c-2019/

 

Source: Images: Heartlight

Dimanche des Rameaux, année C – 2019

Il était monté à Jérusalem (v. 28) et il montait maintenant un ânon (v. 35).
On allait bientôt le faire monter sur une croix – mais pas encore, il restait cinq jours…

‘Monter en grade’, ‘monter dans l’opinion des gens’, ‘monter dans la liste des honneurs’ –
c’est la façon humaine de souligner la condition honorable de l’un d’entre nous.

Mais aux yeux de Dieu, les choses peuvent être tellement différentes!
Monter un ânon, ça n’avait rien de glorieux, dans la Palestine du temps, bien des gens le faisait pour se déplacer.
Et les Romains au pouvoir n’auraient accepté rien d’autre qu’un cheval – ça au moins c’était honorable.

La scène que ce Dimanche des Rameaux rappelle dans le texte de Luc (Lc.19:28-40) est exceptionnelle, rien de moins.
Les ‘manchettes’ n’existaient pas à l’époque, mais la nôtre ferait les grands titres avec des caractères gras :

Inédit, du jamais-vu, les gens s’emballent, les chefs religieux s’indignent… et lui se réjouit de cette manifestation.’ 

La question qui surgit avec insistance à notre esprit, ou timidement au fond de notre cœur est : POURQUOI?
Ça ne cadrait pas avec l’attitude ordinaire de Jésus, ça ne correspondait pas à son caractère.
Certains auraient dit : ‘Ce n’est tout simplement pas lui!’

Qui pourrait déchiffrer cette énigme? Qui saurait la réponse à cette question?
Bien des réponses peuvent s’offrir mais…
Peut-être qu’au-delà de LA réponse, il y a des… réponses ‘personnalisées’…

Peut-être qu’au-delà des cris d’acclamation et des cris d’indignation,
plus profond que l’honneur ou la peur,
plus vraie et durable que la manifestation de la foule ou l’intervention inutile des pharisiens,
il y a… ‘la petite voix’… oui…
celle qui, au plus secret de nous, murmure la révélation :
« Il s’est abaissé… Dieu l’a exalté » (2è lecture : Ph.2:6-11).
 
Mais il devait passer par… le 5è jour qui suivrait – celui qu’on a nommé : le Vendredi Saint…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais : https://image-i-nations.com/palm-sunday-year-c-2019/

Source : Images : youtube.com   imagenesmy.com   canalmormon.org

 

 

3è dimanche du Carême, année C – 2019

On se fait toutes sortes d’idées de Dieu, n’est-ce pas?
Dès que ce mot est prononcé: DIEU, chacun, chacune, imagine ‘son’ Dieu.
Extraordinaire que Dieu n’intervienne pas pour corriger toutes nos fausses impressions !
Je pense que le produit de notre imagination est souvent bien loin de ce que Dieu est…

Mais parfois Dieu, en fait, vient nous montrer un peu plus clairement qui il est.
Il le fait dans la 1ère lecture de ce 3è dimanche du Carême (année C: Ex.3:1-8,10,13-15).

C’est là un texte assez special où Dieu parle… à la première personne, si on veut.

“Le Seigneur dit :
« J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon people qui est en Égypte,
et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants.
Oui, je connais ses souffrances.

Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens ».” 
 
Dieu vient corriger notre perception bien fausse qu’il est distant et indifférent.
Il donne une réponse magnifique à nos doutes –
nos doutes qui nous font penser que Dieu n’est pas touché par nos problèmes.
On croit souvent que nos difficultées, nos luttes pour nous en sortir, n’impressionnent pas Dieu, tout là-haut dans son ciel.

Mais, étonnamment, Dieu ajoute:
« Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon :
tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. »

 
Voilà que Dieu s’en remet… à nous pour ses interventions!
Pas facile! Pas évident! Pas reposant!
Mais merveilleuse cette confiance que Dieu a en nous pour apporter un peu de mieux-être aux gens qui nous entourent
un petit peu… jour après jour.
 
Il voit notre misères et il entend nos cris.
Il connaît nos souffrances et il descend –
oui, il descend jusqu’à… devenir l’un de nous!
 
Un Dieu qu’il m’est bon de reconnaitre et de nommer ‘Mon Dieu’! 
 
Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-c-2019/

 

Source: Image: imagenesmy.com

 

 

 

 

 

Ça, ça m’interpelle – 3è épisode

La philosophie!
Bien des gens s’y intéressent, pour d’autres, ça n’a rien d’attirant –
et pourtant, si ç’était d’une importance capitale
et ce dès le jeune âge.
Marie-Claude Bouchard nous en parle
dans la vidéo qui suit.

 

Question posée au Dalai Lama

Le Dalai Lama est connu pour son authenticité et pour le message caractéristique qu’il offre – un message riche de sens pour notre quotidien.

Un jour, à la station de télévision internationale, CNN, un jeune journaliste rencontrait en entrevue le Dalai Lama.
Il avait évidemment préparé avec soin les questions qu’il désirait poser à cette personnalité reconnue de par le monde comme un sage.

À cet homme avec une longue expérience de réflexion et de méditation, le journaliste demanda une question à la fois personnelle et possiblement révélatrice : « À votre réveil, chaque matin, quelle est la première chose à laquelle vous pensez? »

La réponse est venue, sans hésitation et sans détour « Former ma motivation. » 

Il est intéressant de noter que le mot ‘motivation’ ressemble de près au mot ‘moteur’.
C’est précisément le rôle de la MOTIVATION : nous mettre en mouvement, nous donner l’élan initial, la poussée vitale, qui nous propulse, littéralement, en action.

La motivation est ce qui suscite et soutient notre activité.
Sans elle, on est vite emporté par les vagues aux couleurs de nos caprices ou de nos illusions, oui, on divague.
On est la proie des courants et des contre-courants des événements.
Il se peut que l’on dérive ainsi vers des rivages que l’on préférerait n’avoir jamais connus.
Vous savez ce que je veux dire . . .

Outre son rôle de nous mettre en action, on pourrait dire que la motivation agit aussi comme un GPS.
Elle nous montre clairement les buts qui nous conviennent et elle nous incite à les atteindre.
Grâce à elle, on découvre parfois en soi-même des énergies et des capacités que l’on ne croyait pas posséder !

Alors, si on me pose la même question… je serai sans doute tentée de répéter la réponse du Dalai Lama ayant suivi son exemple au matin de chaque jour . . .

Source: Image: giaoduc.net.vn