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Journée mondiale pour la justice sociale – 20 février

S’il est bien une notion aussi peu et mal partagée sur les différents continents, c’est bien celle de la justice sociale. Et quand l’assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, elle a certainement mesuré la distance qui séparait le voeu de certaines réalités…

Elle invite les États Membres à célébrer cette journée mondiale en menant à l’échelon de leur pays des activités concrètes visant à promouvoir les buts et les objectifs proclamés lors du sommet mondial pour le développement social.

Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités. Le renforcement de la justice, la promotion de l’équité, la démocratie, la participation et la transparence sont les axes de travail proposés par l’assemblée.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte: Journée Mondiale 

Le Québec a les moyens d’assurer une société plus juste

Après des années d’austérité, le gouvernement québécois a cumulé d’importants surplus depuis trois ans.  Puisque nos services publics et les programmes sociaux sont toujours sous-financés, on peut clairement affirmer que ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social.

Avec les surplus anticipés de 5 milliards $ cette année et des mesures fiscales plus progressistes, nous avons les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer plus adéquatement les programmes sociaux, de planifier une transition juste basée sur le respect des droits et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome.

Un filet social fort : c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible et que les droits humains et la dignité des personnes soient respectés! C’est une question de CHOIX politiques.

Dans son budget du 10 mars, le gouvernement doit prendre les moyens d’améliorer les conditions de vie dans nos communautés, d’améliorer l’accès et la qualité des services publics et de lutter contre les inégalités sociales…

Ça passe notamment par plus de justice fiscale et un meilleur partage de la richesse.

À l’occasion de la Journée mondiale pour la justice sociale 2020, la Coalition Main rouge lancera la 2ème édition du document 10 milliards $ de solutions.

 

Source: Texte & Image: https://www.nonauxhausses.org/journee-mondiale-justice-sociale/

 

3è dimanche de l’année A – 2020

Les sages nous rappellent que si le soleil disparaît à l’horizon, il réapparaît.
C’est un peu ce que le texte de la 1ère lecture de ce dimanche (Is.8:23 – 9:3)  
et l’évangile qui le répète (Mt.4:12-23) illustrent d’un façon imagée et poétique.
On y évoque :

« Honte, gloire…
ténèbres, lumière…    
joie, allégresse…
Le joug qui pesait sur lui
(le peuple),
la barre qui meurtrissait son épaule…
tu les as brisés. »

 C’est ainsi que le prophète Isaïe se remémore devant Dieu les merveilles
que Lui, leur Sauveur, a accomplies en faveur du peuple qui a connu bien des épreuves.

Se pourrait-il que ce message s’adresse aussi à nous ?
Chacun/e a son lot de difficultés et, souvent, plus que sa part d’épreuves…
On ne les nomme pas toujours ‘honte, ténèbres, ou joug’
mais c’est souvent ce que ces réalités représentent dans notre quotidien :
déprime, regrets, fardeaux qui dépassent nos forces, semble-t-il…

Le soleil a disparu de notre horizon personnel
et on craint que les ténèbres se soient installées en permanence…
Il faut attendre… attendre que le soleil réapparaisse.

Cette attente, pour un/e chrétien/ne a pour nom… ESPÉRANCE…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Image : facebook.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1er dimanche de l’Avent, année A – 2019

Il semble que notre vie soit remplie – absolument remplie – d’occupations et de préoccupations.
Nos jours, parfois même nos nuits, paraissent littéralement tissés, de mille et une choses qui réclament notre temps!

Les travaux à accomplir, les achats à faire, les visites à rendre, les invitations à ne pas oublier, les personnes à visiter, … les comptes à payer! Et j’en passe.
Nos pas nous dirigent dans une direction alors que nos pensées se trouvent à des centaines de milles ailleurs!
Oui, nous sommes occupés et préoccupés, c’est évident.

Tout comme les gens de l’évangile d’aujourd’hui (Mt.24 :37-44) en ce 1er dimanche de l’Avent.
« En ces jours-là…
on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari… »

En ce 21è siècle, nous pourrions nous retrouver parmi eux de qui on a dit que :

« ils ne se doutaient de rien… »
Ils n’étaient pas conscients d’une réalité plus profonde que celle qui les poussait à faire ceci et cela.
N’est-ce pas souvent notre condition : on voit ce qui est évident, on se donne à l’immédiat.
Mais… ce qui se cache sous tout cela, y avons-nous accès ?

Se pourrait-il que cette période de l’Avent soit un temps privilégié où nous pouvons
VOIR, oui, mais aussi PERCEVOIR et ENTREVOIR.

VOIR les situations et les événements et ‘percer’ les apparences pour découvrir le sens profond de notre quotidien.
Cela nous permettrait peut-être… d’ENTREVOIR une présence –
la présence de Celui qui est toujours à nos portes attendant que nous l’accueillions.

Cette année, l’Avent pourrait vraiment être un temps privilégié !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-a-2019/

 
Source : Image : tripadviser.fr

 

 

20è dimanche de l’année C – 2019  

Les lectures de la célébration de ce dimanche présentent le tableau plus sombre de notre quotidien :
tentative d’homicide, horreur, supplice, hostilité, lutte, divisions, angoisse. 
Tous ces termes – tous ces aspects de la réalité se retrouvent dans les textes proposés à notre lecture.

Proposés à notre lecture et… à notre réflexion car ces mêmes aspects de la réalité se retrouvent dans le bulletin quotidien de nouvelles à la radio, ou à la télé.
Les descriptions peuvent varier mais les faits demeurent tristement les mêmes.

On entend souvent la question :
‘Pourquoi un Dieu bon permet-il toutes ces manifestations du mal?
Pourquoi lui, qui est tout-puissant, n’intervient-il pas pour empêcher tous ces actes mauvais?’

On peut poser la question, et la réponse nous sera donnée… un jour.
Pour le moment, il doit nous suffire de constater que Jésus lui-même ne s’est pas soustrait à cet ordre des choses dans notre univers.

La 2è lecture affirme :
« Jésus… renonçant à la joie qui lui était proposée, a enduré la croix » (He.12:1-4).

Lui connaît la raison… la réponse à notre question…
Oui, un jour elle nous sera révélée.

Pour le moment, le dernier verset du Psaume demeure notre inspiration :
« Je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur : mon Dieu, ne tarde pas ! » 
(Ps.40:18)

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-c-2019/
 
 

Source : Image : 1736 Family Crisis Center
 

Journée mondiale de la schoziphrénie – 16 mars 2019

Du 16 au 23 mars 2019, retrouvez notre campagne d’informations dans tous les médias et dans de très nombreuses villes. Cette campagne intitulée « Tout débute par une connexion » a pour but de mettre en valeur l’importance des liens et de la relation dans le traitement de la schizophrénie. La maladie psychique perturbe les connexions entre les personnes qui en souffrent et le reste de la société : leur proches, leurs voisins, leurs amis et leurs soignants. Qu’ils soient numériques ou humains de nombreux moyens existent pour débuter une connexion.

Un site à visiter : www.info-schizophrenie.ch   

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La schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions. Toutes ces fonctions ne sont pas perturbées au même moment et dans la même mesure. De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement normal pendant une longue période et être perturbées uniquement pendant des périodes de crise.
La schizophrénie perturbe souvent l’attention, la mémoire, l’apprentissage et le traitement de l’information.

Une personne atteinte de schizophrénie peut :

Percevoir des difficultés à établir un contact avec son entourage ou son/ses ami(s)
Etre submergée par des idées étranges
Avoir la sensation d’entendre des voix qui n’existent pas dans la réalité
Avoir beaucoup de difficultés à différencier ce qui est réel de ce qui ne l’est pas
Avoir l’impression que des personnes de son entourage lui veulent du mal
Se replier sur elle-même et se comporter de façon étrange
Ressentir une insécurité en permanence

La schizophrénie touche, à l’échelle mondiale, 1% de la population. Elle survient surtout chez les jeunes à la fin de l’adolescence ou au début de la vie adulte.

Mais la Schizophrénie n’est pas :

Un dédoublement de la personnalité
Causée par des parents négligents ou dominateurs
La conséquence d’une expérience traumatisante vécue pendant l’enfance

Depuis ces dernières années la Schizophrénie est devenu une maladie traitable qui permet de réduire en grande partie les effets négatifs ressentis par les malades et leur entourage.

  Source : Texte: http://www.journee-mondiale.com

Noël, année C

NOËL – 4 lettres, un mot bien court.

On a dit, écrit, décrit, transcrit, tant de choses sur ce mot. On l’a évoqué, prononcé, crié, chanté… NOËL ! NOËL !

Il y a les légendes et les mythes, les histoires et les contes et, au cœur de tout cela : la RÉALITÉ – la réalité d’un Dieu qui s’est voulu… humain. À la vue de cette expression, vous arrêtez de lire…

Mais c’est cela NOËL : l’extraordinaire – certains oseraient dire – l’extravagante, décision de Dieu de se faire l’un de nous ! Il y a de quoi arrêter de lire et… considérer… s’émerveillera… adorer…

Certaines personnes décrivent cet événement comme un ‘mystère’ et c’en est un ! Il ne faut surtout pas penser qu’on ne doit pas tenter de comprendre, mais il faut poursuivre l’effort de compréhension tout au long de notre vie !

Qui oserait juxtaposer ces deux mots : DIEU et CHAIR ?! Mais il faut le faire, pas d’autre voie pour com-prendre = prendre avec soi-même cette réalité. Les théologiens, pour le faire, utilisent un terme… respectueux : IN-CARN-ATION = dans la chair.

L’apôtre Jean l’a dit sans hésitation:

 

« Le Verbe s’est fait CHAIR. » (Jn.1:14)

Et, de son côté, Paul écrit aux Philippiens : «De condition divine, il est devenu semblable aux humains. » (Ph.2:6-7)

EMMANUEL, « Dieu-avec-nous », Dieu, l’un de nous !

Si ce n’était pas cela Noël……… ce serait quoi au juste ?!

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/christmas-year-c/

 

Source : Image: YouTube

 

 

 

Un conte de NOËL

Légendes et contes sont associés à Noël.

Ils sont de différentes périodes dans l’histoire

et ils ont leur origine dans différentes cultures.

En voici un, « tout nouveau, tout beau » –

texte et chant réalisés ici, au Québec…

pour votre enchantement!

BON VISIONNEMENT !

 

 

 

 

23è dimanche de l’année B

Les textes de l’évangile – en général, ils nous sont bien connus, pas de problème.
Mais oui, justement, il y a un problème!
Et, selon moi, l’obstacle principal n’est pas la distraction quand on les proclame,
ni le doute quand on les lit.
Le problème c’est… l’habitude – précisément : nous les connaissons trop bien!
Trop? Oui. Bien? Non!

L’évangile de ce dimanche (23è dimanche de l’année B – Mc.7:31-37) nous donne l’occasion d’y réfléchir.
Il s’agit de la scène où Jésus guérit un sourd-muet.
Cet homme était doublement affligé : il ne pouvait ni entendre ni s’exprimer clairement.
Des gens de sa région l’amènent à Jésus et le supplient de lui imposer les mains.
Les faits et gestes nous sont familiers mais peut-être y a-t-il encore matière à découverte…

Ceux qui accompagnent l’homme sont bien intentionnés;
ils suggèrent à Jésus quoi faire – intéressant, n’est-ce pas?
Jésus va intervenir mais d’une façon… inédite.

Il ne dira pas comme il l’a fait pour le lépreux : « Je le veux, sois purifié »   (Mc.1:41).
À l’homme à la main desséchée, Jésus avait simplement dit : « Étends la main » (Mc.3:1-6).
Il ne demandera pas : « Que veux-tu que je fasse pour toi? » comme il l’a fait pour l’aveugle (Mc.10:51) car il est conscient de la condition de l’homme devant lui.

Que se passe-t-il alors?
« Jésus emmena l’homme à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles,
et, avec sa salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Et le miracle se produit.
 
« Ouvre-toi ! »
Voilà le message qui me parvient, simple, clair et… combien exigeant !
Le soulagement, la santé, le salut, résident dans… l’ouverture !

Exigeant ? Oui.
Ouverture de l’esprit à la réalité, à la vérité, à la proximité de Dieu.
Ouverture du cœur à ce qui est plus profond que les apparences, aux besoins des proches et des moins proches,
à l’Esprit qui sans cesse nous sollicite, à la fois discret et… insistant.

Ouverture libératrice – elle a délié la langue, mais elle délie aussi les liens multiples qui enserrent de tant de manières…
Elle défait les ‘nœuds’ de toutes sortes qui emprisonnent, bien souvent insoupçonnés…

Ouverture – le mot-thème de ce dimanche, et davantage…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/23rd-sunday-of-year-b/

 Source : Image : Free Bible Images
 

19è dimanche de l’année B

Il semblerait que certaines attitudes et réactions que l’on qualifie de ‘modernes’ aient été présentes chez nos ancêtres depuis bien longtemps déjà.
Je pense particulièrement au phénomène que les psychologues appellent ‘le déni’ – cette attitude de rejet de la réalité.
Il s’agit, en fait, d’un mécanisme de défense nous conduisant à nous cacher une situation précise pour ne pas y faire face.
On fait usage de subterfuge pour se dissimuler à la réalité ou dissimuler la réalité à notre conscience.

Ce qui suscite cette réflexion de ma part est… la 1ère lecture de ce dimanche (19è dimanche de l’année B – 1 Rois 19:4-8).

Vous êtes surpris mais… observez le prophète Élie un moment –
il se révèle être un cas typique de cette attitude –
celle de celui qui tente de se soustraire à ce qu’il doit confronter!
Mais… c’est sans compter sur… la persistance de Dieu !…

Élie est conscient que la reine Jézabel veut sa mort – une situation critique s’il en est une.
La solution qui se présente et qu’Élie saisit c’est de fuir.
La fuite, oui, mais avec un désir profond d’en finir avec la vie et il demande à Dieu de ‘reprendre sa vie’.
Et… pour ne plus penser, ne plus craindre, ne plus avoir à lutter… Élie s’endort.

Devant un tel désespoir, Dieu intervient en procurant à son prophète la nourriture qui lui rendra la force dont il a besoin.
Élie mange et boit mais… il choisit encore le sommeil.
Dieu intervient avec insistance et, à la nourriture, il ajoute ces paroles :

« Il est long le chemin qui te reste. »

Je pense qu’ici plusieurs d’entre nous cessons de regarder Élie et nous prenons conscience de notre vécu –
tout ce qui fait notre expérience au fil des jours…

Tous et toutes nous avons  nos ‘Jézabels’ – elles portent un autre nom toutes ces situations où la peur et la stupeur nous assaillent…
Il nous faut réaliser que – si le chemin qui reste devant nous est long – la nourriture qui rend force est là pour nous également.
Il suffit de nous réveiller, de nous lever, de manger et de boire et… de nous remettre en chemin à la rencontre de Dieu…
à l’endroit de son choix – ‘notre Horeb’!

Note: une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-b/

Source : Image : commons.wikipedia.org