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Journée Mondiale contre le travail des enfants – 12 juin

En ratifiant la convention n° 182 de l’Organisation Internationale du Travail, les pays signataires se sontengagés à agir immédiatement pour interdire et éliminer les pires formes de travail des enfants. Cette convention a été la plus rapidement ratifiée de l’histoire de l’OIT depuis sa création en 1919.

Parallèlement, la convention n° 138 de l’OIT a également été ratifiée par un nombre croissant de pays. Son objectif est long terme est d’obtenir l’abolition effective du travail des enfants. Au niveau des signatures, la mobilisation contre le travail des enfants ne cesse donc d’augmenter, mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres et le travail des enfants reste une réalité quotidienne dans de nombreux pays !

On estimait en effet en 2002 que le travail des enfants concernait 246 millions d’enfants entre 5 ans et 17 ans, soit un enfant sur six à l’échelle de la planète, essentiellement dans l’agriculture. Selon un rapport de l’OIT, 73 % de ces jeunes – environ 179 millions, soit un enfant sur 8 – sont soumis aux « pires formes de travail », qui mettent en péril leur bien-être moral, mental ou physique ­ et 8,4 millions sont assujettis à des activités « intrinsèquement condamnables » – esclavage, servitude pour dettes, enrôlement dans des forces armées, prostitution ou pornographie.

Le cri d’alarme de l’Organisation internationale du travail
Les chiffres montrent que l’esclavage n’a pas disparu, puisque quelque 5,7 millions de jeunes sont asservis ou sont forcés de travailler. Ces enfants ont souvent beaucoup de problèmes pour obtenir de l’aide, non seulement parce qu’ils sont jeunes, mais aussi parce qu’ils ne possèdent aucun certificat de naissance ou papiers officiels et qu’ils sont donc « invisibles » aux yeux des autorités.

« Les formes les plus dangereuses de travail des enfants dépassent largement nos estimations précédentes », s’alarme l’OIT. Sept enfants sur dix travaillent dans des exploitations agricoles, souvent pour une production locale destinée à leur propre famille. Mais environ 10 millions d’enfants (en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud) travailleraient pour une activité d’exportation, c’est-à-dire, in fine, pour des entreprises occidentales. Les secteurs les plus exposés à ce genre de pratique sont le textile, la fabrication des tapis, la récolte de tabac ou de cacao à destination des grands groupes internationaux.

Le travail des enfants concerne également les pays développés : 2,5 millions d’enfants y travailleraient. Ce phénomène touche surtout l’agriculture aux Etats-Unis, les services à la personne en Grande-Bretagne et le textile et le bâtiment en Europe du Sud…

Source : Texte & Image : Journée Mondiale

Journée mondiale des enfants des rues – 26 novembre

Chaque année, à la date du 26 novembre, est célébrée à travers le monde entier la Journée mondiale des enfants des rues. C’est une journée qui interpelle toute personne et toute organisation à se pencher sur la situation des enfants de la rue.

Aujourd’hui, des millions d’enfants de tous les coins du monde vivent et travaillent dans la rue : nombre d’entre eux sont abandonnés ou orphelins, certains tentent d’échapper aux abus, tandis que d’autres essaient de gagner de l’argent pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

Ces enfants font face à certains des problèmes les plus urgents de notre monde moderne. En effet, les enfants de la rue sont vulnérables à la violence, à l’exploitation, à la toxicomanie, au VIH/sida et à d’autres risques graves pour la santé susceptibles de mettre en péril leur survie.

Source: Texte: C.A.F.É. s.a.

Pour célébrer le 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant. (elle a été signée en 1989 !), l’UNESCO organise la journée des enfants des rues.enfant-des-rues

L’UNESCO, en association avec Fondation Air France, organisent à cette occasion un séminaire sur les enfants des rues, avec la participation remarquée de Mme Irene Rizzini, rrofesseur à l’Université Catholique Pontificale de Rio de Janeiro et fondatrice du Centre international de recherche et des politiques sur l’enfance (CIESPI).

Un prix créé pour récompenser des associations reconnues pour leur action en faveur des enfants récompensera le Docteurr Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social en France et président du Samusocial international.

De nombreuses associations luttent en faveur des enfants des rues, que ce soit en Amérique Latine ou en Asie, qu’elles soient ou non confessionnelles. Leur action de terrain permet de réaliser un véritable travail de fourmi en faveur des enfants, de leur éducation, de leur sécurité, allant parfois jusqu’à une véritable reniassance des liens sociaux et familiaux.

Un site à visiter : www.heartshome.org    Source: Texte & Image: Journée Mondiale, photo Points Coeur