Tous les ans, l’Organisation maritime internationale, ses 164 États Membres et ses trois Membres associés célèbrent la Journée mondiale de la mer, la dernière semaine de septembre. L’occasion de faire connaître à un large public les objectifs et les réalisations de l’Organisation mais aussi de le sensibiliser davantage au rôle vital que joue le secteur maritime dans la vie de tout un chacun.

Pleins feux sur la sureté maritime
En 2002, l’OMI a souscrit à un nouvel énoncé de mission, prenant acte de l’évolution de ses priorités, le mot d’ordre « Pour une navigation plus sûre et des océans plus propres » devenant « Sécurité, sûreté et efficacité de la navigation sur des océans propres ». Cette nouvelle formulation était mieux adaptée aux objectifs plus larges de l’Organisation et donnait un schéma directeur pour les actions à entreprendre. En choisissant le thème de la Journée mondiale de la mer de cette année, nous avons voulu mettre en évidence l’importance particulière que l’OMI accorde, ces derniers temps, à la sûreté maritime.

Alors même que les risques naturels ne manquent pas en mer, chacun sait aujourd’hui que la navigation est aussi exposée au risque de la criminalité en mer et au fléau du terrorisme international. Malheureusement, ce phénomène n’a rien de nouveau. À la fin des années 70 déjà, l’OMI a dû s’occuper de la baraterie, la capture illégale de navires et de leur cargaison ou d’autres formes de fraude maritime. Depuis 1982, l’OMI surveille l’évolution de la piraterie et des vols à main armée visant les navires, dans différentes régions du monde, et a pris des mesures pour lutter contre ce phénomène dans les zones les plus touchées.

Après le drame de l’Achille Lauro en 1985, où des terroristes s’étaient emparés d’un navire de croisière italien et avaient tué un passager avant de négocier leur retraite, l’OMI a commencé à élaborer une série de dispositions techniques visant à empêcher les actes illicites contre les passagers et les équipages à bord des navires, ce qui a abouti en mars 1988 à l’adoption de la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime (Convention SUA) et de son protocole relatif aux plates-formes au large.

Un site à visiter : www.imo.org   Source: Texte & Image : Journée Mondiale