image-i-nations trésor

Journée internationale des légumineuses – 10 février

 La journée internationale des légumineuses à lieu chaque 10 février. Ce sont les Nations Unies qui ont fixé la date. On aurait pu vous l’annoncer hier, pour tenir compte du temps du trempage des légumineuses avant la cuisson. On aurait pu…
Nous sommes donc en face d’une très officielle journée voulue par les Nations Unies (Résolution A/RES/73/251). On peut désormais tenter de comprendre son intérêt.

Pourquoi les légumineuses sont-elles importantes ?

La réponse se résume en trois idées : valeur nutritionnelle, sécurité alimentaire, respect de l’environnement.  qCes cultures traditionnelles cumulent en effet un ensemble de qualitésui les rendent plus que recommandables pour les consommateurs de tous les continents.

Valeur nutritionnelle

Les légumineuses sont riches en nutriments et ont une teneur élevée en protéines. très intéressant dans les régions où la viande et les produits laitiers sont difficiles d’accès. Les légumineuses ont une faible teneur en matières grasses et une forte teneur en fibres. En raison de ces qualités, elles sont recommandées par les organismes de santé dans le traitement du diabète et les maladies cardiaques. Les légumineuses ont également montré qu’elles aidaient à lutter contre l’obésité.

Sécurité alimentaire

Pour les agriculteurs, les légumineuses représentent une culture importante car elles peuvent être à la fois vendues et consommées sur place, préservant ainsi l’autonomie et la stabilité économique de l’exploitation.

Les experts estiment que jusqu’à un tiers des aliments préparés pour la consommation humaine dans le monde se perdent ou sont gaspillés. Or, les légumineuses ont une conservation stable, c ‘est-à-dire que dans un emballage étanche, elles se conserveront des mois voire des années sans perdre leurs qualités nutritionnelles.

Respect de l’environnement

Les légumineuses peuvent être produites en grande quantité sans abimer les sols. Elles ont besoin de moins d’eau que les autres cultures pour grandir et jouent aussi un rôle dans la lutte contre l’érosion et l’appauvrissement des sols : en effet elles n’ont pas besoin d’engrais azotés car elles fixent l’azote elles-mêmes. Cette autosuffisance permet de limiter fortement l’émission de gaz à effet de serre.

A vos casseroles !

Et en plus c’est bon. Les cuisiniers les remettent à la mode, mais vous pouvez aussi le faire chez vous… après les avoir laissé tremper. Alors, à demain autour d’un bon plat pour célébrer la journée internationale des légumineuses…

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte & Image: Journée mondiale

26è dimanche de l’année A – 2020

Un ‘Non’ qui se change en ‘Oui’… et un ‘Oui’ qui se change en ‘Non’…
Une tranche de notre vie quotidienne, pourrait-on dire.
C’est pourtant la scène, vieille de 2000 ans, que nous présente l’évangile de ce dimanche (Mt.21:28-32).

C’est justement ce que réalisent les textes de l’évangile : ils sont comme un miroir de notre expérience.
Mais ils sont davantage : ils nous révèlent le visage de celui dont nos vies doivent être l’imitation.

Le message au cœur de cette parabole apparaît clairement dans la question que Jésus pose à ses interlocuteurs :

« Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
 
C’est précisément ce que Jésus attend de nous, ses disciples.
Il a affirmé :

« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jn.4:34)
 
Nous devons faire nôtre cette ‘nourriture’…
Changer le ‘Non’ que nous avions prononcé peut-être sans réfléchir, ou… manquant de générosité…
Et prononcer un ‘Oui’ d’engagement et de fidélité à ce que le Père attend de nous.

C’est aussi simple que cela vivre l’évangile, mais… combien exigeant parfois!…

Note: Une autre présentation sur ce thème est aussi offerte en format blogue à :  https://image-i-nations.com/les-mots-quelle-pouvoir/

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/26th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Chrétiens d’Europe – Centerblog

21è dimanche de l’année B

On évalue souvent les gens et on les compare selon différents critères.
L’un des éléments qui sert de comparaison est parfois ce que l’on nomme leur QI – leur quotient intellectuel!
Ainsi, on juge certains comme intelligents, brillants;
d’autres sont reconnus comme des génies, alors qu’on dira de d’autres qu’ils ont une intelligence moyenne.

Mais il y a un autre élément qui nous distingue, nous, les humains :
c’est cette capacité de prendre des décisions, de faire des choix.
C’est une caractéristique qui nous distingue d’une façon particulière.
Là encore, les individus se démarquent de différentes façons.
Certains analysent rapidement une situation et prennent une décision sans délai.
D’autres s’attardent à tous les aspects sans parvenir à se décider –
leur attitude change d’un moment à l’autre : oui… non… peut-être… plus tard…

Ces réflexions me sont venues à la suite de la lecture des textes de ce dimanche (21è dimanche de l’année B)
spécialement la 1ère lecture (Jos.24:1-2.15-18) et l’évangile (Jn.6:60-69).
Dans les deux cas, on est en présence de gens qui doivent justement prendre une décision.

La 1ère lecture nous met en présence du peuple d’Israël confronté par leur chef, Josué.
Il les enjoint de faire un choix – un choix décisif et d’une importance capitale :

« S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur,
choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir :
les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate,
ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. »

C’était là une tentation constante pour les Israelites : oublier l’Alliance qu’ils avaient faite avec Dieu.
Ils avaient fait un choix mais… ils le remettaient souvent en question par leurs infidélités répétées,
toujours prêts à suivre d’autres dieux… moins exigeants!

Exigeant, Jésus ne l’est pas moins alors qu’il demande à ceux qui le suivent de recevoir son message –
un message qui n’est pas facile à accepter :
croire que sa chair est vraiment nourriture et son sang vraiment breuvage.
Pas étonnant que nombre de ceux qui étaient présents à la multiplication des pains cessent de l’accompagner.

Plus étonnant encore, Jésus ne tente pas de les retenir – ni eux, ni le groupe de ses apôtres.
Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » 
Eux aussi doivent faire un choix – un choix libre, et un choix qui engage toute leur vie…

Et nous sommes confronté/es au même choix – non moins exigeant, non moins engageant… 
Et cela pour la vie, pour toute la vie…
Pas plus que les gens du passé, nous ne sommes obligés –
Dieu ne s’impose pas : il veut être accepté librement.
Il attend notre choix… Il nous attend…

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b/

Source : Images : crossnews.am

 

Journée mondiale de l’aide humanitaire – 19 août

Dans de nombreuses régions du globe, les humanitaires travaillent, parfois au péril de leur vie, souvent dans l’anonymat le plus total. Même s’ils accomplissent un travail de fourmi, leurs interventions sont indispensables et permettent souvent à des populations de retrouver un minimum de dignité.

L’ONU a promulgué le 19 août, Journée Mondiale de l’aide humanitaire en espérant sensibiliser l’opinion publique à l’assistance humanitaire et à la nécessité de soutenir ces actions partout dans le monde.

« Les travailleurs humanitaires sont ceux que nous dépêchons sur place pour montrer notre solidarité avec ceux qui souffrent. Ils représentent ce qu’il y a de meilleur dans la nature humaine mais leur travail est dangereux… »  Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

Un site à visiter : www.un.org   Source : Texte & Image : Journée Mondiale

À l’occasion de la Journée mondiale de l’aide humanitaire, nous continuons d’attirer l’attention sur les millions de civils touchés par les conflits armés chaque jour. Ceux qui habitent dans les villes luttent pour trouver de la nourriture, de l’eau et un abri sûr, tandis que les combats chassent des millions d’autres de leurs foyers. Les enfants sont recrutés et utilisés pour se battre, et leurs écoles sont détruites. Les femmes sont maltraitées et humiliées.

Et alors que les travailleurs humanitaires apportent de l’aide et que les travailleurs médicaux traitent les blessés et les malades, ils sont directement pris pour cibles, traités comme des menaces et empêchés d’apporter secours et soins à ceux qui en ont désespérément besoin.

Ces descriptions ne représentent qu’une partie de tous ceux qui sont touchés par les conflits dans le monde. Des personnes handicapées aux personnes âgées, aux migrants et aux journalistes, tous les civils pris dans les conflits doivent être protégés.

Source : Texte & Image : ONU

19è dimanche de l’année B

Il semblerait que certaines attitudes et réactions que l’on qualifie de ‘modernes’ aient été présentes chez nos ancêtres depuis bien longtemps déjà.
Je pense particulièrement au phénomène que les psychologues appellent ‘le déni’ – cette attitude de rejet de la réalité.
Il s’agit, en fait, d’un mécanisme de défense nous conduisant à nous cacher une situation précise pour ne pas y faire face.
On fait usage de subterfuge pour se dissimuler à la réalité ou dissimuler la réalité à notre conscience.

Ce qui suscite cette réflexion de ma part est… la 1ère lecture de ce dimanche (19è dimanche de l’année B – 1 Rois 19:4-8).

Vous êtes surpris mais… observez le prophète Élie un moment –
il se révèle être un cas typique de cette attitude –
celle de celui qui tente de se soustraire à ce qu’il doit confronter!
Mais… c’est sans compter sur… la persistance de Dieu !…

Élie est conscient que la reine Jézabel veut sa mort – une situation critique s’il en est une.
La solution qui se présente et qu’Élie saisit c’est de fuir.
La fuite, oui, mais avec un désir profond d’en finir avec la vie et il demande à Dieu de ‘reprendre sa vie’.
Et… pour ne plus penser, ne plus craindre, ne plus avoir à lutter… Élie s’endort.

Devant un tel désespoir, Dieu intervient en procurant à son prophète la nourriture qui lui rendra la force dont il a besoin.
Élie mange et boit mais… il choisit encore le sommeil.
Dieu intervient avec insistance et, à la nourriture, il ajoute ces paroles :

« Il est long le chemin qui te reste. »

Je pense qu’ici plusieurs d’entre nous cessons de regarder Élie et nous prenons conscience de notre vécu –
tout ce qui fait notre expérience au fil des jours…

Tous et toutes nous avons  nos ‘Jézabels’ – elles portent un autre nom toutes ces situations où la peur et la stupeur nous assaillent…
Il nous faut réaliser que – si le chemin qui reste devant nous est long – la nourriture qui rend force est là pour nous également.
Il suffit de nous réveiller, de nous lever, de manger et de boire et… de nous remettre en chemin à la rencontre de Dieu…
à l’endroit de son choix – ‘notre Horeb’!

Note: une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-b/

Source : Image : commons.wikipedia.org

La nourriture… elle est nécessaire, mais…

Depuis quelque semaines, l’évangile du dimanche nous présente Jésus
qui parle d’un sujet bien connu: la nourriture.
Il en procure même en abondance à son auditoire.
Mais il en parle d’un façon assez surprenante.
Dans la vidéo qui suit, Lise Massé le fait, elle aussi.

18è dimanche de l’année B

Certains disent que l’une des caractéristiques de notre époque est le désir de gratification immédiate.
On veut la satisfaction ici et maintenant – sans avoir à attendre la réalisation de nos souhaits dans un avenir incertain.

Il y a sans doute un peu de vérité dans cette affirmation mais… il y a déjà longtemps le proverbe disait :
« Un je tiens vaut mieux que deux tu l’auras. »
Cette attitude est peut-être inscrite dans nos gènes ?

Et voilà que l’évangile de ce dimanche (18è dimanche de l’Année B – Jean 6:24-35) nous suggère quelque chose de bien différent.
Le texte nous invite à… voir les choses à plus longue échéance.

Jésus s’adresse à la foule qui, la veille, a mangé à satiété les pains qu’il a multipliés.
Pas étonnant que tout ce monde revienne le lendemain pour… un autre festin !
Le prophète de Nazareth leur a donné de manger à leur faim, de se rassasier littéralement !
Qui ne voudrait pas jouir davantage d’une telle générosité ?
C’est facile, c’est immédiat, c’est satisfaisant !

Jésus leur dit alors:
« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle. »

 
Sûrement pas ce qu’ils désiraient entendre.
Eux aussi anticipaient une… gratification immédiate.

Mais Jésus les invite à :

  • Passer à un autre niveau ;
  • envisager la réalité à une autre échelle ;
  • utiliser une autre mesure de satisfaction.

Le même message s’adresse à nous aussi, à nous qui désirons
succès, réussite, bonheur, richesse, tout de suite, oui : ici et maintenant.

Mais le défi de l’évangile est de chercher ce qui est durable, permanent.
Anticiper l’impérissable au lieu du corruptible.
Rechercher, au lieu du temporaire, ce qui s’ouvre… sur l’éternité.

Un défi, un pari… toute une aventure!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-b/

Source : Images : mvcweb.org   vozportucalense.pt

Le saviez-vous?…

L’Europe est touchée par une vague de froid en ce début janvier 2017, et Rome n’est pas épargnée. Pour aider les nombreuses personnes sans domicile fixe des alentours du Vatican, le Pape François a donc pris une série de mesure en coordination avec l’Aumônerie apostolique. L’aumônier du Pape, Mgr Konrad Krajewski, a indiqué à l’agence de presse italienne Ansa que trois dortoirs resteront ouvert 24h/24. Si plus aucun lit n’est disponible, quiconque frappera à la porte se verra offrir une place au chaud et de la nourriture.

L’Aumônerie apostolique distribuera à ceux ne souhaitant pas se déplacer des sacs de couchage qui résistent à des températures inférieurs à 20 degrés. Ils pourront également passer la nuit dans des voitures mises à disposition par l’Aumônerie apostolique.

Source: Texte & Image: Radio Vatican

 

Journée Mondiale de l’alimentation – 15 octobre

Chaque année, le 16 octobre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture célèbre la Journée mondiale de l’alimentation, qui commémore la date de sa création, en 1945.

La naissance de l’agriculture
Bien que le passage de la chasse et de la cueillette à une production alimentaire fondée sur la culture et l’élevage – autrement dit, la naissance de l’agriculture – se soit produit de façon indépendante dans de nombreuses régions du monde voilà environ 10 000 ans, l’histoire de l’agriculture est riche d’exemples d’échanges interculturels aux conséquences majeures. La première trace archéologique d’activité agricole en Europe atteste d’une technologie avancée, en l’absence d’outils plus élémentaires.

Selon une théorie en vigueur, les populations du Moyen-Orient auraient apporté en Europe leurs outils et leurs technologies. Il semblerait que de telles migrations de populations agricoles aient eu lieu en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, en Chine, en Inde et en Asie du Sud-Est.

Pourquoi ces individus se sont-ils déplacés? L’agriculture, en offrant une source de nourriture plus sûre, entraînait un accroissement de la population, dont une partie finissait par migrer vers de nouvelles terres pour éviter la surpopulation.

Lutter contre le gaspillage alimentaire
Le gouvernement français a lancé, en 2013, une contribution à la journée de l’alimentation sous la forme d’une journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. L’objectif affiché est de diviser par deux les quantités jetées. Nous ne pouvons ici que saluer cette initiative en stigmatisant les comportements des sociétés « riches » par rapport à l’alimentation !

Un site à visiter : www.fao.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale