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25è dimanche de l’année C – 2019

L’argent – soulignant son absolue nécessité, certains seraient tentés d’écrire… ARGENT,
oui, en lettres majuscules et… peut-être même en caractères gras!

C’est que cet objet tient une place bien grande dans nos préoccupations quotidiennes.
On y pense,
on en rêve,
on le désire,
on cherche à se l’approprier,
on le met en sécurité,
on spécule pour en avoir davantage,
on se désole si on en perd,
et… on en donne parfois, c’est certain… mais avec un degré de générosité qui varie d’une personne à l’autre!

Le monde de la finance est un monde en soi et les spécialistes en ce domaine nous rappellent souvent que :
« Le temps c’est de l’argent »! 

Qu’en sera-t-il de tous les chrétiens – tout un chacun/e d’entre nous – qui liront ou entendront le texte de l’évangile de ce dimanche? (Lc.16:1-13)
On disait que les Pharisiens du temps de Jésus se moquaient de lui car… ils aimaient l’argent! (Luc 16:14)
Et nous?

Évidemment, nous n’allons pas manquer à ce point de respect pour Jésus, mais ses paroles auront-elles un effet sur nous – sur nous et sur notre attitude face à l’argent?
Le message de Jésus demeure actuel et s’adresse personnellement à chacun/e :

« Aucun domestique ne peut servir deux maîtres :
ou bien il haïra l’un et aimera l’autre,
ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre.
Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-c-2019/

Source : Images : mindsetpszychologia.hu   expresszkolcson.hu   PoetsandQuants

 

 

 

Jeudi-Saint, année A

Un souper entre amis…
La célébration rituelle de la libération de leur peuple…
Un repas entre le Maître et ses disciples…

Un rituel… Un partage… Un don…
Tout cela, et bien plus – jusqu’à l’extrême!…

« Ayant aimé les siens… il les a aimés jusqu’à la fin » (Jn13:1).
Une autre traduction dit : « À l’extrême… »
Sans mesure,
sans fin,
sans condition,
sans exception.

Et, le plus extraordinaire peut-être c’est que cela dure depuis plus de 20 siècles
et nous rejoint, chacun, chacune, personnellement :

« Prenez… mangez… faites cela en mémoire de moi… » (Lc.22 :19).

Prendre… Recevoir… Faire de nouveau en mémoire de lui…
Plus juste peut-être : Le laisser faire de nouveau par nous… pour nous…

Source: Image: Pinterest

Dimanche des rameaux, Année A

Dimanche dernier (5è dimanche du Carême, année A) nous parlions de questions – questions de toutes sortes qui surgissent au quotidien.
(On peut voir: http://image-i-nations.com/5e-dimanche-careme-annee-a/ )

En ce dimanche des rameaux (année A), dans l’évangile au tout début de la célébration (Mt.21:1-11), une question est posée dont l’écho nous parvient à travers les temps jusqu’à aujourd’hui.

Une foule est venue accueillir l’Homme de Nazareth connu sous le nom de Jésus.
Des gens venus d’un peu partout, il semble, s’ajoutent à ceux déjà là et viennent élargir la foule venue l’accueillir alors qu’il entre à Jérusalem monté sur un âne.

Et voilà que surgit la question : « Qui est cet homme? »
Son nom est connu et celui de son village d’origine également.
Mais LUI, qui est-il?
 
Alors qu’il enseignait les foules, déjà on se demandait : « D’où vient cette sagesse qui lui a été donnée?… N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie? » (Mc.6:2-3).Ils voulaient en savoir davantage, savoir vraiment : « Qui est cet homme? »

Ayant entendu dire qu’il guérissait les malades de toutes conditions, Jean le Baptiste avait envoyé des messagers pour demander : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre?…? (Mt.11:3).

 Après qu’il eut rendu à la vie la fille de Jaïre, le chef de la synagogue, les témoins de la scène « furent aussitôt saisis d’une grande stupeur…» (Mc.5:42). Ils se posaient sans doute la même question: « Qui est cet homme? »
 
Le jour où il avait nourri 5000 personnes avec cinq pains, les gens étaient évidemment ébahis et ils disaient entre eux : « Celui-là n’est-il pas le fils de Joseph dont nous connaissons le père et la mère » (Jn.6:42).

Quand il avait calmé le vent et les vagues qui menaçaient de faire couler leur barque, les apôtres « furent saisis d’une grande crainte et ils se disaient les uns aux autres : ‘Qui est-il donc celui-là?’… »  (Mc.4:41).
 
Le Pharisien, Nicodème, avait reconnu qu’il venait « de la part de Dieu comme un Maître » (Jn.3:2) et il était venu le rencontrer la nuit tombée pour savoir vraiment : « Qui est cet homme? »
 
Quand il avait demandé à boire à la Samaritaine, elle lui avait posé la question : « Serais-tu plus grand que notre père Jacob? » (Jn.4:12). Elle aussi voulait savoir : « Qui est cet homme? »

L’aveugle-né questionnait aussi l’identité de son guérisseur : « Qui est-il que je croie en lui? » (Jn.9:36)
Lui aussi étaient de ceux qui se demandaient : « Qui est cet homme? »  

Et, bien sûr, les Pharisiens, plus que bien d’autres peut-être, voulaient savoir, ils se devaient de savoir ! « Qui est cet homme? »  Ils lui demandaient ouvertement : « Qui es-tu? » (Jn.8 :25). Et avec insistance, ils revenaient à la charge : « Qui prétends-tu être? » (Jn.8:53)

Tout au long de sa vie, la même question avait, dirait-on, ‘inquiété’ ceux qui l’approchaient, ceux qui l’entendaient parler de Dieu, ceux qui voyaient ce qu’il accomplissait.
Maintenant qu’il entre dans Jérusalem, on l’acclame comme « Celui qui vient au nom du Seigneur. »

Et, c’est bien ce qu’il est, ce qu’il veut être, pour chacun et chacune de nous :
Il est la présence même de Dieu avec nous.

Pour certains, il est le MAÎTRE que l’on suit au fil des jours.
Pour d’autres, il est l’AMI fidèle sur qui on peut toujours compter.
Pour d’autres encore, il est le RÉCONFORT dans les difficultés.
Pour plusieurs il est le SAUVEUR qui délivre des esclavages de toutes sortes.
Pour tous, il est le VISAGE MISÉRICORDIEUX de Dieu qui attend toujours ses enfants rebelles ou inconscients.

On l’acclame comme un roi, mais il n’a rien d’un roi avec serviteurs et soldats comme entourage.
L’auteur du texte évangélique s’empresse d’affirmer : « Il est humble… »
Assez humble pour désirer être accueilli dans notre vie… quelles que soient les expériences qui l’ont façonnée jusqu’ici…

« Béni ( = Bienvenu) soit celui qui vient au nom du Seigneur! »

Source: Image: LDS.org