Les sages nous rappellent que si le soleil disparaît à l’horizon, il réapparaît.
C’est un peu ce que le texte de la 1ère lecture de ce dimanche (Is.8:23 – 9:3)  
et l’évangile qui le répète (Mt.4:12-23) illustrent d’un façon imagée et poétique.
On y évoque :

« Honte, gloire…
ténèbres, lumière…    
joie, allégresse…
Le joug qui pesait sur lui
(le peuple),
la barre qui meurtrissait son épaule…
tu les as brisés. »

 C’est ainsi que le prophète Isaïe se remémore devant Dieu les merveilles
que Lui, leur Sauveur, a accomplies en faveur du peuple qui a connu bien des épreuves.

Se pourrait-il que ce message s’adresse aussi à nous ?
Chacun/e a son lot de difficultés et, souvent, plus que sa part d’épreuves…
On ne les nomme pas toujours ‘honte, ténèbres, ou joug’
mais c’est souvent ce que ces réalités représentent dans notre quotidien :
déprime, regrets, fardeaux qui dépassent nos forces, semble-t-il…

Le soleil a disparu de notre horizon personnel
et on craint que les ténèbres se soient installées en permanence…
Il faut attendre… attendre que le soleil réapparaisse.

Cette attente, pour un/e chrétien/ne a pour nom… ESPÉRANCE…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-a-2020/

 

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