image-i-nations trésor

3è dimanche de l’Avent, année B – 2020

Certains textes de la Bible provoquent chez des gens une réaction spontanée.
C’est sans doute le cas pour la 1ère ligne de la 2è lecture de ce dimanche.
L’apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens et leur dit (1 Th.5:16-24):

« Soyez toujours dans la joie. »
 
On objectera possiblement: ‘Plus facile à dire qu’à faire’ – et c’est bien vrai.
Il y a tant de situations qui semblent nous priver de joie,
tant d’expériences qui n’ont vraiment rien de joyeux.
Le quotidien apporte son lot de difficultés et de problèmes
et plusieurs diront qu’ils et elles ne peuvent plus croire à la joie!

Mais il y a un autre verset qui a retenu mon attention dans cette 2è lecture et c’est celui-ci:
« N’éteignez pas l’Esprit. »

Une expression plutôt étrange et qui n’est pas utilisée fréquemment.
De quoi s’agit-il au juste?
Serait-il possible que l’apôtre Paul recommande aux Thessaloniciens de ne pas aller à l’encontre de ce que Dieu leur dicte pas son Esprit – l’Esprit Saint?
Ce conseil nous serait bien salutaire à nous aussi.
Car l’Esprit de Dieu est justement celui qui peut nous révéler la vraie source de la joie.

Le texte continue avec une autre phrase riche de sens :
« Discernez la valeur de toute chose. 
 
Une recommandation des plus appropriées en cette période de pandémie!
Une période qui peut nous donner l’occasion de réaliser ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas.
Un moment de grâce qui nous permet de prendre conscience de ce qui compte vraiment dans la vie et… l’après-vie…

Période de pandémie, période de l’Avent, période de… patient apprentissage de la signification de la vie…
J’ose croire que cela peut mener aux sources de la joie, la vraie!…

Note: Une vidéo sur les thèmes de ce dimanche est disponible à: https://youtu.be/FkbFjFQHFvQ

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-b-2020/

 

 

Source: Image: Facebook

L’arc-en-ciel

En cette période de pandémie, l’arc-en-ciel nous a rejoints –
aux fenêtres de nos résidences, ses couleurs peintes ici et là,
ce symbole d’espoir dessiné avec joie par bien des enfants.
Son apparition sous des formes multiples nous a encouragés:
ÇA VA BIEN ALLER!
La vidéo qui suit redit ce message avec conviction!

 

3è dimanche de l’année A – 2020

Les sages nous rappellent que si le soleil disparaît à l’horizon, il réapparaît.
C’est un peu ce que le texte de la 1ère lecture de ce dimanche (Is.8:23 – 9:3)  
et l’évangile qui le répète (Mt.4:12-23) illustrent d’un façon imagée et poétique.
On y évoque :

« Honte, gloire…
ténèbres, lumière…    
joie, allégresse…
Le joug qui pesait sur lui
(le peuple),
la barre qui meurtrissait son épaule…
tu les as brisés. »

 C’est ainsi que le prophète Isaïe se remémore devant Dieu les merveilles
que Lui, leur Sauveur, a accomplies en faveur du peuple qui a connu bien des épreuves.

Se pourrait-il que ce message s’adresse aussi à nous ?
Chacun/e a son lot de difficultés et, souvent, plus que sa part d’épreuves…
On ne les nomme pas toujours ‘honte, ténèbres, ou joug’
mais c’est souvent ce que ces réalités représentent dans notre quotidien :
déprime, regrets, fardeaux qui dépassent nos forces, semble-t-il…

Le soleil a disparu de notre horizon personnel
et on craint que les ténèbres se soient installées en permanence…
Il faut attendre… attendre que le soleil réapparaisse.

Cette attente, pour un/e chrétien/ne a pour nom… ESPÉRANCE…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Image : facebook.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fin de l’année…

À l’approche de la fin d’une année, deux symboles se présentent : 
le calendrier et l’horloge – les marqueurs du temps.
Ces deux images surgissent spontanément dans notre esprit :
le 31 décembre alors que nous allons tourner la page…
Et minuit quand s’ouvrira le livre de 365 pages où encore rien n’est inscrit…

Symboles de tout ce qui n’est pas encore…
Tout ce qui est en attente…
Tout ce qui est possible…
Tout ce qui surviendra…
Tout ce qui se réalisera… pour nous… par nous… sans nous… malgré nous…

Comme l’alphabet qui commence évidemment avec un A,
la nouvelle année pourrait aussi commencer avec un A :

Anticiper les jours à venir avec confiance.
Abandonner les illusions trompeuses.
Arrêter les lamentations et les récriminations.
Aviver l’espoir qui ose les recommencements.
Accomplir chaque jour ce que l’on peut réaliser.
Allumer ici et là une lueur de joie pour les gens qui nous entourent.
Accommoder avec patience ses limites et celles des autres.
Accepter sans amertume ce que l’on ne peut changer.
Accorder le temps qu’il faut à ce qui en vaut la peine.
Aspirer sans se lasser à ce qu’il y a de mieux.
 
Alors, la nouvelle année pourra être belle et bonne au fil des jours!

 

Source : Images : marketbeat.com   123RF.com

 

 

 

 

 

 

 

La crèche: une tradition inspirante

 Il y a quelques jours, la crèche du Vatican pour cette année faisait son apparition sur la Place Saint-Pierre.
Lors de sa récente visite au lieu où cette tradition a pris place, le Pape François a parlé, de la signification de ce symbole. Récemment, il a même écrit un document sur le sujet. (Introduction par Webmestre)

« Dans ce monde nouveau inauguré par Jésus, il y a de la place pour tout ce qui est humain et pour toute créature », écrit le pape François à propos de la crèche : « Du berger au forgeron, du boulanger au musicien, de la femme qui porte une cruche d’eau aux enfants qui jouent… tout cela représente la sainteté au quotidien, la joie d’accomplir les choses de la vie courante d’une manière extraordinaire. »
 
« En naissant dans la crèche, Dieu lui-même commence la seule véritable révolution qui donne espoir et dignité aux non désirés, aux marginalisés : la révolution de l’amour, la révolution de la tendresse », peut-on lire dans sa lettre apostolique « Admirabile signum » signée le 1er décembre 2019 à Greccio.

 

Source : Texte : Anne Kurian, Pape François, 10 décembre 2019 Image : LifeSite

 

 

 

 

 

 

 

 

3è dimanche de l’Avent, année A – 2019

Traditionnellement, on nomme ce 3è dimanche de l’Avent : GAUDETE –
une invitation de Dieu par son prophète Isaïe à nous RÉJOUIR.

Et la joie semble exploser, littéralement, à travers la création.
Alors que dimanche dernier, les animaux s’ajustaient à la paix universelle,
en ce dimanche c’est la nature qui nous offre un panorama réjouissant :
le désert reprend vie, les fleurs s’épanouissent, le Liban et ses cèdres fameux sont en fête:
c’est l’exultation qui gagne la nature toute entière.

La JOIE… on ne peut la commander, mais on peut la susciter, l’éveiller, tout doucement…
avec patience et obstination peut-être…
Elle surgira si on lui procure des motifs, des raisons d’être.

C’est ce qu’Isaïe fait dans la 1ère lecture (Is.35:1-10).
Il interpelle justement les gens aux

 « mains défaillantes… et les genoux qui fléchissent,
les gens qui s’affolent. »

 
Se pourrait-il que nous soyons parfois parmi eux ?…
Alors le message du prophète s’adresse à nous :

« Soyez forts, ne craignez pas.
Voici votre Dieu. »

 
C’est là la vraie raison qui fait jaillir en nous cette joie qui chasse « douleur et plainte. »
Osons-nous y croire… et la recevoir ?…

Note: une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-a-2019/

 

Source: Image: Pinterest
 

1er dimanche du Carême, année C – 2019

Premier dimanche du Carême, on pense déjà : évangile des ‘tentations’!
D’année en année, il en est ainsi et le thème nous revient d’emblée à la mémoire.

On évoque les tentations de Jésus, évidemment, et l’esprit glisse doucement vers… nos tentations.
Un léger mouvement… d’agacement surgit parfois…
‘Ce n’est pas là un sujet bien… réjouissant’, diront certains.

‘Ça m’tente’, ‘Ça n’me tente pas’ – on entend ces expressions bien souvent.
Une personne exprime ainsi ce qui l’attire ou pas, ce qu’elle désire faire ou éviter.

Essayant de porter un regard nouveau sur le sujet, je me demande :
Se pourrait-il que ce qui ne me ‘tente pas’ soit en fait une… tentation déguisée?
Si je tourne les choses ‘à l’envers’ il se peut que je découvre une nouvelle perspective
sur ma vie, sur mon quotidien, sur moi-même…

  • Ça ne me tente pas de me mettre au travail – tentation de paresse?
  • Ça ne me tente pas de consulter mon conjoint sur ce qui nous concerne tous deux – tentation d’indépendance?
  • Ça ne me tente pas de prendre le temps de visiter une personne malade – tentation d’indifférence?
  • Ça ne me tente pas d’aider une voisine handicapée à faire ses achats – tentation d’égoïsme?
  • Ça ne me tente pas de prendre le temps d’expliquer une décision à mes enfants – tentation d’impatience?
  • Ça ne me tente pas de mettre un peu d’ordre dans mes affaires, dans la maison – tentation d’indiscipline?

Ça ne me tente pas… Ça ne me tente pas…

Je réalise qu’il me faut alors creuser – creuser pour découvrir ce qui me tente vraiment!
En cette période de Carême, identifier la source de mon désir profond…

  • Le désir de grandir et devenir une meilleure personne.
  • Le désir d’être attentif à la présence de Dieu.
  • Le désir de faire l’expérience de sa proximité.
  • Le désir de le rencontrer dans tout ce qui m’arrive.
  • Le désir de lui permettre d’être Dieu dans ma vie au fil des jours…

Si mes tentations ‘retournées à l’envers’ me conduisaient ainsi à aller au fond de moi-même et faire cette découverte… ne seraient-elles pas … positives et… source de joie?!  

Étonnant ce que le Carême peut réaliser!…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-c-2019/

Source : Images : Wired   Pexels

Fête de l’Épiphanie, année C

« C’est la fête des Rois » dit-on. C’est ainsi que l’on désigne parfois la célébration d’aujourd’hui – la fête de l’Épiphanie.

Il faut dire que le récit offre quelque chose d’exotique, de féérique, de magique même – ne parle-t’on pas des ‘Mages’ ?!

Sans oublier, évidemment, son aspect biblique et théologique.

Et… le symbolique, alors… au cœur de cette fête si riche en couleur et en splendeur !

La légende qui présente ces nobles personnages affirme qu’ils étaient rois et nous les présente tous les trois les nommant : Gaspar, Melchior et Balthasar.

Ni statut royal, ni nom, ni nombre, n’apparaît dans le texte de l’évangile de Matthieu (Mt.2:1-12).

Qu’est ce donc qui les caractérise ?

Ce sont des gens… en recherche. Ils ont découvert une étoile inconnue jusqu’alors.

Ils l’ont reconnu comme un signe qui leur a servi de guide mais… ce signe a soudain disparu.

Les Mages s’adressent donc à l’autorité qui devrait avoir connaissance et sagesse… et pourtant !

Ils se mettent de nouveau en route et découvrent avec joie leur guide étoilé revenu et les précédant comme à leur départ.

Ayant atteint leur destination ils reconnaissent celui qu’ils cherchaient.

Ils le reconnaissent jusqu’à… l’adoration – peut-on offrir un présent plus précieux ?

Mais ils y ajoutent les autres choses apportées : l’or, l’encens et la myrrhe, choses bien précieuses aux yeux de leurs contemporains.

 
La découverte… la route… le guide… la marche… la recherche… la reconnaissance… l’offrande…

Les repères pour cette nouvelle année qui vient de s’ouvrir devant nous.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à :

Feast of the Epiphany, Year C

 

Source : Image : shutterstock.com   amazon.co.uk