image-i-nations trésor

Journée Mondiale du don d’organe et de la greffe – 17 octobre

Depuis 2005, l’OMS a promulgué la journée mondiale du don d’organes et de la greffe. Elle se tient chaque année le 17 octobre.

Cette journée est partie d’un constat alarmiste : en France, en 2005, il n’y a eu que 4238 transplantations d’organes pratiquées alors que près de 12 000 malades avaient besoin d’une greffe.

Des milliers de patients subissent toujours l’angoisse de l’attente, alors qu’on sait que chaque jour passé sur la liste dans l’espoir d’une greffe est une perte de chance.

Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent faute d’avoir pu être transplantés à temps, alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver. Cette situation est essentiellement due à un déficit d’information du grand public…

Un site à visiter : www.greffedevie.fr   Source : Texte : Journée mondiale Image : GMPA

Don d’organes et de tissus

Au Québec, une personne peut décider de donner ses organes et ses tissus au moment de son décès. Le don d’organes et de tissus peut sauver jusqu’à huit vies et redonner la santé à 20 autres personnes.

Le don d’organes et de tissus est un geste anonyme, volontaire, libre et gratuit.

Don d’organes

Le don d’organes est possible uniquement lorsque la personne décède à l’hôpital, et ce, dans des circonstances précises. Seul 1,4 % des personnes qui décèdent à l’hôpital peut devenir un donneur d’organes, soit l’équivalent de 450 à 500 personnes par année pour tout le Québec si toutes les conditions sont réunies chaque fois.

Les organes pouvant être prélevés chez un donneur en vue d’une transplantation sont tout particulièrement :

  • les deux reins;
  • le cœur;
  • les deux poumons;
  • le foie (peut être divisé en deux);
  • le pancréas;
  • l’intestin;
  • le visage.

Chaque donneur décédé offre ainsi la chance à huit personnes en attente d’une transplantation de recevoir un nouvel organe.

L’attribution des organes s’effectue selon des protocoles rigoureux tenant compte de différents facteurs :

  • le groupe sanguin du donneur et du receveur potentiel;
  • la compatibilité des antigènes entre le donneur et le receveur potentiel;
  • le poids et la taille du donneur et du receveur potentiel;
  • le statut d’urgence médicale de la personne en attente d’un organe;
  • la date d’inscription du receveur sur la liste d’attente d’une transplantation.

Au cours des dernières années, 180 donneurs ont permis plus de 500 transplantations en moyenne chaque année. Le taux de survie des personnes greffées varie selon les types d’organes, mais se situe généralement entre 70 % et 90 %, et ce, 10 ans après la chirurgie.

 

Source: Texte: quebec.ca/sante    Image: France Adot

Journée internationale des aides-soignants – 26 novembre

Une journée internationale restée discrète… ella existe depuis 2010 et semble avoir été initiée par la profession elle-même.

Une profession invisible…

Ou tout au moins manquant de reconnaissance car sa proximité avec les malades n’en fait pas pour autant une profession « écoutée »: « Nous ne sommes que aide-soignant, on ne nous écoute pas… », « Les gens nous traitent de laveuses, de toiletteuses ou pire encore… » et autres perles relevées ici et là sont monnaie courante dans la profession.

Pourtant, l’aide-soignante (osons le féminin dans la mesure où l’aide-soignant et très souvent une aide-soignante !) est avant tout une professionnelle de santé, exerçant par délégation et sous l’autorité des infirmières, des taches essentielles à la vie de l’hôpital.

A l’honneur en 2020

Il aura fallu la crise sanitaire de la Covid pour qu’on les remette à l’honneur, qu’on les applaudisse, qu’on les salue. Il était temps !

 

Un site à visiter : www.ufas.info   Source: Texte (abrégé): Journée mondiale     Image: HAD Saint-Sauveur

 

Un ange… sans ailes

Pendant la période de Noël qui s’achève, plus d’une fois, les lectures bibliques nous présentaient des anges. On les imagine de bien des manières, ces créatures ailées… Mais je connais aussi des anges… sans ailes! En voici un!

 

L’ange qui, en secret, paie les factures d’hôpital des patients.

Au Nigéria il y a peu de services médicaux qui soient gratuits et, si vous ne pouvez payez votre compte de frais pour hospitalisation, on ne vous permet pas de quitter les lieux. Qui aidera? Dans cette société profondément religieuse, bien des patients espèrent une intervention divine. 

Zeal Akaraiwai n’a pas les ailes d’un ange – il a une élégante Mercedes.

Ce consultant d’une quarantaine d’années bien vêtu sort de son auto garée entre les de nids de poules dans le stationnement de l’hôpital du gouvernement. Il est accueilli chaleureusement par un groupe de travailleurs/travailleuses sociaux et il se met immédiatement à l’œuvre.

Il demande « la liste » On lui remet le nom des patients qui sont suffisamment rétablis pour retourner chez eux mais qui ne peuvent partir n’ayant pas acquitté ce qu’ils doivent.

Aujourd’hui, Zeal se rend visiter chacun de ceux/celles dont le nom apparaît sur cette liste. Il se rend ensuite à la caisse et paie les frais d’hospitalisation de huit patients.

Zeal ne garde pas contact avec les gens qu’il aide. Il ne veut même pas être remercié. Mais il y a une chose qu’il aimerait en retour – c’est qu’un jour quelqu’un puisse raconter un récit à son sujet – le récit que lorsque la personne était hospitalisée, un ange est venu, a payé son compte et… est reparti.

C’est pourquoi je nomme ce projet: ‘Le projet de l’ange’, dit-il. Soyez l’ange que vous espérez rencontrer!

Source : Texte & Images: résumé de l’article de: BBC The 'angel' who secretly pays patients' hospital bills, Linda Pressly BBC News, Lagos 21 December 2018