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Fête du Corps et du Sang du Christ, année B

On donne à Dieu, bien des noms – ceux que lui-même nous a révélés dans l’Écriture
et les autres que nous choisissons au gré du temps et des événements.
Au gré de nos besoins, de nos attentes et de nos espoirs,
Au gré aussi, peut-être de notre joie ou… de notre désespoir!

Notre prière reflète notre foi et elle exprime – en balbutiant parfois – les attributs de Dieu.
Il est grand, il est tout-puissant, il est bon, il est miséricordieux –
et la liste n’en finirait pas si on tentait de tous les mentionner!

Pour ma part, le qualificatif que je préfère est plutôt… inédit.
Je l’ai recueilli d’un prédicateur anglophone :
Dieu est le réellement RÉEL!
La traduction est boîteuse, j’en conviens, mais le concept est authentiquement théologique !

La fête célébrée aujourd’hui est celle du CORPS ET DU SANG DU CHRIST.
On traduit parfois cette expression en la nommant : la Présence réelle.
Pour ma part, je ne peux imaginer une présence de Dieu – dans le Christ – qui ne soit pas réelle!

Dieu est réellement présent ici, maintenant, partout et toujours.
Dans les moments les plus prosaïques comme les plus magnifiques.
Dans les situations les plus banales comme les plus spéciales!

Lui-même nous demande de le célébrer :
« Prenez et mangez… Prenez et buvez… »
On ne peut mieux le faire!

Source : Image : stage.crossroardsinitiative.com

Fête du Corps et du Sang du Christ, C

jesus-feeding-5000-2 supertradmum-etheldredasplace.blogspot.comVous arrive-t-il souvent d’être… complètement satisfait/es? Ma question vous étonne, mais en ce qui me concerne, quand je  regarde mon quotidien, je dois avouer qu’il est assez rare que les événements et les gens me rendent totalement heureuse. Il semble que les bonnes choses ne sont jamais assez nombreuses, les moments de joie ne durent pas assez longtemps et les relations avec les personnes qui m’entourent ne m’apportent pas tout ce que je désirais. Ce scénario vous paraît familier?

Cette réflexion m’est venue en lisant l’évangile d’aujourd’hui où je découvre qu’avec Dieu… les choses sont bien différentes. Le texte de Luc (Lc.9:11-17) nous présente la scène où Jésus a nourri une foule de 5,000 hommes (sans compter les femmes et les enfants!…) et la conclusion dit : « Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés. »

Cela ne cesse de m’émerveiller! Jésus ne leur a pas donné un peu de pain, juste assez pour qu’ils continuent d’écouter son enseignement! Il ne leur pas prodigué ce qu’il fallait pour ne pas qu’ils manquent d’énergie pour retourner chez eux. Il les a rassasiés. Leur besoin a été comblé, totalement, complètement, sans plus rien à désirer.

Je découvre là une des qualités de Dieu. La théologie a un répertoire détaillé des attributs de Dieu : Il voit tout, il sait tout, il est tout-puissant, etc. Moi, j’aime ajouter qu’il est un Dieu qui va au-delà de nos demandes, au-delà de nos espoirs, au-delà même de ce que nous pouvons imaginer.

Saint Paul le confirme quand il parle au Éphésiens de ce Dieu qui est « Celui dont la puissance agissant en nous est capable de faire bien au-delà, infiniment au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou concevoir » (Éph.3 :20).

Et cela, mon expérience me le révèle si seulement je m’arrête pour le déceler à chaque moment, à chaque tournant de mon parcours quotidien…

Source: Image: supertradmum-etheldredasplace.blogsport.com

4è dimanche du Carême, C

urantiabook.orgÀ travers l’histoire, les écrivains, artistes peintres, les théologiens et les auteurs spirituels – tous ont tenté de donner une image de Dieu. Leur multiples expressions en textes et en œuvres artistiques expriment leur besoin – et le nôtre – de connaître Dieu. Quelle sorte de Dieu est notre Dieu? Et… que sommes-nous pour lui?

L’évangile de ce dimanche (Lc. 15:11-32) nous donne l’image la plus ‘visible’, la plus réelle, que l’on puisse désirer puisqu’elle nous vient de Jésus lui-même – lui qui est le plus près du cœur de Dieu (Jn.1 :18).

Qui aurait osé décrire un Dieu si proche, si tendre, si désireux de nous pardonner – quoi que l’on ait pu faire, y compris nos efforts pour nous éloigner de lui!
En décrivant la scène du retour de l’enfant prodigue, le poète Péguy affirme : « C’est encore le père qui pleurait le plus! »

On entend parfois l’expression : « C’est trop beau pour être vrai ». Devant une situation qui va au-delà de nos espoirs, en présence d’un événement que nous n’osions plus anticiper, ces mots viennent spontanément à nos lèvres. On ne peut y croire, on craint d’être désappointé, on ne veut pas s’illusionner – le retour à la réalité serait trop pénible.

Mais la réalité avec Dieu – la réalité de Dieu – c’est justement « trop beau pour ne PAS être vrai! » Dans un langage maintenant dépassé, on disait parfois que Dieu est… dans ‘l’au-delà’. En fait, Dieu EST AU-DELÀ – au-delà de tout ce que nous pourrions imaginer. Sa tendresse va au-delà de nos besoins, son pardon s’étend au-delà de tous nos manquements, au-delà de nos attentes, au-delà de nos espoirs, au-delà…

Jérémie l’avait compris qui faisait dire à Dieu : « Ephraïm est-il donc pour moi un fils si cher, un enfant tellement préféré… pour que je doive toujours penser à lui, que mes entrailles s’émeuvent pour lui, que pour lui déborde ma tendresse, dit le Seigneur » (Jr.31 :20).

Source: Image: urantiabook.org