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4è dimanche de l’année B – 2024

Les textes de chaque célébration nous offrent de nombreux messages.
Les lectures présentent différents thèmes à notre méditation.
Aujourd’hui le texte que je retiens est celui de l’Antienne du Psaume qui nous dit:

« Aujourd’hui ne fermez pas votre cœur
mais écoutez la voix du Seigneur » (Psaume 95:7-8).

Aujourd’hui, l’aujourd’hui de Dieu, c’est bien… chaque jour!
Les jours lumineux et joyeux… et les jours sombres et tristes…
Les jours où l’enthousiasme nous emporte… et les jours où la détresse nous accable…
Les jours où nous nous sentons prêt/es à tout… et les jours où nous avons peine à faire un pas…

Chaque jour, le Seigneur nous attend, il nous appelle.
Un message quotidien, c’est ce qu’il nous réserve…
Sa voix nous est bien familière, mais… peut-être ne sommes-nous pas toujours à l’écoute…

Nous sommes parfois distrait/es, attiré/es par tant d’autres voix – la sienne est si discrète!
Mais elle peut se faire insistante aussi et… elle peut alors nous révéler tant de choses.

Son invitation peut nous découvrir qui il est – lui, le Seigneur qui parle au cœur.
Elle peut aussi nous découvrir certains aspects de nous-mêmes que nous n’avions pas encore repérés…

Ne pas fermer notre cœur, ne pas remettre l’écoute à plus tard.
Ne pas craindre ce que Dieu dira, ne pas croire que nous savons déjà ce qu’il veut nous apprendre!

AUJOURD’HUI… Anticipation de tout ce que Dieu nous offre…
Si seulement nous savons écouter sa voix!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: www.focolare.org

Sauver les apparences… ou…

Sauver les apparences…
Certains y mettent beaucoup d’énergie et les Pharisiens étaient de ceux-là.
L’évangile du mardi de la 2è semaine de Carême (Mt.23:1-12)
a des paroles sévères à ce sujet.
Quant à Francine Robillard, elle a découvert une autre voie.
Elle nous la partage dans cette courte vidéo.
 

23è dimanche de l’année, A

Pour cette réflexion hebdomadaire sur les textes liturgique du dimanche, je choisis bien souvent quelques versets de l’évangile.
Cette semaine, c’est un verset du Psaume qui a retenu mon attention.
C’est le verset que l’on nous propose comme répons à la 1ère lecture.

Il nous invite – davantage même, il nous enjoint – en ces mots :
« Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur ! » 
(Ps.95 :8,7) 

Ne pas fermer son cœur…
On peut le faire par crainte, par désir d’échapper à une contrainte…
On peut le faire par ennui, par souci de se soustraire à une requête…
On peut le faire par habitude ou… sans même s’en apercevoir…

La deuxième partie du verset complète le message :
« Écoutez la voix du Seigneur. » 

Il faut admettre que sa voix a de la compétition et de bien des sources…
Le téléphone, ‘intelligent’, évidemment !
Les médias sociaux, divers et à forte résonnance !
La télé, inutile de la fermer – mais, qui l’écoute ?

Les appels, les invitations, les convocations, les sons, les cris, les bruits multiples et de toutes sortes –
une pollution de décibels, rien de moins.
Mais pense-t-on seulement à s’en libérer ? Et pourquoi ?…
Pour écouter la voix du Seigneur… 

Se mettre à l’écoute de cette petite voix intérieure au plus profond de nous-mêmes.
C’est une convocation assez particulière, toujours personnalisée et riche de promesses.
Un message aux résonnances inédites, ou familières, peut-être…
Mais avec un accent nouveau, insistant, persistant… porteur de révélation insoupçonnée…

On peut être tenté d’attendre, de remettre à plus tard, de se distraire…
Mais un jour viendra où il faudra bien consentir et se livrer… à l’écoute…

Et alors, qui pourrait prédire ce qui en résultera !

Source: Image: splitshire.com

 

14è dimanche de l’année, A

Des enfants théologiens? Ça n’existe pas! Vraiment?
Mais… les enfants ont peut-être ce que les théologiens désirent :
Une compréhension spontanée, non théorique mais qui leur vient tout naturellement.

L’ouverture à tout – au possible et… au rêve, au présent et… à tout ce qui n’est pas encore.
Est-ce ce à quoi Jésus fait allusion dans l’évangile de ce dimanche ? (14è de l’année A – Mt.11 :25-30).
Il dit ouvertement :

« Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. »

Nicodème, le sage Pharisien s’était exclamé :
« Comment étant vieux peut-on entrer dans le sein de sa mère et naître ? » (Jn.3 :4).
Évidemment ce n’est pas ce que Dieu attend de nous.

Ce qu’il nous faut chercher c’est une compréhension par l’intérieur, pour ainsi dire.
La com-préhension, à sa racine, peut exprimer : Prendre avec soi.
Prendre avec soi tous les aspects du réel et surtout – selon l’expression folklorique : ‘Ne pas couper un cheveu en quatre !’

Il y a les sages et les savants authentiques, oui, ce sont ceux qui sont imprégnés de la mentalité d’un enfant.
Ils sont sans préjugés, sans parti pris, sans entêtement à défendre leur position.
Et surtout ils savent – et combien ! – qu’ils ne savent pas tout.
Ils sont conscients de leurs limites et acceptent volontiers d’écouter, d’apprendre, de s’approprier de nouveaux aspects d’une réalité qui dépassera toujours l’intelligence humaine.

Pourrions-nous faire partie de ce groupe de ‘sages’ ?…
Ce sont ceux dont la théologie – la réflexion et la conversation sur Dieu – est celle que l’Esprit de sagesse inspire.
Puisse-t-il nous guider dans toutes nos explorations !
 

Source: Images: twitrer.com, commons.wikimedia.org

N’oublie pas!

N’oublie pas d’acheter du lait. N’oublie pas d’aller à la pharmacie. N’oublie pas de téléphoner à Simon. N’oublie pas de payer le loyer. N’oublie pas d’envoyer un courriel au gérant…

N’oublie pas! N’oublie pas! Combien de fois nous répétons ces mots. Certains d’entre nous ne faisons pas confiance à la mémoire de ceux et celles qui nous entourent et nous  leur rappelons ce que nous croyons important de ne pas oublier. Mais plusieurs ne se fient pas non plus à leur propre mémoire! On utilise toutes sortes de petits trucs pour se rappeler ceci et cela. Un fil au bout d’un doigt, un numéro de téléphone écrit dans la main, sans oublier (!) les nombreux petits papiers colorés collés sur le frigo, sur un tiroir de la commode, ou sur la porte de sortie de notre domicile.noublie pas

L’objet à ne pas oublier est peut-être un simple détail sans conséquences. Mais il se peut aussi que ce que l’on doit garder en mémoire est d’une grande importance et peut avoir des répercussions déplorables si on n’en a pas tenu compte.

Pensez-y pour un moment: Quelles sont les choses dans votre vie que vous considérez essentielles à garder bien présentes à votre esprit? Y en a-t-il une, deux, plusieurs?

Shema Israel

Oublier quelque chose peut être… désastreux, mais plus grave encore on peut… oublier certaines personnes… et même… Dieu. C’est pourquoi lui, Dieu, s’est chargé de « se rappeler à notre bon souvenir », comme le dit l’expression courante. Ses paroles nous rejoignent par l’un des textes les plus importants du Premier Testament (Ancien Testament), le « Shema Israel! Écoute, Israel! » C’est le texte principal de la liturgie juive qui est récité matin et soir. Le peuple choisi de Dieu devait se confectionner une frange au coin de leur vêtement. « Lorsque vous les verrez (ces fils colorés) vous vous souviendrez de toutes les ordonnances de l’Éternel… Qu’à sa vue, vous remémorant tous Mes commandements, vous les exécutiez et devenez saints pour votre Dieu. »   (Nombres 15:37-41)

memory of me

Le peuple d’Israel devait ÉCOUTER pour se SOUVENIR, pour se REMÉMORER leur Alliance avec Dieu.

Et nous, chrétiens? Notre liturgie eucharistique est précisément vécue en fidélité à Celui qui nous a demandé – oui, une supplication plus encore qu’un commandement – « FAITES CECI EN MEMOIRE DE MOI. »

Écouter – Se souvenir – Se remémorer… tout un programme de vie!

 

Source: Images: Seraphim (Marc-Elie)   sallysjourney.typepad.com