Une croix… des croix…
Il y en a de toutes sortes et à bien des endroits.
En métal, en bois, en argile, en tissu…

On les retrouve un peu partout mais… elles disparaissent.

Elles disparaissent là où on s’attendait à les voir –
comme à la croisée des chemins d’autrefois. 
Mais elles réapparaissent où on ne s’attendait pas à leur présence –
oui, sur les costumes un peu… exotiques des vedettes de tous genres!

La croix… un signe traditionnel chez nous, historique même 
comme en témoigne celle du Mont-Royal.

Mais ce signe est-il encore signifiant?
Cette présence est-elle encore expression d’une réalité qui nous parle?

Dans l’évangile d’aujourd’hui (Lc.14:25-33), l’affirmation de Jésus est catégorique :
« Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite
ne peut pas être mon disciple. »

On dit que pendant les siècles qui suivirent le crucifiement, les premiers chrétiens ne pouvaient supporter la vue de ce qui est devenu le crucifix.
La crucifixion était une forme de torture qui leur était bien connue, il s’agissait d’un mode d’exécution pure et simple.
Pas étonnant qu’on ne puisse volontiers contempler un tel supplice.

Mais justement, les paroles de Jésus ne visent pas un objet qui fait partie du ‘décor’ d’une pièce de la maison, ni d’un bijou original dont on se pare !
Il s’agit de porter sa croix à la suite de Jésus.
C’est évidemment un engagement personnel et c’est autrement exigeant !

C’est pourtant la condition que Jésus présente pour nous reconnaître comme ses disciples…
Porter… suivre… comme il l’a fait et jusqu’où cela l’a mené…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/23rd-sunday-of-year-c-2019/

 

Source: Images : es.wikipedia.org   Readers Digest Canada   Unsplash   churchofthecrossroad.org   tripadvisor.com